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-Ports : 2000-2001-
de Bègles au Verdon

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Ø plan du site

"port 1998-99"

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"port 2002"

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08/01/00, Jean-Marie Vasquez, SO:
Bordeaux renoue pour sa part avec la croissance. L’augmentation estimée est de 3% pour un trafic global de l’ordre de 8,93 millions de tonnes et jamais, depuis 1995, le port girondin n’a été aussi près des 9 millions de tonnes.

12/01/00, Jacques Mahuas, SO:
La société de Bruges, Pétromarine met en service un pétrolier-chimiquier venant de sortir des chantiers hollandais Niestern Sander (coût: 120 millions de francs) […].
Bien entendu, le "Chassiron" a cette fameuse double coque dont on a tant parlé, mais, en outre, est doté de trois cloisons longitudinales et de six cloisons transversales. […].
[…]
Ce port en lourd limité au-dessous de 10 000 tonnes lui permet d’ailleurs de venir à Ambès sans faire appel aux remorqueurs, d’autant que ses 119 mètres de long et 17,80 m de large sont très maniables grâce au propulseur d’étrave et au gouvernail à béquet hydraulique type flecker.
[…]
[…] Alain Mottet, le président de Pétromarine, est formel: ce ne sont pas les pétroliers les plus polluants car ils ont des installations fixes sur leurs quais spécialisés.
[…]
[Sur le "Chassiron", … le] produit pompé est envoyé dans des "slogs" pour un décantage avant d’être branché sur la tuyauterie de la raffinerie.
Enfin, le navire […] bat pavillon français […].

20/01/00, Jean-Paul Taillardas, SO:
[…] Pour l’année 2000, le PAB prévoit, sous la houlette de Guillaume Baron, son directeur commercial, de poursuivre sa conquête de marchés tels que celui du vin ou d’offrir, parce que les éléments en ont décidé ainsi, une solution maritime au transport des exportations de bois calquée sur celle mise en place à la suite du grand gel de janvier 1955.
[…] Venant du monde de l’armement, Guillaume Baron sait quelle image de Bordeaux est véhiculée: celle d’un port cher et difficilement accessible.
La réponse […] sera donc donnée à travers plusieurs objectifs, dont le premier est de valoriser la solution maritime. […]
Pour asseoir ce travail, le service commercial souhaite, dans un premier temps, "consolider l’existant" en "restant à l’écoute, en permanence, du tissu industriel local" et en "poursuivant le développement des contacts avec les sièges nationaux où se prennent les décisions importantes, car c’est aussi à ce niveau que certaines images négatives du port sont véhiculées". Il s’agit aussi de cibler les fédérations professionnelles (bois, céréales) afin de toucher des publics plus larges.
[…]
Depuis le palais de la Bourse, à Bordeaux, où siègent les services du PAB, on lorgne vers le trafic de l’A10, sur laquelle passent quotidiennement 6000 camions. Une proie de choix pour le maritime qui jouerait la carte de transport à la fois bon marché et moins dommageable pour l’environnement que la noria des camions.

22/01/00, Jean-Paul Taillardas, SO:
Avec une hausse de trafic de 3% par rapport à 1998, soit avec 8 937 000 tonnes, le Port autonome de Bordeaux espère que c’en est fini de la décrue des années 1995, 1996 et 1997. Si l’optimisme reste mesuré, il se nourrit de quelques indices qui laissent espérer que le mieux ne sera pas conjoncturel.
[…]
[…] quitte à transporter des marchandises, autant qu’elles empruntent le mode de transport le moins polluant.
Voilà pourquoi […] les regards se portent de plus en plus sur l’embouchure: "Nous avons chaque jour la confirmation que l’idée d’un terminal au Verdon était bonne. Sauf que les politiques n’ont pas fait ce qu’il fallait. En l’occurrence, faciliter l’accès à ce port en eau profonde.
[…]
La zone franche douanière avance sur son bonhomme de chemin, puisque les contacts ont été pris avec des PME girondines des milieux du vin ou de la mécanique pour ne citer que ce deux exemples."
[…]
Le PAB affirme aussi sa citoyenneté vis-à-vis de Bordeaux, en s’intéressant au devenir des bassins à flot, dont Ie président déclare: "C’est une chance pour la ville dont une partie du développement se déroulera là-bas." […]

10/02/00, Jacques Mahuas, SO:
[…]
L’attrait de Bordeaux s’explique, de son côté, par la qualité de l’accueil en centre-ville, devant la façade du XVIIIe siècle, non loin des commerces du centre, qu’ils soient de luxe ou, plus simplement, qu’ils répondent aux besoins des passagers ou des équipages. […]
[…]

16/02/00, Françoise Bastau-Lacoste, SO:
Vous citez M. D. Lavroff, qui déclare en substance que ce n’est pas grave si les bateaux de croisière qui font escale à Bordeaux ne peuvent plus s’arrêter face à la place de la Bourse puisque, autrefois, ils n’y venaient pas et s’arrêtaient au niveau des hangars […].
Certes, mais il s’agissait ni du même type de croisières ni du même type de voyageurs. Ces derniers ne venaient pas à Bordeaux pour visiter notre ville […]. Bordeaux n’était qu’un port de transit (…).
L’environnement des quais était le cadet de leurs soucis. Actuellement, les choses semblent être différentes, Bordeaux constituant réellement une étape de croisières, un but (…). Le déplacement du poste d’amarrage aurait des conséquences fâcheuses sur la pérennité d’un tel trafic de "croisiéristes".
[…] Le projet retenu ménage la chèvre et le chou, laissant la porte ouverte à la construction d’un pont aux Quinconces. Attention à ce qui pourrait être un jour un pont construit "dans l’urgence", qui ne laisserait place à aucune alternative, dans une confusion totale.

11/05/00, SO:
[…] Selon les services de l’État, le "programme complet de développement" [de l’estuaire girondin] qui avait été approuvé, en principe, au CIADT [comité interministériel d’aménagement du territoire] (juillet 1999) n’est pas au rendez-vous, et le gouvernement aurait demandé des mesures plus larges, incluant notamment le Port autonome de Bordeaux et le développement économique du Verdon, qui reste toujours problématique malgré la zone franche.
[…]

30/04/00, Pierre Cherruau, Supplément Le Monde:
[…]
Les Bordelais n’ont jamais admis que leur port soit remonté vers le nord, à Bassens et au Verdon. Il était le cœur. II était la vie. Un grouillement disparu depuis les années 1980. Personne ne sait si la ville a trahi son port ou si le port a trahi sa ville. Ils se sont perdus de vue. C’est difficile à vivre. Ici, l’affaire remonte à 1947 quand un jeune maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, s’est confronté aux intérêts fonciers du nouveau port autonome. Chaban voulait faire sa ville. Le port, défendre son territoire. Ils se sont tourné le dos. Ils ne se sont jamais rabibochés. Bordeaux a beaucoup souffert de cette longue route de la mort lente qui allait du pont Saint-Jean jusqu’au bec d’Ambès où la moitié des hangars donnaient l’impression de n’avoir pas été balayés depuis le dernier bombardement. Difficile à assumer quand on se prétend capitale, grand port, métropole d’équilibre. Enfin quand on s’appelle Bordeaux ! Chaban passait peut-être trop de temps entre Paris et le Pays basque tandis que les polytechniciens du port étaient sans doute trop soucieux d’un pré carré qui, à leurs yeux, ne dépendait que de Paris.
[…] [5
8 ; 6* 8 ] 8

29/05/00, Christian Seguin, SO:
Le facteur, depuis quelques années, apporte à Henri Salmide des nouvelles qu’ils n’attendaient plus. Ce sont des nouvelles de l’humanité, des mots sincères, ardents, envoyés sous forme de remerciements, de petits mots lointains rédigés par des gens inconnus et pourtant si proches. Un très grand merci du fond du cœur d’une grand-mère qui habitait Bordeaux en 1944. "Merci d’avoir eu ce courage", lui glisse "une mamie". Tous semblent connaître intimement celui qui fut un soldat sans convictions guerrières, un jeune homme comme tant d’autres, en deuil de sa jeunesse. Ceux qui lui écrivent semblent connaître beaucoup de lui. Ils savent que sa vie a basculé en 1944, le 22 août, le jour où il n’a pas accepté la destruction programmée du port de Bordeaux. Le jour où il s’est retrouvé seul sur les quais, malgré ses demandes réitérées à la Résistance, pour faire sauter le blockhaus de la rue Raze où étaient entreposées les amorces préconçues, les munitions, les mèches et les détonateurs sans lesquels l’exécution du plan était impossible. Le jour où il a perdu son identité allemande, sa famille, ses rêves de devenir installateur en sanitaire chez lui, à Dortmund, comme il l’avait toujours prévu si la mort l’épargnait.
Depuis le 22 août 1944, la feuille de route du soldat Heinz mentionne un long silence. Heinz Stahlschmidt devenu le citoyen français Henri Salmide en 1947, a échappé à la Gestapo, mais pas à l’ignorance de ses nouveaux concitoyens. […]
[…]
[…] la rumeur a toujours parlé de cette légion d’honneur qui lui serait un jour attribuée. […]
Dans la majorité des cas, la demande […] est adressée à la préfecture ou au ministère par une autorité publique ou privée. Adrien Claude Tisné a joué ce rôle. Le président de l’Union française des associations de combattants et victimes de guerre de la Gironde a entrepris d’expédier le dossier en 1994 à la préfecture, avec son avis. "J’ai pensé que c’était une honte, dit-il, qu’on n’ait pas eu un geste pour cet homme. Il mérite largement l’insigne." Cinquante ans après les faits, le dossier, à l’évidence, a progressé lentement. […]
[…] Henri, a qui les larmes viennent parfois, n’a jamais oublié Heinz. "J’ai vu trop de gâchis dans ma vie. Avant d’avaler mon bulletin de naissance, je suis heureux que l’on admette qu’un Boche ait eu un jour un problème de conscience et se soit opposé seul à la bêtise." [SOD, 31/01/93
8 ; SO, 07/04/00]

[Et ce "Boche" sera fait, enfin, chevalier de la Légion d’honneur en juillet… Non, en septembre… 56 ans trop tard {P}. Devoir de mémoire? Bordeaux, pendant ce "laps de temps" a élu deux maires premiers ministres, dont un réputé grand résistant proche de De Gaulle qui prônait l'amitié franco-allemande. 8 , 8 , 8 , 8 ]

01/06/00, dépliant PAB à la foire commerciale en direct de Bordeaux:
Aquitaine, Terre des eaux. De cette union sont nés, trois siècles avant notre ère, un port et sa ville. […]
Aujourd’hui, la révolution du transport maritime a modifié les données. Pour conserver sa place dans la compétition internationale, le port a dû quitter le cœur de la cité
8 . Sur les quais désormais silencieux, les grands paquebots de croisière redonnent parfois à la ville, cette activité maritime qu’elle n’a jamais abandonnée mais qui, loin des regards citadins, s’est faite à la fois plus performante et plus discrète.
Par nature tourné vers la mer et par vocation ancré dans les terres du Sud-Ouest, le port de Bordeaux […].
[…]
L’aménagement du plus grand estuaire européen et l’amélioration permanente du chenal de Bordeaux, qui ouvre aux navires de 10 à 12,50m de tirant d’eau un accès au plus près de la ville, a permis aux ingénieurs portuaires d’acquérir des savoir-faire de notoriété internationale. […]

[On nous a demandé de vérifier la provenance de ce texte que des visiteurs croyaient issu de Garonne-Avenir. 8 ]

08/06/00, Michel Suffran, SO:
Sud Ouest du 29 mai apprend aux Bordelais qu’Henri Salmide, ex Heinz Stahlschmidt, l’ex-officier de l’armée allemande, le 22 août 1944 [vers 20h], au péril de sa vie, a sauvé le port de Bordeaux, préservant ainsi des centaines d’existences de nos concitoyens, va être élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Ne serait-pas plutôt notre communauté qui, après cinquante-six années d’apathie, d’ingratitude, d’indifférence, "s’élève" enfin à la hauteur de cet homme d’honneur et de courage?
Dans une époque où l’on ne cesse de pilonner les esprits avec la notion de "devoir de mémoire", en sous-entendant, avant tout, ses aspects extrêmes de rancœur ou d’autoflagellation, voilà un cas où il aura fallu plus d’un demi-siècle de rumination pour manifester une élémentaire gratitude envers celui qui a choisi de désobéir à des ordres précis pour accomplir un acte d’éminente humanité. Cette si tardive reconnaissance est bien la moindre des choses. Mais ne considérons pas notre dette payée et notre amnésie absoute au prix d’un bout de ruban si prestigieux (et si galvaudé) qu’il soit.
Dans la continuité, pourquoi ne pas enseigner aux enfants des écoles et des collèges ce cas exemplaire d’Henri Salmide et donner le nom français qu’il s’est choisi à cette partie de la rue Raze où se dressait le blockhaus de commandement qu’il a neutralisé?

[Tant qu’à rattraper le temps perdu dans la reconnaissance {P}, on peut, comme déjà suggéré, donner son nom à l’esplanade où se situait le dit "blockhaus de la rue Raze" (par hasard, le Colbert a été accosté près de cette rue); ou, en tenant compte des immenses intérêts composés de cet immense capital de reconnaissance dont Bordeaux doit faire preuve, le donner au quai de Bacalan…] 8 , 8

18/06/00, SOD:
[…]
Ce port fluvial [de Bègles], […] peut accueillir quatre-vingts embarcations. Soixante-dix demandes émanant de propriétaires de bateaux de l’agglomération ont été enregistrées et un appontement spécial sera réservé aux plaisanciers de passage.
Un poste d’avitaillement permet l’approvisionnement en gasoil et en super […]. Une capitainerie provisoire a été installée et un employé affecté au gardiennage et à l’entretien du port […]. Le chantier naval réservé aux opérations de réparation et de maintenance est en cours de réalisation.
Un magasin d’accastillage et des de restaurants compléteront ce complexe d’un montant global de 17 MF, dont 8 MF pour le port, le reste étant investi dans l’aménagement des rives, des hangars et la voirie. La société d’aménagement des berges de Garonne a financé 8,8 MF de cette opération, essentiellement conventionnée et qui ne coûte pas un sou à la commune. [24/08/00
8 ]

10/07/00, Jean-Pierre Deroudille, SO:
Après l’étude des différentes solutions possibles pour acheminer à l’usine de montage de Toulouse les sous-ensembles de l’Airbus A380 construits par British Aerospace à Chester, en Angleterre, il semble que la meilleure solution consistera à les faire transiter par… le port de Bordeaux.
[…]
[…] Les sections de fuselage mesurent […] 9m de haut sur 8m de large.
[…] Il n’existe pas de rampe de déchargement mobile […] suffisante au PAB. On envisage donc d’en construire une, soit à Ambès, soit à Pauillac. Les colis ne partiront pas directement par la route puisqu’il est impossible de leur faire traverser l’agglomération bordelaise. Ils seront donc chargés sur des barges fluviales qui les emporteront à Langon où un appontement avait été construit par EDF pour acheminer les gros éléments de la centrale nucléaire de Golfech. Le point le plus sensible du parcours sera le franchissement du pont de pierre à Bordeaux puisque les barges devront passer dessous à l’étale de marée basse en visant bien l’axe de l’arche, sans heurter la voûte et les enrochements disposés au pied de chaque pile. […]
[…]
Et si l’on ne trouvait pas de solution, c’est Toulouse qui perdrait l’assemblage de l’A380 au profit de Hambourg.
8

[Suite, même date] Jean-Claude Gayssot, SO:
[…]
Le gouvernement français avait exprimé la volonté d’installer le siège de la nouvelle société [devant construire l’A380] à Toulouse. […]
[Le transfert des éléments du A380 par Bordeaux est] une hypothèse encore en cours d’analyse.

[Hypothèse compromise par tout franchissement rasant: une passerelle pour Hambourg?
La question se pose dès l’étape des prototypes. Pour les séries, les Allemands auront eu le temps de mettre en service leur dirigeable géant calculé justement pour véhiculer des charges aussi volumineuses et lourdes par la voie des airs.
8 , 8 , 8 ] è

-08/00, suite, Dominique Baudis, Maire de Toulouse, Capitole infos:
Toulouse sera le berceau du géant du ciel, l’Airbus A380. Notre ville sera la terre d’envol du plus grand avion jamais construit. Ce gros porteur permet désormais à Airbus de proposer aux compagnies aériennes une gamme d’avions complète, à égalité commerciale avec son concurrent américain.
Ce sont des milliers d’emplois, directs et indirects, qui seront créés dans l’agglomération toulousaine ces toutes prochaines années, reconnaissance des compétences accumulées par nos entreprises depuis près d’un siècle.
8

[Vous avez dit "hypothèse"? Comme c’est bizarre!]

12/07/00, Jean-Denis Renard, SO:
C’est le coût de l’opération [nouveau ponton face au Mégarama de La Bastide] qui a suscité les premières critiques de l’opposition socialiste. Non pas l’investissement […], mais la redevance d’occupation ainsi que la facture pour la maintenance, qui vont, toutes deux, tomber dans les caisses du port autonome de Bordeaux. Pour une emprise de 51 mètres carrés de terre-plein et de 1 326m² de plan d’eau, la ville devra s’acquitter d’une redevance annuelle de plus de 16 000 francs. Pas la Garonne à boire mais pas la gratuité non plus.
Le prix de revient des visites quotidiennes de contrôle du ponton par les agents du PAB a fait renâcler un peu plus Daniel Jault et Gilles Savary (PS): plus de 85 000 francs par an. "La ville est vache à lait du Port autonome," s’est exclamé Gilles Savary, en faisant référence aux dizaines de millions que la CUB avait dû verser au PAB pour s’assurer la gestion des quais rive gauche […]
8 . [Alain Juppé expliqua] que le plan d’ensemble d’aménagement de la Garonne comprendrait à l’avenir un port de plaisance aux bassins à flot et une halte nautique au sortir de ces mêmes bassins.
Est également à l’étude un grand ponton, rive gauche, entre le quai Richelieu et le quai de la Douane (pour les bateaux à passagers et les plaisanciers). La ville réfléchit par ailleurs à l’éventualité d’implanter un petit ponton à hauteur de Saint-Michel (pêcheurs et petites embarcations] et un autre plus en aval, du côté du hangar 16 (bateaux à passagers). Philippe Dorthe (PS) milite activement, pour sa part, pour un ponton à Bacalan. Mais à l’exception de La Bastide le dossier n’a nulle part encore dépassé le stade des bonnes intentions. [24/08/00
8 ]

22/07/00, SO:
[…]
Avec les travaux d’aménagement des quais, l’Office de tourisme se lance aussi dans la promotion du tourisme fluvial. C’est maintenant l’un des axes de développement majeurs de l’office et de la mairie pour l’été prochain. [12/07/00, ci-dessus
8 ]

24/08/00, Hervé Pons, SO:
[…] "Le port de Bègles" [… est] en passe d’être baptisé "Port-Garonne". […]
[…] À ce jour, trente-quatre emplacements sont réservés à l’année, quarante-trois bateaux ont fait escale durant l’été. Un succès insolent!: deux mois après son inauguration, le port est adopté par les plaisanciers, les pêcheurs, les élèves de l’école de voile, les sauveteurs de la SNSM, une vedette-taxi, sans compter ceux qui ont décidé (c’est le cas pour deux bateaux) d’y vivre à l’année.
[…]
M. Surlève-Bazeille fait état de la philosophie de la réalisation, "inscrite dans la réhabilitation des berges de la Garonne et les retrouvailles de Bègles avec son histoire fluviale". […]
[…]
Le capitaine du port, Thierry Boisson, est un homme de mer, breton d’origine, béglais d’adoption. Il fut navigateur de commerce et pêcheur professionnel pendant vingt-cinq ans. [18/06/00
8 ]

["Un succès insolent" explicable en partie par l'offre lamentable, ou nulle, de Bordeaux. Voir 07/09/00.]

07/09/00, Benoît Lasserre, SO:
[…] L’architecte et la municipalité ayant décidé que la réhabilitation de la place [Saint-Projet] devait tirer le lieu et la rue Sainte-Catherine vers le haut, ils ont du coup jugé inopportune la présence de commerces ambulants.
[…]
[…] l’installation ne correspond plus au parti pris esthétique de la Place. […]
[…]

[Si l’on ne savait pas qu’on veut les éliminer de Bordeaux, on ne comprendrait pas que les paquebots ne "tirent pas la place de la Bourse rénovée vers le haut", ni que les petits bateaux, avec ou sans jambes, correspondent "au parti pris esthétique de la place". Vous avez lu "parti pris"? 8 ]

14/10/00, SO:
AIRBUS. Le programme de construction de l'avion gros porteur A380 sera lancé en janvier prochain; l'assemblage débutera fin 2003 à Toulouse et le premier vol d'essai sera effectué l'année suivante. L'A380 sera mis en service le 1er mars 2006. è

14/11/00, SO:
Henri Salmide est troublé. Chaban, d’une certaine façon, l’a toujours accompagné depuis plus de cinquante ans. Entre eux, il y avait le 22 août 1944, le jour où le jeune sous-lieutenant Heinz Stahlschmidt (devenu Henri Salmide) a fait exploser le blockhaus de la rue Raze à Bordeaux pour sauver le port. Chaban-Salmide c’est un rendez-vous manqué, une page arrachée dans le livre d’histoire. Mais le vieux soldat ne se trompe pas de mots. "Les circonstances de l’Histoire ont fait de lui un homme d’État. Son ardeur, son patriotisme lui ont assuré un long règne à Bordeaux. Je l’ai rencontré deux fois pour essayer de lui parler du port. Il m’a simplement dit que je pouvais marcher la tête droite. En fait, il n’a jamais voulu admettre qu’un Boche avait agi seul sur les quais. Pourtant, il savait tout. J’ai beaucoup souffert de son absence de reconnaissance. Je respecte le militaire, l’homme engagé. Je suis chrétien. Quel que soit le mal qu’il m’ait fait, je pleure le maire de Bordeaux J’aurais préféré partir avant lui. Il continuera de passer dans mes nuits."

[Enfin, le jeudi 7 décembre, après divers reports, Henri Salmide recevra sa légion d’honneur rue Vital-Carle, lieu historique de Bordeaux. {P} 8 , 8 ]

01/12/00, Denis Lherm, SO:
On en vient au volet politique. A mots à peine couverts, les critiques ont fusé hier. "Nous avons négocié pendant huit mois avec le port autonome de Bordeaux, sans pouvoir trouver de solution pour le transport de nos boîtes. Nous nous sommes tournés vers La Rochelle: en quinze jours, nous avions la réponse", disait un responsable de Ford. "Eh oui, lâchait alors Alain Juppé, l’une des particularités du Port est qu’il est très autonome" 8

08/12/00, Christian Séguin, SO:
[…]
Hier soir, donc, il était là, au crépuscule de sa vie, debout au rendez-vous fixé par la République française. Devant lui, Claude Adrien Tisné, son parrain, ancien démineur du 88e bataillon de la 1re division blindée débarquée en Provence, beaucoup d’anciens combattants, quelques résistants, un certain nombre de citoyens allemands profondément attentifs aux mots prononcés, des amis discrets tout entiers tournés vers I’émotion intense du récipiendaire et de son épouse Henriette. Une assemblée intimement habitée par l’idée que le geste du soldat Heinz, aux oubliettes de l’Histoire, désigne, au-dessus des idéologies, la force exceptionnelle que peut avoir un homme confronté à une action inacceptable, la souveraineté de la conscience dans une Europe alors en ruine.
En l’absence des figures politiques de Bordeaux et du département de la Gironde, chacun a mesuré le poids des non-dits imposés par le cérémonial. Il ne pouvait en être autrement, cinquante-six ans après un tel fait d’armes revendiqué par d’autres à la Libération, ceux qui avaient compris qu’il fut essentiel dans le sauvetage du Port de la lune. Six jours avant de fêter ses 81 ans, Henri Salmide était arrivé en bus à la préfecture pour accueillir les personnes âgées venues de loin, serrer ces mains chaleureuses, regarder chacun dans les yeux. Il avait mis un béret, celui de son pays retrouvé
8 , 8

[Bordeaux et la France ont des façons d’honorer qui les déshonorent. {P}]

16/01/01, SO:
[…]
[…] Pourront-elles [les pièces du A380] passer sous le pont de pierre?
La réponse de l’Equipement et du port de Bordeaux est positive… mais à certaines conditions. Il faudra d’abord se procurer d’immenses barges fluviales sur lesquelles les pièces seront transportées. Et le passage du pont de pierre ne pourra se faire qu’à marée basse… à l’étale, donc dans un court laps de temps. "La Garonne doit être calme car les barges devront parfaitement se positionner face aux voûtes afin de ne pas heurter le pont. On imagine pour cela un système de guidage", explique un ingénieur de la DDE. Il sera aussi nécessaire d’éviter d’accrocher les enrochements […].
[…] il faudra modifier les talus qui se trouvent en profondeur en dessous des piles. […] possibilité de draguer un chenal sous une pile afin de prendre toutes les précautions. […]
è

24/01/01, SO:
[…]
L'usine bordelaise du constructeur de boîtes de vitesses automobile [Ford] passe, rappelons-le, par le port rochelais pour expédier ses productions, alors qu'elle est proche du port bordelais.
8
"Ce n'est pas avec le port mais avec les entreprises portuaires que traite une entreprise quand elle veut faire expédier ses marchandises.
"Ce n'est donc pas le port qui n'a pas été compétitif mais l'armateur qui n'a pas su faire les bonnes propositions à Ford. Il ne faut donc pas accuser le port dans cette affaire. […] les tarifs des entreprises de manutention rochelaises ont été meilleurs qu'à Bordeaux.
"[…]
"[…] nous avons l'espoir de trouver une solution prochainement", a confié Michel Sammarcelli. [voir 26/03, ci-dessous]

01/02/01, Jean-Pierre Deroudille, SO:
[…]
On espère toujours, à terme [pour transporter les éléments du A380], utiliser des dirigeables qu'une société allemande, Cargo-Lifter, promet de mettre en service dans le courant de la décennie. Mais il n'y avait aucune chance qu'ils soient opérationnels avant 2004.
8
[…]
[Suite 16/02/01, ci-dessous]

06/02/01, Jean-Pierre Deroudille, ECO/SO:
[…]
En revanche, à Toulouse, on n’abandonne pas l’idée d’un dirigeable, mais il s’agit d’un autre métier et Airbus Industrie n’a pas l’intention d’en être le maître d’ouvrage. Une société allemande, Cargo Lifter, prévoit de faire voler dès 2002 un prototype de dirigeable capable d’enlever des charges de 160 tonnes, et l’avionneur européen reste très attentif à ses performances. Mais Vincent Cassigneul, directeur du programme chez EADS Airbus, reste prudent: "Il doit faire ses preuves pour le chargement et le déchargement, obtenir un certificat de navigabilité, cela prendra du temps." Et d’ajouter: "Pour l’instant, alors que l’assemblage [de l’A380] va commencer en décembre 2003, nous n’avons pas d’autre alternative que le transport maritime."
[…]
[Suite 10/04/01, plus bas]

26/03/01, Jean-Marie Vasquez, SO:
Le patron de Ford Aquitaine Industries, Alain Claus, vient de l’annoncer: une partie des transmissions automatiques produites sur le site de Blanquefort et destinées au marché américain utilisera le nouveau feeder EFL mis en place au Verdon pour rejoindre le port du Havre où elles seront chargées sur les grands porte-conteneurs qui assurent la liaison intercontinentale.
[…]
[…] Michel Sammarcelli et Yves Gauthier, respectivement président et directeur général du Port autonome, ont pris le dossier en main et renégocié tous les points, tant avec l’armement EFL qu’avec Ford.
[… "…]
C’est le travail de trois mois qui est aujourd’hui couronné et nous le devons aussi à l’effort du Conseil régional" se félicite Michel Sammarcelli. [SO, 27/04/01]

10/04/01, SO:
[…]
[…] les sections de fuselage de l'Airbus [A380], qui mesurent 9 mètres de haut sur 8 mètres de large, peuvent-elles passer sous le pont […]? La réponse n'a été positive que pour quelques centimètres. Il faudra d'ailleurs pour cela que plusieurs conditions soient réunies: les éléments de fuselage ne pourront franchir l'obstacle que sur une Garonne calme à la fin de la marée basse […]. Et durant ce court moment, sera nécessaire de manœuvrer les barges avec la plus grande prudence […].
Par mesure de précaution, il est même encore question de modifier les talus [enrochement] sous les piles […].
[…]

[Si l’on tenait tant à une date fatidique pour cet avion, que dire de l'élégance de financer (tout de suite et non d'attendre pour voir) l’accélération des mises au point du dirigeable (construit pas les Allemands avec qui nous sortons le A380) en prenant une participation substantielle (égale aux milliards à engloutir dans les routes?) plutôt que massacrer nos paysages et peut-être notre pont sacré?…] 8 , 8

[Suite 11/05/01, ci-dessous]

11/05/01, Bernard Broustet, SO:
Passera? Passera pas sous le pont de pierre? La question n’est pas encore tranchée, avoue Christian Frémont préfet de la région Aquitaine, qui supervise l’itinéraire de l’Airbus A380 […].
[…]
En juillet 1995 déjà, une porte du Beluga, le gigantesque avion-cargo d’Airbus Industrie, qui sert au transport des pièces entre les usines du constructeur européen, avait franchi le pont sur une barge et ses dimensions étaient du même ordre, puisqu’elles étaient de 12 mètres de long et 8,50m de large [voir à la fin].
[…]
Selon Yves Gauthier, directeur général du Port autonome de Bordeaux (PAB), "l’idéal, c’est qu’il y ait au moins 50 centimètres entre l’arche et le sommet de la charge" et cela passera. A condition bien sûr que le fleuve ne soit pas en crue et que le convoi franchisse l’ouvrage à l’étale de basse mer. […]
[…]
[…] il faudra que les convois puissent attendre quelques jours, voire quelques semaines en cas de crue exceptionnelle, ce qui est tout de même rare entre Langon et Bordeaux pendant de longues périodes.
[…]
[…] Les ailes mesurent 50 mètres de long et les sections de fuselage ont un diamètre de 13 mètres.
[…].
8 , 8
[Suite 23/06/01, ci-dessous]

23/06/01, Bernard Broustet, SO:
[…]
S’ils deviennent opérationnels, l’AVEA comme le Cargolifter apparaissent, a priori, comme des véhicules idéaux pour transporter les gros tronçons d’Airbus et fournir ainsi une solution de remplacement à l’incertain itinéraire fluvial et terrestre prévu entre Pauillac et Toulouse. Malheureusement, ce scénario rêvé semble se heurter à des problèmes de calendrier. Dans le meilleur des cas, la commercialisation du Cargolifrer ne devrait guère pouvoir démarrer avant 2004-2005, et celle de l’AVEA sera au moins aussi tardive. Or, on sait que le premier vol de l’A380 est prévu pour la fin de 2004. L’assemblage des gros éléments […] démarrera plusieurs mois auparavant. Les dirigeables espérés ne seront donc pas prêts à temps.
Il n’est cependant pas totalement interdit d’espérer qu’ils puissent à terme se substituer au périlleux périple Pauillac-Toulouse, dont l’implantation des chaînes de montage de I’A380 en Gironde aurait permis de faire l’économie.
8
[Suite: 30/06/01, ci-dessous]

30/06/01, SO:
Encarté chez les Verts, le vice-président du Parlement européen, Gérard Onesta, compte recevoir à Bruxelles, dans une quinzaine de jours, les représentants de Cargo Liffter, société allemande spécialisée dans le dirigeable. "Je veux juste montrer qu'avec les possibles recours en justice auxquels il faut s'attendre avec l'itinéraire grand gabarit, le calendrier Airbus deviendra alors compatible avec celui de Cargo Liffter, ce qui nous éviterait de dépenser 1 milliard de francs pour une entreprise privée", précise-t-il. Reste que EADS a aujourd'hui définitivement écarté cette option pour le transport des éléments de son futur A380.

[Est-il impossible de mettre dans une société qui travaille à un dirigeable, ce milliard prévu pour gâcher le paysage d'un trajet à grand gabarit capable d'acheminer les éléments du A380? Les mises au point pourraient ainsi s'accélérer et les calendriers du ballon et de l'avion concorder? Dans l'affirmative, le veut-on?]

Suite: -/07/01 ci-dessous.

-07/01, Germain Chambost, Science & Vie:
Propulsé par deux moteurs à hélice carénée, le SkyCat1000 [1000 tonnes de charge utile] glisse silencieusement dans les airs à près de 200 km/h. Son enveloppe auto-obturante est à l’épreuve des balles […]. Le groupe industriel britannique Advanced Technologies Group (ATG) vient d’annoncer officiellement son intention de construire un tel engin. Les plans de ce géant de 330 mètres de long sont déjà prêts. Le ministère de la Défense américain s’est montré intéressé, estimant que l’engin conviendrait au transport de troupes (1500 soldats et leur équipement) ou de matériel militaire (seize tanks) sur de longues distances. […] La construction de ce dirigeable sera précédée de celle de deux modèles plus petits le SkyCar20 et le SkyCat200, déjà en cours de réalisation.

[Vous avez dit "politique"?]

[Suite 06/07/01, plus bas.]

04/07/01, Michel Monteil, SO:
[…] Le franchissement des deux écluses d'entrée dans les bassins [à flot] ne peut se faire qu'à marée haute. […]
Pour faciliter cette attente et la vie des plaisanciers, il avait été décidé de construire un poste d'attente en amont de l'accès aux bassins. Coût: près d'un million de francs […].
Long de 60 mètres et relié à la terre par une passerelle mobile de 25 mètres, le ponton, installé parallèlement à la rive, est entré en service il a quelques jours. […].
Cette construction constitue l'une des premières étapes de l'important programme de réhabilitation des bassins à flot. Une somme le 60 millions de francs est inscrite à cet effet au contrat de plan Etat-région de 2001-2006. A terme, les deux bassins à flot, où séjournent aujourd'hui quelque 250 bateaux, seront totalement dévolus à la plaisance. Le bassin numéro 1 hébergera les bateaux les plus grands (de 20 à 40 mètres) tandis que les petits bateaux seront au bassin 2.
[…]
8

06/07/01, J. M., SO:
[…]
Par ailleurs, le projet de transport du futur avion Airbus 380 est important sur le plan de l'image pour le port. Même si le tonnage ne sera que de 25000 par an.
[…]
è

23/07/01, Michel Monteil, SO:
[…]
Jusqu'à présent, l'huile brute faisait le trajet Bassens-Bacalan dans des camions-citernes. Travaux, routes encombrées: Lesieur a décidé de recourir à la voie fluviale. Ce sera le travail d'"Estérel". Longue de près de 40 mètres, pesant 120 tonnes, cette péniche-citerne automotrice est arrivée mercredi au port de Bordeaux […].
[…] A chaque voyage, elle peut en transporter 350 tonnes, l'équivalent de plus de huit camions.
[…] Elle marque discrètement le renouveau du fret fluvial dans cette partie de la Garonne. En attendant de croiser, dans plus deux ans, les barges chargées d'éléments de l'Airbus 380.

24/08/01, voir animations-bis 8 .

27/08/01, Christine Maurice, SO:
John et Maureen font escale à Bordeaux après avoir remonté le canal du Midi. Ce couple britannique […] a bien cru qu'il ne parviendrait jamais à passer l'écluse de Bacalan avec son petit voilier pour accoster au bassin à flot n°2. "Les courants étaient très forts, il a fallu que je demande à l'éclusier de nous aider" explique Maureen. "Il faut dire qu'il est très difficile de passer un premier pont puis un second." Première déception pour ces amoureux de la voile qui n'ont pas voulu démâter pour accoster au port de plaisance de Bègles afin de rester plus près du centre de Bordeaux où ils se rendent à bicyclette.
Une fois installés, les deux Anglais habitués aux ports de la côte atlantique ne cachent pas leur surprise. "Pour une ville comme Bordeaux, vraiment, c'est incroyable!", poursuit la dame […]. "Heureusement, nous disposons d'une douche de soleil à bord. Sinon, on m'a dit qu'il fallait aller se laver dans un petit café du quartier. Chez Daniel. Par ailleurs, on ne trouve ici ni toilettes, ni prise d'électricité ni eau courante. Nous avons fait escale à Rochefort, qui est une ville beaucoup plus petite. C'est impeccable, des sanitaires très propres, avec un bon accueil.
[…]
[…] Leur voisin est un Bordelais. […] Lui aussi exprime des critiques. "[…]. Il manque aussi des cabines téléphoniques et des poubelles […]." […]
[…] un projet de port de plaisance est à l'étude depuis des années. Comme le souligne les représentants du Port autonome de Bordeaux, les bassins à flot ne sont, pour l'heure, que des bassins d'hivernage.
8
[…]

[En clair, malgré les belles paroles de tout le monde, en l'an 2000, Bordeaux n'a pas de port de plaisance 8 . Quant aux parages de ce qu'on présente comme "port d'hivernage", les Bordelais sont honteux que des étrangers puisse les voir.
Le port de Bègles peut en tirer un juste profit… (Voir ci-dessus 24/08/00
8 ) 8
Le "canal des deux mers" comprend le "canal du midi" (XVIIe siècle, de la Méditerranée à Toulouse
{P}) et le "canal latéral à la Garonne" (XIXe siècle, de Toulouse à Castets-en-Dorthe, près de Bordeaux).]

30/08/01, voir animations-bis 8 .

17/10/01, Michel Monteil, SO:
[…] "Alidade" est une vedette destinée au service hydrographique du port. Elle succède à "Cailloc" […]
[…] A son bord, se trouve tout un équipement de sondage, de mesure des fonds, de positionnement qui sera utilisé dans l'estuaire […]. Grâce à son électronique de bord, "Alidade" […] accompagnera le travail des engins de dragage.
[…]

24/10/01, Pierre Pénin, SO:
Aujourd'hui la société de remorquage fluvial les Abeilles de Bordeaux dépose son bilan devant le tribunal de commerce de Bordeaux. 39 emplois, dont 37 de matelot, sont menacés. Mais avec l'entreprise basée à Lormont, c'est le remorquage dans la région de Bordeaux qui devient incertain: l'entreprise les Abeilles assure seule le remorquage dans le port de Bordeaux.
[…]
Ironie du sort, la structure portuaire va devoir — toujours au nom des usagers — "lancer une consultation", c'est-à-dire un appel d'offre pour prévoir l'après-Abeilles.
[…]
è

19/11/01, Catherine Darfay, SO:
Ce coup-ci, on touche au but. Le district de la pointe du Médoc aura son port de plaisance: une quinzaine de pontons et 800 anneaux vont sortir de l'eau dans l'anse de la Chambrette, sur la Commune du Verdon […]. Le tout devrait être livré en 2004.
[…]
[…] "Tout compris, un bateau représente 20 000 francs par an de dépenses sur place. Cela fera du 16 millions par an", calcule Xavier Pintat [sénateur-maire de Soulac]. "On compte sur 120 000 francs de taxe de séjour par an", renchérit Alain Martinet [maire du Verdon]. Sympa, la plaisance…

29/11/01a, Marie-Claude Aristégui, SO:
[…]
Selon les récentes conclusion du comité de pilotage
(avec les représentants de la Direction départementale de l’équipement, de la Communauté urbaine de Bordeaux, et de la ville de Bordeaux) mis en place par Christian Frémont, préfet de région, et présidé par l’ingénieur général Claude Bois, les barges qui seront utilisées [pour transporter les éléments de l’A380] passeront sans difficultés sous les arches du pont.
[…]
è

29/11/01b, SO:
Hier, le tribunal de commerce de Bordeaux n’a pas donné de décision définitive quant au sort de la société de remorquage les Abeilles Bordeaux (en dépôt de bilan depuis plus d’un mois). Pour l’heure, l’activité des remorqueurs se poursuit. Le tribunal de commerce convoquera les protagonistes du dossier le 14 janvier prochain. Les marins des Abeilles Bordeaux poursuivent sur la voie d’une reprise d’entreprise par les salariés (RES). è

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