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Cette suite "ports" contient des extraits sur les bassins à flot et le pertuis.
01/01/10, SO, p. 15 :
Dans le cadre du plan de relance de l'économie, le port autonome (Grand port maritime de Bordeaux) procède actuellement à un réaménagement du quai où accostent les paquebots.
Si les délais sont respectés, tout devrait être achevé vers la mi-mars.
[Tant de zèle tout d'un coup pour gommer les savonnettes!]
14/01/10a, SO, p. 8 :
Le Grand port maritime de Bordeaux a subi l'an dernier une baisse de 2,9% de son trafic, qui s'est établi à 8,746M de tonnes. Les importations de produits raffinés ont diminué au même titre que les exportations de maïs, mais les gros volumes d'exportation de bois de tempête ont dopé le trafic conteneurs.
14/01/10b, SO, p. 9 :
Julien Bas, directeur de l'exploitation du "Grand port maritime de Bordeaux" quittera l'établissement public en mars. Il rejoindra le groupe Letierce qui exploite en outre les grands silos céréaliers portuaires de la CPBI. [...] Favorable au projet de terminal méthanier 4Gas, Julien Bas avait démissionné du directoire de l'établissement après l'abandon du dossier [...]. Il affirme que son départ n'est pas lié à cette déception.
28/01/10, Bernard Broustet, SO, p. 14 :
Le "Grand port maritime" n'a pas mal tiré son épingle du jeu en 2009. Il a l'intention d'utiliser au mieux son patrimoine des bassins à flot. [...]
Le volume des marchandises traitées ne baisse que de 2,2% par rapport au bon millésime 2008.
[...]
D'autres facteurs plus positifs ont soutenu l'activité: du fait de la création d'une unité de diester (biocarburant pour diesel) à l'usine Saipol de Bassens, le trafic engendré par cette entité a cru de 80000 tonnes. A l'inverse, la mise en service de l'unité de bioéthanol (biocarburant pour moteur à essence) de Lacq contribue à une baisse des exportations maritimes de céréales (-11%).
[...]
[...] Puis, il s'agira, entre autres, d'aménager la passe Ouest à l'embouchure de l'estuaire. [...]
[...]
Disposant d'un important patrimoine dans la zone des bassins à flot, le port souhaite le valoriser. [...]
[...]
06/02/10/, Denis Lherm, SO, p. 22 :
[...]
[...] "Je le dis aux écolos de tout poil, le transport maritime est de loin le plus écologique. Le port, ce n'est pas le passé, c'est l'avenir. Il faut savoir quelles perspectives les élus et les riverains sont prêts à accepter pour cela. Michèle Delaunay et Conchita Lacuey doivent interpeller le gouvernement dans les semaines à venir.
[Si les riverains sont des électeurs écolos, sont-ils "prêts à accepter" un bol de méthane frais pour leur petit-déjeuner?
S'ils sont pour un port aux "perspectives d'avenir", ils réclameront des caisses à savon modernes, et un pont d'un gabarit compatible. C'est-à-dire pas de pont du tout.
Quant aux perspectives des élus, c'est à croire qu'ils croient que la raison d'être d'un paquebot est, après divers consensus, de récupérer des matières premières.]
10/03/10, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 21 :
"La révision du pont du pertuis figure bien parmi les engagements pris, mais, vous savez, ce n'est pas pour tout de suite et cela ne se fera peut-être jamais! Tout dépendra du projet d'aménagement du quartier des bassins à flot", précise Elizabeth Touton, adjointe au maire, chargée de l'aménagement urbain et des transports.
[...]
Dans les conclusions du rapport [complet sur l'état du port], p. 42, une date: "La ville et la CUB se donnent comme objectif la construction d'un nouvel ouvrage qui offrira une passe égale à la largeur originelle [de 25m] à partir de 2020."
Incroyable! on annonce le renouvellement du pont du pertuis alors que celui-ci est tout neuf, ouvert depuis un an et a coûté 1,7 millions d'euros. Un investissement totalement financé par le Grand port maritime de Bordeaux. "Alors qu'un cofinancement était prévu", y rappelle-t-on. "500000€ nous étaient promis, nous ne les avons pas obtenus."
Toute cette histoire parce que l'ancien ouvrage n'aurait jamais dû être détruit, mais plutôt restauré. C'était le dernier pont à culasse de France. Une destruction que n'a pas du tout appréciée l'Unesco [...].
[...]
La passe à bateaux est aujourd'hui réduite, car le pont construit est en deux parties: une fixe d'une quinzaine de mètres de large et une levante de dix mètres. Sous la partie fixe, les bateaux ne peuvent plus passer. Il ne leur reste donc qu'un couloir de 8m pour le faire [entre partie fixe et quai, au lieu des 25m d'antan]. Cela ne pose aucun problème aux bateaux accueillis à ce jour dans le port d'hivernage, mais qui pourrait en poser si le bassin devait en accueillir de plus grands…
[...]
[Le contribuable se voit souvent rappeler que faire et défaire, c'est travailler.
pertuis
11/03/10, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 21 :
Philippe Dorthe, [...], de voir clairement écrit que le pont [du canal du pertuis] actuel pourrait être détruit en 2020 pour un retour à une utilisation du canal sur 25m (au lieu de 8m [sur les 25m originels]) l'a mis dans une colère noire.
"[...] La nécessité de conserver le canal [du pertuis] à 25m, j'en parle depuis 2007. Mon blog en témoigne. Le l'ai écrit à Alain Juppé. Je suis même allé défendre le sujet dans son bureau. [...] 25m pour ne pas compromettre le développement économique futur des bassins à flot."
Philippe Dorthe en veut à Alain Juppé [...]: "Je lui en veux car, dans cette histoire, il a fait passer la haine qu'il porte à ses adversaires avant l'amour qu'il aurait dû avoir pour sa ville. [...] Il suffisait qu'il le souhaite pour que l'argent nécessaire soit trouvé par les collectivités, voire par le port autonome, largement subventionné par le Conseil général."
[...]
[Gouverner, c'est prévoir en s'appuyant sur une culture, historico-maritime en l'occurrence. Le sciage en secret d'un pont rarissime démontre une grosse lacune culturelle et, ipso facto, l'aggravation d'un problème, en temps et en argent. Aux contribuables (français) à montrer leur appréciation.
Et, si possible, leur mémoire. On leur a expliqué la raison d'un pertuis de 25m de large — comme les Rouennais leur ont déconseillé un pont ouvrant, c'est-à-dire fermant. On pourra plus volontiers refaire le pont du pertuis que transformer le pont levant en tunnel — ce "pont" croupira avec ses seuls véhicules routiers.
Certains ont dû croire soigner leur prestige — ou leur parachute? —]
pertuis
12/03/10, Bernard Broustet, SO, p. 10 :
Le Grand port maritime de Bordeaux a décidé de renforcer ses infrastructures d'accueil des produits pétroliers, qui représentent de très loin son plus gros poste de trafic. Ainsi va-t-il entamer, à partir du mois de mai, les travaux d'amélioration d'un des terminaux pétroliers d'Ambès.
Confié aux sociétés EMCC et Ratineau, le chantier représente un investissement de 7,5 millions. Il bénéficiera notamment de la société EPG, filiale de Carrefour et de Leclerc, dont l'entrepôt pétrolier, également situé à Ambès, n'a quasiment pas cessé d'augmenter son activité ces dernières années.
[...].
16/03/10, Dominique Manenc, SO, p. 20 :
[...]
Pierre Jeliazowski trouve que la situation s'éternise. Le gérant du magasin "Le Compas", spécialiste dans la vente d'accessoires et la réparation de bateaux de plaisance, a monté, voici un an, un port à sec qui accueille 120 bateaux, soit pour l'hivernage, soit pour l'entretien.
Pierre Jeliazowski peste contre l'information. "Les ponts [tournants] sont censés ouvrir à chaque marée haute pour faire entrer ou sortir les bateaux. Depuis la tempête, il n'y a eu aucun mouvement alors que Keolis nous avait parlé d'un délai de 8 jours pour les réparations. J'ai téléphoné cette semaine, on m'a parlé d'un minimum de 3 semaines", explique-t-il.
"Cette histoire donne aussi une mauvaise image du port de Bordeaux, car les plaisanciers n'ont pas envie de se retrouver prisonniers des bassins à flot. Des clients m'ont dit qu'ils hésitaient à me confier leur bateau pour des réparations, car ils ont peur de ne plus pouvoir sortir, une fois dans mon chantier s'ils parviennent un jour à y entrer!"
Il voit plus loin: "Deux semaines pas an, il y a les marées d'équinoxe. Un vrai risque pour les armoires électriques, qui seront à coup sûr inondées!"
[En extrapolant, parmi les plaisanciers, on peut compter les paquebots de croisières : quel touriste, quel matelot, quel armateur risquerait ses vaisseaux dans des conditions douteuses où ils risqueraient, simplement, de prendre du retard?
Quel agent maritime, quel capitaine expérimentés feraient croire qu'ils pourraient faire exception en passant outre au danger, d'une rétention ne serait-ce?
"Cette histoire" de pont tournant fait penser à d'autres histoires de pont ouvrant. Ici la victime se bat avec son portable, ailleurs elle croit régler le problème par de bonnes paroles. Alors les armateurs ne rient-ils pas sous cape de cette confusion de perspective? Une gestion déjà non valable pour une coque de quelques milliers d'euros, l'est-elle pour "une caisse à savon" de plusieurs milliards?]
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