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A part ses hangars sur les quais et ses formes de radoub {P} à Bacalan, Bordeaux n'a sauvegardé que peu de traces d'un passé maritime prestigieux, qui l'a vu exporter du et son vin à partir du XIIe siècle et devenir premier port de France au XVllle siècle. C'est ce passé pas si lointain (le port employait encore des milliers de personnes après la guerre) que retrace Daniel Binaud, ancien courtier maritime, président du Conservatoire de l'estuaire et président du Collectif Bordeaux-Marinopole, qui milite pour la création d'un musée maritime et fluvial.
(SO, du 16 au 21/08/04)
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Bordeaux, port industriel:
[...] devant la place de la Bourse, la guide raconte la tradition du transport des marchandises depuis l'Antiquité.
Une fois le pont de pierre franchi [en venant de la rive gauche], ce sont les chantiers navals, qui sont expliqués et le savoir-faire de construction de bateaux sur les rives de la Garonne. Arrivés à Bassens, les visiteurs quittent l'Histoire pour rentrer de plain-pied dans la réalité actuelle: le site est gigantesque et grouille d'activités.
Bordeaux, sixième port de France, possède six sites échelonnés sur l'estuaire. Il assure principalement la circulation de céréales, de bois et d'hydrocarbures. Les céréales représentent 20% de son trafic; le bois des Landes part d'ici vers d'autres destinations. Le port reçois aussi des billots d'Afrique et des pays de l'Est. 97% des hydrocarbures transitent par le port et le vin en part pour satisfaire les clients du monde entier. Le site de Bassens offre un paysage fascinant, une immense étendue de plus de 1500 hectares, bordée par un fleuve dont les quais longs de cinq kilomètres abritent des bateaux venus du monde entier.
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Le monde entier arrive ici et part ailleurs — vers 300 ports dans le monde — presque simultanément. Les pneus broyés sont envoyés au Maroc; le charbon arrive des États-Unis; des minerais et du bois viennent d'Afrique; et le maïs nourrit le monde entier, car Bordeaux est le premier port exportateur de céréales. Plus de 10000 tonnes de marchandises sont déchargées chaque jour par des grues qui traitent 300 tonnes à l'heure. Au total, le port travaille 6,8 millions de tonnes par an.
(24/02/08, fémina, suppl. SOD Bx)
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