@ccueil

15/01/03, Michel Monteil, SO, p. 2-7:
Sans surprise, le Port autonome de Bordeaux (PAB) termine l’année 2002 sur une diminution de trafic. Les chiffres provisoires s’établissent à 8,6 millions de tonnes. La baisse est de 3,9% par rapport à 2001, année où le trafic avait déjà reculé de 3,5%. En deux ans, le PAB a perdu 600000 tonnes de marchandises.
[…]
Les grèves [conflit des remorqueurs puis zèle des dockers] n’expliquent pas tout. Le PAB a aussi souffert de le baisse des importations et des exportations (-10%) de produits pétroliers. En recul aussi, les exportations de bois de l’après-tempête, passées de plus de 400000 tonnes en 2001 à tout juste 81000 tonnes en 2002. Plus inquiétante est la diminution du trafic en conteneurs. En hausse pour les importations, il baisse de 7,3% aux exportations. […]
La satisfaction de l’année 2002 vient de l’agriculture. Avec les céréales (2 millions de tonnes) dont le trafic augmente de 16,4% […]. 8

31/01/03, SO:
[…] Deux des arches du célèbre pont napoléonien devraient, en effet, bientôt accueillir des rails, conçus par l’architecte Denis Boullanger, afin de protéger l’édifice lors du transport des pièces des futurs Airbus A-380 jusqu’à Langon […], sur des barges atteignant des dimensions impressionnantes: 70 mètres sur 20. Les rails, conçus en imitation bois et pierre, seront intégrés de façon durable au pont et les premiers essais devraient avoir lieu dès cet été.

18/03/03a, p. 1-9, SO:
La deuxième tranche de l'opération Port Médoc a été approuvée hier en commission permanente régionale, soit 838470 euros sur un total de 4878369 euros […]. Ce port de plaisance situé au Verdon devrait s'intégrer dans le programme touristique départemental, avec les haltes nautiques fluviales et les pistes cyclables. Ce port était prévu depuis 1972 […].

18/03/03b, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 2-28:
Un peu plus de 18 millions d'euros d'investissement sont prévus au cours de cette seule année au port de Bordeaux-Bassens. 6 millions d'euros de plus que l'an passé. Un effort entrepris par Port de Bordeaux, avec le soutien financier de l'Europe, de l'état, de la région et du département pour donner aux structures portuaires girondines les moyens d'améliorer leurs performances et de mieux faire face à l'avenir.
Cette nouvelle vague de modernisation se concrétise actuellement avec l'arrivée de deux nouvelles grues au terminal minéralier de Bassens. […]
[…]
Fabriqués en Allemagne, ces monstres de métal arrivent par bateau. En provenance de Düsseldorf […]
[…] 8

07/05/03, Michel Monteil, SO, p. 2-5:
Thierry Ledebt, 43 ans, est le nouveau président du Syndicat professionnel des pilotes de la Gironde (1). Il est élu pour deux ans renouvelables. Il succède à Paul Lopinot, qui a exercé la présidence durant quatre années. Quant au nouveau local des pilotes, implanté à Bassens, à proximité des Douanes, et inauguré en mars, il est en fonction depuis dix-huit mois et remplace l'ancien bâtiment de Bacalan. […]
Ils sont vingt-quatre — un nombre en baisse ces dernières années en parallèle de l'activité du PAB — dont la mission est de "piloter" la montée ou la descente de l'estuaire. Cet accompagnement est obligatoire pour tout navire de plus de 50 mètres. Le siège du pilotage est relié au système Intranet (Vigie 2), grâce auquel tous les mouvements de bateaux sont connus des professionnels du port. Entre quatre et six heures avant son arrivée au large du Verdon ou son départ des quais (Bassens, Pauillac, Blaye, Ambès), le capitaine du navire fait appel à un pilote.
[…]. L'obligation de pilotage des navires date de 1551. Les 24 pilotes de la Gironde (le plus jeune a 31 ans), tous titulaires d'un brevet de commandant au long cours ou de capitaine de navigation, perpétuent cette mission de service public. Chaque mois, entre 120 et 150 navires remontent ou descendent l'estuaire avec un pilote à leur bord.
(1) Vice-président : Bruno Gleize; secrétaire général: Jean-Marie Têtre

02/10/03, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 2-6:
Ça fait tâche. Tache car maintenant que les quais prennent de l'allure, les épaves rouillées et dégoulinantes de vase n'ont plus lieu d'être. […]
A la mairie de Bordeaux, on reconnaît que ces épaves commencent à devenir gênantes. Tout d'abord, parce que cela fait soixante ans que leur présence est régulièrement dénoncée par les amoureux du fleuve. Ensuite. parce que l'on ne peut réaménager les quais, créer des haltes nautiques et relancer les activités sur le fleuve, sans prévoir l'entretien du fleuve et de ses rives. Surtout en ces lieux visibles de partout. "Quoi qu'il arrive, il faudra les enlever", dit-on à la mairie. […]
"L'autorité portuaire et l'Etat, qui n'ont juridiquement pas obligation d'enlèvement, ont dû se résoudre à les laisser sur place", indique le port. […]
[…]
[…], les épaves sont depuis si longtemps ancrées dans la vase qu'elles n'auraient pas d'effets néfastes. "L'expérience a démontré que le déplacement ou l'enlèvement des épaves pouvait créer des problèmes sur la faune et la flore marine ou estuarienne et amener, ainsi, des oppositions au titre de l'environnement". Alors pourquoi s'en plaindre? N'empêche, ce n'est pas beau! 8

16/01/04, Bernard Broustet, SO, p. 2-9:
[…] le Port de Bordeaux a enfin pu désigner les entreprises chargées d'assurer l'aménagement du pont de pierre pour éviter un éventuel choc avec les barges transportant les tronçons du futur Airbus A380. L'entreprise francilienne EMCC et la société pessacaise Balineau l'ont emporté sur d'autres concurrents, dont le groupe Spie Batignolles. […] En attendant que l'aménagement soit achevé, les barges transportant les tronçons passeront sous une arche qui ne sera pas dotée de boucliers.
[…]
Le principe des pieux et du rail a été maintenu. Mais, […] il est simplement prévu d'aménager la neuvième arche, alors qu'initialement, la onzième devait subir je même sort. […] Cependant, dans un premier temps au moins, la onzième arche fera elle aussi connaissance avec les tronçons d'Airbus. Elle sera utilisée sans bouclier, pendant tout le temps que dureront les travaux de la neuvième, Dès février, des convois-tests pourraient être organisés, avant que les premiers éléments du futur A380 ne soient embarqués en avril.
[…]
[Voir 23/01/04,ci-dessous]

23/01/04, Bernard Broustet, SO, p. 2-2:
Un des éléments-clés de la chaîne de transport des tronçons d’Airbus A380 est désormais en place […].
Ce ponton, grand comme un terrain de foot et demi (150 × 35 mètres), et que Daniel Boutonnet, patron de la logistique de l’avionneur, préfère désigner du terme plus sophistiqué de "module de transfert", est en Gironde.
[…] Rappelons que les éléments d’Airbus (trois tronçons de fuselage, deux ailes, et l’empennage arrière) sont assemblés dans diverses usines (Cadix, Saint-Nazaire, Hambourg et Broughton), d’où ils gagneront Pauillac par la mer, avant d’être acheminés à Langon sur des barges, puis convoyés jusqu’à Toulouse, via l’itinéraire à grand gabarit récemment aménagé.
Le module, construit en Pologne, aura pour fonction d’entreposer ces six éléments, qui seront déchargés sur place par un navire roulier en cours de construction en Chine. […]
Quatre barges transporteront ensuite jusqu'à Langon la totalité des éléments nécessaires à la construction d'un avion. […].
Le ponton de Pauillac […] est doté d’un ordinateur, ainsi que de systèmes d’amarrage, et d’éclairage sophistiqués. Son coût, payé par Airbus, atteint quelque 8 millions d'euros, auxquels il faut ajouter les 3 millions d'aménagement de la zone, financés par le port.
[…]
La première des deux barges [sic], construites près de Rotterdam, devrait à son tour gagner l’estuaire à la fin février.
[…] é
06/03/04, Bernard Broustet, SO, p. 1-8:
La barge "Breuil", destinée à convoyer les premiers éléments de l'A380, a victorieusement franchi pour la première fois hier l'obstacle du pont de pierre de Bordeaux. Le bateau, en provenance de Pauillac, devait gagner Langon en fin d'après-midi. Il a effectué à vide ce trajet qu'il parcourra chargé des centaines de fois dans les années à venir. […]
[…]
Cette première expérience a confirmé le bon fonctionnement des importantes procédures de sécurité. L'équipage va continuer de s'approprier les systèmes sophistiqués destinés à faciliter l'approche du vénérable monument bordelais. La Socatra, Airbus et le Port se disent satisfaits de ce premier essai applaudi par de rares témoins. Qu'importe, les occasions de revoir passer le "Breuil" ne manqueront pas.
[Voir 31/03/04]

17/03/04, P. T., SO, p. 2-4:
Une navette quotidienne de train porte conteneurs va être assurée entre Bruges et Le Verdon à partir de la mi-avril […]. Cette liaison mise en place à la demande du port autonome de Bordeaux qui veut développer le trafic sur la ligne fait l'objet d'un montage un peu compliqué. […]
[…]"L'idée est simple, souligne-t-on au port autonome. C'est de regrouper toute l'activité conteneur qui est actuellement éclatée entre Bassens et Le Verdon sur le site du Verdon. Pour l'instant l'essentiel du trafic conteneur entre Bordeaux et Le Verdon passe par la route. Maintenant que la ligne a été réhabilitée, nous voulons développer le ferroviaire."
[…]

30/03/04, Michel Monteil, SO, p. 2-9:
A l'origine les navires passaient de la Garonne vers les bassins à flot grâce à deux écluses parallèles. L'une mesure 152 mètres de long pour 22 mètres de large {P}; l'autre, 136 mètres de long et 14 de large {P}(*).
Actuellement, seule la grande est en service. "Mais dans le projet, celle-ci est condamnée et on ne gardera en fonction que la petite", dit Antoine de Cambourg, directeur de l'équipement et de l'environnement au port autonome de Bordeaux (PAB).
[…] A marée basse, eau et vase des bassins seront chassés vers la Garonne. A marée haute, par simple gravité, l'eau fluviale pénétrera dans les bassins.
Quant aux navires de plaisance, ils entreront et sortiront en utilisant la petite écluse qui sera rénovée. En fait, une nouvelle écluse en béton sera construite à l'intérieur de l'ancienne. Elle y perdra en dimensions; sa largeur passera de14 à 9 mètres. Au PAB, on souligne que c'est suffisant pour les bateaux de plaisance et même les bateaux-restaurants, type "Dame de Shanghaï".

31/03/04, Bernard Broustet, SO, p. 1-7:
Les premiers éléments d'un Airbus A380 ont franchi hier sans encombre le pont de pierre à Bordeaux. La barge le "Breuil" avait quitté Pauillac au petit matin avec à son bord un tronçon te fuselage arrière assemblé à Hambourg. Elle s'est présentée à l'approche du pont vers 10h30, est passée sous une des arches du vieux pont, avant de poursuivre sa route vers Langon, où elle est arrivée en début d'après-midi. […]
[…]

13/04/04, SO, p. 27:
Le recul du trafic de marchandises du port de Bordeaux a continué, les deux premiers mois de 2004. En janvier et février, ce sont plus de 200000 tonnes qui manquent par rapport aux deux premiers mois de 2003, soit une baisse de plus de 14%. Les exportations souffrent le plus avec un recul dé 26%, prévisible du fait de la mauvaise campagne céréalière de 2003. A côté de cela, le trafic de marchandises par conteneurs marque une belle progression de 34%.

17/04/04, Alain Mangini, SO, p. 2-7:
La barge "Breuil", qui transporte les éléments de l'Airbus A380 […] a fait escale à Bordeaux lors du week-end pascal.
Les techniciens ont travaillé afin de faire subir au "Breuil" quelques légères transformations […].
Cette intervention s'est effectuée dans les bassins à flot. La taille de cette barge, comme d'autres bateaux présents, relance le débat concernant le passage des bateaux près des ponts tournants. A Bacalan, la réponse est quasi unanime: "Il faut sauver la grande écluse!" En effet, la seule voie vers cette aire de réparation bordelaise pour les navires d'une certaine largeur ou même de grande longueur passe par la grande écluse que le Port autonome de Bordeaux veut condamner.
La disparition de ce monument ne concerne pas seulement le patrimoine, […], mais également l'emploi sur Bordeaux.
[…] Robert Venturi, secrétaire général de l'ADIQ, (Association de défense des intérêts du quartier de Bacalan) s'insurge: "Il y a une activité maritime de maintenance […]. Condamner la grande écluse, c'est condamner cette activité, donc l'emploi sur le quartier."
Autre sujet de polémique: les ponts tournants. […] "Ces ponts sont en bon état et ont déjà connu le tramway, pourquoi les changer?", […].

30/03/04, è

27/04/04, Benoît Lasserre, SO, p. 2-7:
[…]
En 1996, la Communauté urbaine avait dû verser une indemnité de 182 millions de francs au PAB pour obtenir le transfert de gestion des quais entre le H14 et le pont de pierre. […]
Même si les hangars 15 à 19 sont restés propriété du PAB, la Communauté urbaine souhaite aménager la partie des quais entre le cours et la rue Lucien-Faure. Le PAB réclame pour cela plusieurs millions d'euros. "Le port autonome a une vision uniquement spéculative de l'aménagement urbain, s'insurge Alain Juppé.
"Si les quais prennent de la valeur, c'est justement parce que la CUB en finance la rénovation. Le Port en profite et il nous demande de l'argent. C'est ubuesque!" […] 8
[…]

07/05/04a, Dominique de Laage, SO, p. 2-4:
Coup de théâtre. Michel Sammarcelli pourrait demeurer à la présidence du Port autonome de Bordeaux (PAB) à l'issue du renouvellement de son conseil d'administration courant juin. Le maire de Lège-Cap-Ferret, qui avait lui-même annoncé son intention de ne pas cumuler les fonctions de conseiller régional (d'opposition) et de président du PAB, a finalement décidé de se représenter au port sous la "pression" conjointe du secrétaire d'Etat à la Mer, d'Alain Rousset et d'Alain Juppé.
[…]
Lorsqu'il avait annoncé sa décision de "larguer les amarres", Michel Sammarcelli avait fait valoir qu'il se voyait mal voter contre le budget régional d'Alain Rousset qui accorde par ailleurs des aides aux investissements portuaires.
[…]
[…] il semble que le nom de Marc Lecoq (actuel président du Medef Gironde) comme devant succéder à François de La Giroday à la tête de CEB [Congrès Expo de Bordeaux], n'ait guère été du goût de tous les élus. […]
[…]

07/05/04b, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 2-4:
[…]
[François de la Giroday] met en avant sa connaissance du dossier en envoyant une pierre dans le jardin de Michel Sammarcelli: "Je suis dans ce métier depuis ma plus tendre jeunesse. Le port a été géré mais peu d'actions commerciales efficaces ont été menées." […]
[…]

18/05/04, Michel Monteil, SO, p. 2-7:
[…]
Bassins, croisières, CUB. Sur ce dernier dossier, Philippe Deiss [, 39 ans, directeur général du PAB, qui a succédé le 3 mai à Yves Gauthier] rappelle que "tout le monde s'est posé la question de la grande écluse; au départ, nous devions la combler, et finalement nous avons fait le choix de la laisser réutilisable à terme" 8 . Une décision prise sans état d'âme, car le port de Bordeaux a changé: "Est-ce qu'on imagine encore de décharger du charbon dans le Port de la Lune?" Réponse de Philippe Deiss: "Le Port est un outil industriel qui doit s'adapter."
Aux nostalgiques des escales de croisière place de la Bourse, il répond de même: "Nous sommes favorables à un site dédié sur lequel les passagers, nos clients; auront des services. Il ne faut pas oublier que le Port a des contraintes en matière d'avitaillement, de parking de bus, de manœuvres, d'intervention des lamaneurs, de sécurité… Il n'y a pas de dogmatisme contre la place de la Bourse [du commerce], mais à la Bourse maritime, le Port offrira un vrai service sur un site dédié."
La mairie, le port, la CCI et la CUB ont signé hier un accord en ce sens: pour "permettre un meilleur service aux passagers", les paquebots accosteront face aux Quinconces ou à la Bourse maritime.
[…]

port è

20/05/04, Jacques Ballarin, SO, p. 2-12:
Le permis de construire a été délivré par la mairie de Bordeaux, le 26 avril [pour un second restaurant les pieds dans l'eau.]
[…]
[…] ce second restaurant ne sera pas la réplique du premier, même s'il offrira une transparence identique — le verre dominera — dans un format légèrement supérieur (15 mètres carrés de plus). […] le progrès par rapport à la première construction [l'estacade] résidera dans un aménagement pensé pour permettre de profiter parfaitement du site, à savoir la vue sur le fleuve et l'autre rive.
"Tout le monde sera en première ligne, il n'y aura pas de deuxième ligne et d'obstacle au regard". Sauf à imaginer qu'il y ait un recours, — l'enquête d'utilité publique arrivera à son terme le 17 juin prochain — les travaux devraient débuter en juillet pour une ouverture annoncée au printemps prochain.

01/06/04, Bx7, p. 3:
Le port de Bordeaux est en danger de mort. C'est du moins ce que pense un collectif d'associations (1), qui vient de lancer un "cri d'alarme". Le collectif n'est pas aveugle au point d'ignorer qu'il y a longtemps que le port de Bordeaux n'est plus à Bordeaux-centre (il est éclaté sur 6 sites, de Bassens au Verdon), mais il estime que les projets urbains en cours vont briser définitivement tout espoir de renouveau et bafouer l'âme maritime de la ville §.
Trois projets menacent directement l'avenir du port: la fermeture d'une écluse des bassins à flot {P}, {P}, 8 , la construction du pont dit "BaBa" (Bacalan-Bastide) {S}, {S} et le déplacement vers l'aval des aires d'accueil des paquebots de croisière. 8
Le premier "portera un coup fatal à tout développement du secteur", notamment à la réparation navale. Le second "coupera définitivement" Bacalan de Bordeaux, avec un pont au gabarit autoroutier. Le troisième sonne le glas du tourisme de croisière, dont le succès reposerait sur un accostage devant le cadre exceptionnel de la place de la Bourse.
"Nous ne sommes pas des passéistes, nous sommes favorables à l'évolution de la ville. Mais nous refusons que son avenir soit livré aux seuls promoteurs immobiliers", clame Jean Mandouze, ancien pilote de navire, président de Garonne-Avenir. "Maintenant, Bordeaux, c'est immobilisme et immobilier", ajoute Gérard Boulanger, président de Bien vivre Bordeaux 8 .
Le collectif aurait déjà recueilli 1100 signatures sur une pétition qui circule à Bacalan. Et il prépare pour le 9 juin une réunion interassociative, quai du Maroc, "pour assurer la protection du site des bassins à flot". 8
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8 , 8

07/07/04, SO, p. 2-4 :
A la pointe du Médoc, aménagée sur un site naturel vaste et préservé, qui associe paysages estuariens et maritimes, le nouveau port de plaisance est prêt pour sa première saison estivale.
[...]
Port Médoc a été réalisé à l'initiative de la Communauté de communes de la Pointe du Médoc et construit par la Société Guintoli Marine. Son aménagement a été conçu avec la volonté affirmée de préserver la beauté et la richesse naturelle du site dont il tire tout son attrait [...].
Base avancée sur l'estuaire de la Gironde, Port Médoc offre aux plaisanciers un point d'ancrage privilégié pour découvrir le Médoc: vaste domaine de pistes cyclables, pédestres et équestres; navigation fluvio-maritime et fluviale sur l'estuaire et sur la Gironde jusqu'à Libourne et Bordeaux… 8

08/07/04, Dominique de Laage, SO, p. 2-7:
Près de deux ans après le lancement du concours d'aménagement des 20 hectares de la zone Alfred-Daney, le Port autonome le Bordeaux (PAB) a finalement tranché entre les deux groupes qui étaient encore en lice dans un climat d'extrême tension (voir nos précédentes éditions).
C'est Apsys-Aparc, associé aux architectes Luc Arsène-Henry et Alain Triaud, à Architectes CVZ, au paysagiste Alfred Peter et aux bureaux d'études Isis et OTH, qui a été le mieux disant lors de l'ultime consultation organisée en fin de semaine dernière §.
[…]
[… Michel Sammarcelli:] "[…] C'est évidemment le maire qui délivrera les permis le construire. Et la Chambre de commerce sera consultée via la CDEC pour les autorisations commerciales. Toute cette affaire au long cours sera donc menée dans la concertation."
Située à l'entrée nord de la ville, dans l'angle formé par la rocade et le boulevard Aliénor-d'Aquitaine (en face d'Auchan-Lac), cette parcelle constituera bientôt la première image que les automobilistes arrivant par l'A10 et le pont d'Aquitaine auront de Bordeaux. L'articulation de cette zone avec Bordeaux-Lac, avec la zone du Tasta de Bruges et les Bassins à flot est également à la clé de ce programme privé sous regard public.
Maurice Bansay, PDG d'Apsys, a précisé sommairement […]: […] Cet ensemble sera dédié à l'équipement de la maison, la décoration, l'ameublement, le bricolage… […]
L'architecte Luc Arsène-Henri a apporté les éléments suivants: "Le centre commercial sera un monolithe, avec un liaison entre les commerces par une galerie couverte en continu. […]

22/07/04, Pierre Verdet, SO, p. 1-24:
[…]
[Jean-Bernard Delpy, directeur de Port-Médoc:] "imaginez le potentiel de développement qui est le nôtre, avec les grands châteaux du Médoc à deux pas, les immenses plages océanes et bientôt un ensemble immobilier de haut standing entre Port-Bloc et Port-Médoc, avec des maisons près des bateaux."
[…] Mais, d'ici à septembre, 800 anneaux seront disponibles (une extension à 1200 est possible) et les bâtiments devant abriter au total trente-cinq commerces auront bien avancé. Pour l'heure, deux restaurants, un loueur de véhicules, un autre de bateaux et un accastilleur ont ouvert leurs portes aux premiers plaisanciers, mais aussi aux touristes en balade sur les quais.
[…]

Port-Médoc è
Voir SO, 07/07/04, p. 2-4 et www.port-medoc.com

02/09/03, Michel Monteil, SO, p. 2-23 :
[...]
Sea Invest est une société d'un groupe basé en Belgique. Ses métiers: la consignation de navires, leur chargement et leur déchargement [...]. Ses outils: des grues [...]. Elle emploie 60 personnes auxquelles s'ajoute un nombre équivalent de dockers.
Les ambitions de Sea Invest sur le port de Bassens se sont concrétisées avec la signature en décembre 2001 d'une convention d'exploitation avec le Port autonome de Bordeaux. Aujourd'hui [...] elle assure entre 90 et 95% de la manutention [...].
[...]
"L'objectif de tout cela est de recentrer et d'automatiser au maximum", souligne Franck Humbert [directeur général]. "Nous faisons tout cela en collaboration avec le Port, qui, de son côté a investi dans deux nouvelles grues, et une troisième est envisagée pour 2004." De même Sea Invest suit de près l'installation du futur centre routier de Bassens et souhaite y être présent.
[...]

04/09/04, Michel Monteil, SO, p. 2-27:
[…] la nouvelle grue du Port autonome de Bordeaux a commence lundi ses premiers mouvement sur les quais de Bassens.
Elle était arrivée le 2 août par bateau en provenance de l'usine de son constructeur, Gottwald, en Allemagne. Le même qui a déjà fourni ces dernières années les deux nouvelles grues du PAB. Comme les précédentes, celle-ci est arrivée en pièces détachées.
[…]
[…] Sa durée de vie est d'une vingtaine d'années, mais, dans le domaine portuaire, on parle plutôt d'au minimum 20000 heures de travail.

21/10/04, Denis Lherm, SO, p. 2-9: 8

21/10/04, Bx7, p. 3:
Installée sur le bassin à flot n°2, l'association Hissez-haut permet à des dizaines de passionnés de retaper leurs vieux gréements. Une aventure humaine, aujourd'hui menacée par le projet de port de plaisance.
[…]
[…] Locataire de 200 m2 dans le H26 et de 400 m2 de terre-plein flanqués contre le pertuis, Hissez-haut craint pour son avenir. Au cœur du projet de nouveau port de plaisance, le H26 doit être démoli par le futur concessionnaire (voir cadre), et remplacé par la capitainerie. […]
[…] Au Port autonome, M. Debeleix temporise: "Il n'y a effectivement pas de site libre aujourd'hui, mais nous nous sommes engagés à leur trouver une solution. On ne les mettra pas dehors sans leur proposer autre chose. Pour l'heure, rien n'est arrêté".
Les points de chute n'étant pas légion, ce sera sans doute au futur concessionnaire de régler la question.
[…]

10/12/04, Marianne Peyri, 20MBx, p. 3:
"Le Port de Bordeaux? II ne s'y passe plus grand chose!" Le préjugé est tenace chez les Bordelais. Désertés par les navires, les quais du Port de la Lune contribuent à renforcer cette impression. Pourtant, Bordeaux est le septième port français.
Le cœur de l'action maritime se déroule désormais dans les six terminaux regroupés sous le nom de "Port autonome de Bordeaux" (PAB). Les ports de Bassens et Ambès, à eux seuls, assurent 80% du trafic, le reste transite à Pauillac, au Verdon, à Blaye, et pour seulement 1% à Bordeaux. Depuis les années 1980, le tonnage de marchandises varie entre 8 et 9 millions de tonnes par an. Ce sont près de 1600 navires qui font escale chaque année, le long de l'estuaire. […]
[…]

CONCURRENCER LA ROUTE ET REDORER SON BLASON
"400000 camions en moins sur nos routes, c'est le Port de Bordeaux." Tel est le message affiché, depuis le mois de novembre, sur 150 panneaux publicitaires, dans toute l'agglomération. Une première pour le port de Bordeaux, qui souhaite améliorer son image.
[…]

[…]
XVlle siècle
Bordeaux est le premier port français. Des centaines de corsaires arrivent, les cales chargées […].
[…]
8 , 8

15/12/04, Pierre-Marie Lemaire, SO, p. 1-7:
Le port de commerce de La Rochelle-Pallice va devenir le huitième port autonome français. […]
La décision gouvernementale a surpris tout le monde à La Rochelle. Personne, pas même la Chambre de commerce et d'industrie qui gère le port avec succès depuis plus d'un siècle, n'a été consulté, ni même informé. On peut l'interpréter de deux manières: comme une promotion flatteuse justifiée par les performances de La Pallice, premier port d'intérêt national par le tonnage (7,87MT en 2003). à quelques encablures du port autonome de Bordeaux, le plus petit des grands. Ou comme une opération économico-politique: "nationaliser" La Pallice, c'est couper l'herbe sous le pied de Ségolène Royal, la présidente socialiste du Conseil régional Poitou-Charentes, qui devait en hériter dans le cadre des lois de décentralisation; et c'est aussi s'approprier une structure qui tourne bien (22,5M€ de chiffre d'affaire en 2003) et dégage de confortables bénéfices (2,5M€).
[…]

23/12/04, Bernard Broustet, SO, p. 2-23:
C'est une bonne nouvelle pour le Port de Bordeaux, qui en avait bien besoin: le groupe cimentier Lafarge vient de franchir une étape décisive vers la création d'une petite unité industrielle, qui pourrait engendrer au moins 200000 tonnes annuelles de trafic. Le Port a en effet conclu avec Lafarge une convention de mise à disposition, pour une période de soixante-dix ans, d'un espace situé à Bassens, près du terminal charbonnier. Ce terrain de 8 hectares devrait accueillir une installation de stockage et de broyage de sous-produits de la sidérurgie, entrant dans la fabrication des ciments et connus sous le nom de "laitiers".
[…]
[…] Et surtout, les 2 à 300000 tonnes de trafic annuel espéré constitueront un appoint non négligeable pour un port dont le trafic n'a guère dépassé l'an dernier les 8,3 millions. §

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