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ALAIN ROUSSET dixit:

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Un vaisseau comme la Communauté urbaine ne peut être réorienté en l'espace d'un semestre ou présenter des résultats qui ne soient pas en lien avec la présidence précédente. C'est surtout ma méthode qui est différente de celle de mon prédécesseur. Je privilégie le dialogue ainsi qu'une forme de simplification dans la recherche de solutions.
La preuve en est du dossier du tramway aux bassins à flot, où j'ai réglé un problème qui traînait depuis un an et demi. Comme de celui du traitement des boues de stations d'épuration. Ma présidence s'appuie également sur un besoin de transparence, de rigueur et d'attention à l'usager qui doivent être davantage ancrés dans les décisions politiques.

Outre le dossier de l'eau que nous venons d'évoquer, je réclamais une étude depuis huit mois pour le passage des écluses pour le tramway. Elle n'avait jamais été faite. Pourquoi? Je ne vais pas me lancer dans la spéculation. Je veux passer de la gestion de chantiers, bien réussie par la CUB, à une politique de projet, à une politique communautaire où l'équité domine entre les communes. D'où l'introduction de critères qui seront les mêmes pour tout le monde dans les dossiers de voirie ou d'urbanisme.

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L'APS est de toute évidence une innovation qui n'est pas encore au point et c'est un problème qu'on ne résoudra pas avant plusieurs années. Son dimensionnement, 10 kilomètres, le fragilise avant tout. C'est une erreur collective. Autant de l'industriel que de l'exécutif de la CUB. On a manqué d'humilité en choisissant l'APS pour pouvoir dire que Bordeaux était toujours en pointe. S'il est normal de choisir l'APS pour le secteur patrimonial de Bordeaux, c'est une absurdité de l'installer entre Saint-Nicolas et le campus.

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[Sur le plan économique, la CUB] a manqué de moyens. Pour renforcer l'attractivité de l'agglomération, son potentiel industriel, scientifique et technologique doit être mieux connu. Pour cette raison, le développement économique doit devenir une direction générale adjointe au sein de la CUB […]. Il y a beaucoup à faire du côté le l'aéronautique, de la presqu'île d'Ambès ou de la rive droite, où il faut sécuriser l'implantation des entreprises qui sont venues sur la zone franche.

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Le président et le pont levant.
Interrogé sur le projet de pont levant Bacalan-Bastide, Alain Rousset estime qu'on pourra "trouver à la fois l'esthétique et le respect de l'enveloppe financière. Ce qui me guidera dans le choix du lauréat, c'est la fonctionnalité, avec tout ce que cela implique, notamment en coût d'entretien, l'insertion dans le site et l'esthétique. Gardons-nous de satisfaire à une modernité du moment", conclut le président de la CUB.
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(recueilli par Benoît Lasserre, Dominique de Laage,
Patrick Venries; SO, 26/07/05, p. 2-4)

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