Le scénario est donc le suivant. Premier temps, l’exclusion de la Bourse des paquebots abhorrés éloignerait les visiteurs de l’hypercentre. On pourrait lancer l’alibi provisoire du "tunnel qui permet un pont aux Quinconces" car les bateaux, malgré leurs nouveaux handicaps, sont assez loin de ce pont. Deuxième temps, la banale escale alibi à la cité dite mondiale n’offrant ni les possibilités nautiques ni l’attrait unique de la Bourse et du centre-ville, les escales, devenues encore plus coûteuses pour les armateurs, se raréfieraient. Troisième temps, en jouant encore sur le mot Bordeaux, ces derniers se rabattraient peut-être sur Le Verdon d’où ils proposeraient une modeste visite du Médoc. Quatrième temps, but visé, les paquebots s’éloigneraient définitivement du Verdon (à l’instar du Norway): ces anciens sites d’accostage finiraient abandonnés une fois de plus, avec, pour Bordeaux, perte de recettes, de renommée; et, cette fois-ci, perte de la rade.