@ccueil
TBC: Transports publics 2004-A
circulation, PDU 8
|
procédure {?}, |
index ñ
, |
plan du site Ø |
"TBC 2003" |
ï
u
ð
|
"TBC 2004-B" |
|
ê
|
|
04/01/04a, SOD, p. 15:
Un boîtier [APS] défectueux est à l'origine de la première panne dans un secteur de Cenon où l'alimentation du tramway s'effectue par le sol. Et c'est un boîtier inondé qui est responsable de la seconde, place Pey-Berland.
[Deux pannes, deux boîtiers: si l'on ne sait pas fabriquer des boîtes, il faut sous-traiter en Chine
Ces appareils réputés neufs, qu'en sera-t-il lorsqu'ils auront vieilli?
Il semble bien que ces boîtiers ne sont ni étanches ni isolés, qu'ils sont donc mal fabriqués ou/et mal conçus: aujourd'hui, l'isolement ne pose plus de problèmes avec les matériaux disponibles (on n'est plus à l'époque où les fusées américaines s'abîmaient en mer du fait de joints qui ne résistaient pas ni des DS de la belle époque qui tombaient en panne d'hydraulique sur la route et qu'on devait abandonner pendant que leurs fluides dégoulinaient
]
APS & pannes: ci-dessous 04/01/04b
04/01/04b, Benoît Meugniot, directeur Connex (recueilli par Dominique de Laage), SOD, p. 15:
Normales [les pannes d'APS], non. Même s'il s'agit d'un nouveau système sophistiqué encore jamais mis en service grandeur nature [
]. Notre clientèle n'avait pas à connaître ces déconvenues. Pour l'usager, ce n'est pas vivable de prendre le tram sans savoir s'il le conduira à destination dans les temps. Or, même si le taux de pannes a diminué ces derniers jours, il reste des inconnues. [
]. Car nous ne sommes toujours pas à l'abri d'une panne importante. [
]
Nous avons été confrontés depuis le 21 décembre à trois types de pannes, toutes caractérisées par des problèmes électriques. La première, liée à des variations d'intensité, a été résolue par la modification d'un logiciel. Une autre, portant sur le câble d'alimentation courant sous le rail central, n'est apparue qu'une fois. En réalité, nous n'en savons pas encore exactement la cause. Une malfaçon dans la réalisation de la plate-forme supportant le tram au-dessus de cette alimentation pourrait en être à l'origine. L'isolant avait probablement été touché lors de la réalisation de la plate-forme. Cela a été réparé. Souhaitons que nous ne connaîtrons pas, ailleurs, le même type de problème. La troisième panne est celle qui nous cause le plus de soucis. Elle concerne les coffrets d'alimentation électrique placés tous les 22 mètres. La chute d'objets métalliques sur les rails fait fondre certains coffrets. Cela, nous le savions. Mais nous ne nous doutions pas que cela pouvait affecter aussi la fibre optique servant de liaison de commande aux rames. Même si nous avons progressé sur ce point, nous n'avons pas encore trouvé complètement la solution. De nouveaux coffrets sont en conception. Il faudra ensuite les faire homologuer. J'ignore encore combien de temps cela prendra.
[
]
[
] Je demeure très confiant. C'était sans doute le prix à payer pour l'introduction de cette première mondiale à Bordeaux.
[Il n'est pas courant qu'un comptable de l'argent du contribuable, le maire de Bordeaux en l'occurrence, se rende compte de visu de la marche d'un chantier, ce qui fait partie de son devoir de surveillance.
On comprend la surprise du côté de Connex. On apprécie le changement d'attitude par rapport au triomphalisme cubique précédant "l'inauguration"
8
.
On apprécie l'emploi hypothétique du terme "malfaçon", et la mention de la fragilité d'un rail allergique aux détritus métalliques dans une ville peu nette par endroits.
Bien qu'on souhaite le partager, on comprend moins l'optimisme en réaction à la découverte qu'une fibre optique ne résiste pas à la chaleur d'un boîtier qui fond; et qu'une "panne importante" peut survenir du fait qu'il "reste des inconnues" et que la "conception" des appareils sur lesquels repose le nouveau système est à reprendre... Parmi ces "inconnues", des pannes aux "solutions non encore trouvées complètement" et des délais supplémentaires de longueur "ignorée".
Bref, le système est-il au point, abstraction faite d'éventuelles "malfaçons"? Dans l'affirmative, laissons faire le temps et espérons des dédommagements pour retards 8
.
Un fait demeure, têtu: même si tout marche parfaitement à partir du 5 janvier (par enchantement, dirait-on), les ennuis survenus avant cette date ne s'expliqueront pas par le seul alibi de la nouveauté du principe, mais par la qualité et le choix des matériaux et de leur mise en uvre.
Devinette: soit un Bordelais envisageant ces jours-ci de se faire installer un tramway personnel dans son parc privatif (comme d'autres, une fontaine), où va-t-il le commander?]
APS
è
malfaçons è
06/01/04a ci-dessous
06/01/04a, SO, p. 2-2):
Juppé s'étonne: Il se demande comment Alstom, après avoir construit 500 rames de Citadis, ne sait pas encore régler à l'avance les haut-parleurs intérieurs.
matériel: 08/01/04a, ci-dessous; Alstom è
08/01/04a, SO, p. 2-10):
[
] Douze rames ont été mises en service au lieu des vingt et une prévues en raison d'un niveau de charge des batteries trop élevé. [
] La société Alstom a identifié le dysfonctionnement et procédera, dans les prochains jours, au réglage des paramètres concernés sur les chargeurs de l'ensemble des rames.
[
]
[Ces Alstom, tout de même, ils en apprennent des choses à Bordeaux!]
matériel
è
08/01/04b, Alain Cazabonne, délégué au tram (cité par Benoît Lasserre), SO, p. 2-11):
[
]
[Pour l'ouverture différée des lignes B et C] Nous aurons d'autant moins le droit à l'erreur que la mise en service des lignes B et C coïncidera avec la restructuration du réseau de bus et qu'il sera quasiment impossible de proposer des bus de substitution comme c'est le cas avec la ligne A.
Au départ, ce sont les techniciens d'Alstom qui nous le demandent [de reporter l'ouverture des lignes B et C]. Ils nous ont expliqué qu'ils allaient recevoir vers le mois de mai une nouvelle génération de boîtiers électriques [d'APS], dite H, pour l'alimentation par le sol, et que la mise en service pourrait être décalée en juin. Pour nous, c'était bien sûr hors de question. Nous leur avons donc demandé de démarrer l'exploitation des lignes B et C avec les boîtiers actuels, dits G, qui sont' fiables à 95%, et de les changer de nuit, par les boîtiers H dès qu'ils les recevraient.
[
]
De toute façon, Alstom est aussi condamné à réussir dans la mesure où il s'agit d'une entreprise et qu'elle compte vendre le tramway APS à d'autres villes.
Cela dit, il ne faut pas oublier non plus qu'Alstom et Connex étaient d'accord pour la date du 21 décembre en nous assurant que tout serait techniquement prêt pour la mise en service commerciale 8
. Etre prêt n'écartait pas la possibilité de quelques avaries mais pas de l'ampleur de celles que nous avons connues.
[
]
Alstom
è
APS: 09/01/04, ci-dessous
09/01/04, Denis Lherm, SO, p. 2-2:
[
]
Néanmoins, la vie du tram continue d'être empoisonnée par des pépins techniques. Des problèmes de patins électriques, de feux mal réglés, de freins qui se bloquent ou de bouts de fer qui font disjoncter l'installation
Des incidents divers que la CUB présente comme des dysfonctionnements mineurs, mais qui suffisent tout de même à paralyser le système. Si leur persistance n'est pas jugée inquiétante par les techniciens, elle alimente une forme de méfiance chez les usagers. En demandant à ses contrôleurs d'oublier un peu le tram, l'exploitant Connex le reconnaît implicitement.
[
] le conducteur d'une rame a oublié de relever le patin permettant de capter l'alimentation électrique par le sol, alors qu'il abordait le secteur en alimentation aérienne. Un oubli tout bête, mais qui a entraîné l'immobilisation de la rame, son remorquage pour réparation et une longue interruption du réseau.
Où l'on découvre qu'Alstom, le constructeur des rames, n'a pas pensé à mettre un système d'alerte empêchant que la rame ne démarre avec un patin abaissé là où il doit être relevé. Hier, le directeur de Connex, Benoît Meugniot, a indiqué à Alstom qu'il serait urgent d'y songer. De la même manière, on n'a pas pensé non plus à mettre sous les rames un balai permettant d'évacuer tout objet métallique traînant sur le rail d'alimentation électrique. Résultat: un méga-court-circuit et trois fois deux heures de pannes le jour de l'inauguration.
[
] Au vu des conséquences, il est étonnant que le constructeur n'ait pas prévu ce genre d'incident. D'autant que la "châtaigne" électrique a littéralement détruit les coffrets d'alimentation (APS], alors qu'ils auraient dû simplement disjoncter.
[
] les rames ne sont pas équipées d'avertisseur sonore au moment de la fermeture des portes. Fin décembre, un homme de 42 ans s'est ainsi retrouvé au tapis (avec une sérieuse, blessure au rachis) [
]. Alstom indique que nombre de dysfonctionnements ne sont pas prévisibles avant la mise en service réelle. Mais lundi dernier, Alain Juppé a été le premier à s'étonner qu'après avoir livré 500 rames du modèle Citadis (celui qui équipe Bordeaux), Alstom propose un matériel qui semble à peine sorti du rodage.
[Les nouvelles du tram pour l'instant sont surtout celles de ses "pépins". Chacun se demande si ses concepteurs vont arriver à le mettre au point comme est supposée l'être une machine à la livraison.
Avec ses lacunes impensables, ses défauts nombreux et lourds, ce matériel fait penser à un brouillon (de 700 milliards anciens
).
Est-ce le devoir de réserve qui étouffe les plaintes? Ou l'espoir que le tramway va se mettre au point tout de suite? Ou la crainte de décourager les passagers?
Vu l'ampleur de l'incroyable et inattendu ratage de cette mise en service, les acteurs, en cette période de prédictions, attachent-ils une valeur symbolique à ce fiasco qualifié de pépin, litote qui n'a rien d'un euphémisme?]
matériel: 10/01/04, ci-dessous
APS: 14/10/04, ci-dessous
10/01/04, SO, p. 2-9:
Cérémonie des vux à la presse, hier, dans les salons de la mairie. [
] Alain Juppé a une nouvelle fois exprimé sa surprise concernant les rames Citadis d'Alstom, livrées à 500 exemplaires mais qui ont toujours besoin d'un "déverminage", terme technique qui signifie élimination progressive des pannes et pépins techniques.
[
]
[Depuis combien de temps Alstom travaille-t-il sur les plans du tram de Bordeaux, puis sur le matériel même qu'il dit avoir testé? Combien de temps a-t-il passé sur les 500 rames livrées ailleurs? Avec quels résultats qualitatifs aux livraisons? Ou bien les rames de Bordeaux ne ressemblent à aucune autre ou bien Alstom est amnésique et n'a pas d'archives. La concurrence existe bien. L'usager-contribualble-électeur se demande.]
APS & matériel: 14/10/04, ci-dessous
Alstom
è
14/01/04 (mercredi), Benoît Lasserre, SO, p. 2-24:
[
] Avec deux sérieuses interruptions de service pour les deux premiers jours [de la semaine], lundi, c'est entre 17 heures et 19 heures, soit l'heure de pointe du soir, qu'une rame a provoqué un court-circuit sur le cours Alsace-et-Lorraine, à hauteur de la rue de Cheverus.
Si la cause de l'incident n'est pas déterminée à 100%, il semble que ce soit un soufflet de la rame qui, sous le poids des voyageurs, ait frotté le rail d'alimentation [APS] par le sol.
Un problème qui s'était déjà posé au lendemain de l'inauguration du tram. "Il y a dans le soufflet une partie en aluminium que nous allons enduire avec un joint isolant", explique François Saglier, chef de la mission tramway à la CUB. [
].
Hier, c'est après l'heure de pointe du matin qu'une rame a joué un mauvais tour aux techniciens.
Elle était victime d'un défaut fugitif, précise François Saglier. [
]
Estimant que l'anomalie a disparu, le poste de commande à La Bastide décide de rapatrier la rame aux ateliers. Première malchance, elle, retombe en panne. [
]
Peu après la station Porte de Bourgogne, dans le virage qui monte vers le pont de pierre, la 302 cale sous l'effort. Il faut donc se résigner à utiliser le véhicule rail-route pour ramener les rames à l'atelier-dépôt. Moralité: le service n'est redevenu vraiment normal qu'au bout de trois heures [
].
[Grâce au véhicule rail-route, le matériel roulant peut rouler (vers l'atelier). L'innovation, c'est qu'une machine déjà "construite à 500 exemplaires" tombe en panne comme un prototype bâclé.
Ces débuts pèseront-ils sur la suite, après mises au point éventuelles enfin achevées?]
APS & matériel: 15/10/04, ci-dessous
15/01/04, Denis Lherm, SO, p. 2-14:
[
]
Par trois fois, hier, [les usagers] ont dû descendre des rames et poursuivre leur chemin à pied ou dans les bus de substitution [
].
[
]
[
] Connex indiquait hier soir qu'à chaque fois ce sont les désormais tristement célèbres boîtiers d'alimentation électrique par le sol [APS] qui ont lâché.
[
]
Le tram n'a jamais aussi bien marché que la semaine dernière, qui a été froide et relativement sèche.
Et les pannes de boîtiers sont revenues avec la pluie.
Le constructeur des boîtiers, Innorail (filiale d'Alstom), réfute cette corrélation, indiquant que les boîtiers sont étanches.
Pourtant, on doit noter que, jusqu'à présent, les pannes et la pluie sont allées de pair.
APS: 16/01/04, ci-dessous
16/01/04, Denis Lherm, SO, p. 2-7:
Le constructeur du tramway, Alstom, a reconnu pour la première fois, hier, qu'il pouvait y avoir un lien entre la météo et les pannes du tram. [
] Le constructeur soutenait au contraire que les boîtiers d'alimentation électrique par le sol, à l'origine de la majorité des pannes, étalent totalement étanches. Donc insensibles aux phénomènes météorologiques.
[
]
Depuis la mise en service du tramway, le 21 décembre dernier, les pannes ont toujours été plus nombreuses les jours de pluie. [
]
[
]
Alstom a répondu que [
] il est impossible de recréer sur les voies d'essai les conditions réelles rencontrées dans les rues de Bordeaux.
En l'occurrence, ce sont les secteurs où la plate-forme est recouverte de pavés qui génèrent le plus d'incidents. [
]
[
] Certains boîtiers présentent des défauts d'étanchéité. Une nouvelle génération de boîtiers est attendue pour le mois de mars. "En attendant, avoue Alstom, il va falloir vivre avec ce risque de pannes."
[
] Alstom n'excluait pas hier qu'un arc électrique puisse se produire par temps humide sans aucun contact entre la rame et le rail. Il suffit que la rame chargée passe à deux centimètres du rail électrique pour que l'arc soit possible. Pas très rassurant. Alstom précise toutefois que jusqu'à ce jour, ''il n'y a jamais eu le moindre problème engageant la sécurité" et que c'est justement parce que la sécurité fonctionne bien que les coupures sont si nombreuses.
APS & Alstom: 17/01/04, ci-dessous
17/01/04, Benoît Lasserre, SO, p. 2-7:
[
] Alain Juppé ne veut plus se risquer à communiquer une date précise sur l'ouverture des lignes B et C. Et, à observer les mimiques du président de la communauté urbaine hier matin lors du point presse qui précède la séance publique, on sent bien qu'Alain Juppé se lasse un peu des explications des techniciens.
Exemple avec cette phrase lancée sèchement à François Saglier, le chef de la Mission tramway. "Je vous laisse expliquer la différence entre vos boîtiers électriques G et H (de l'APS], moi ce que je vois, c'est qu'ils ne sont pas étanches." Et s'il comprend les pépins liés à l'alimentation électrique, Alain Juppé continue de se dire "perplexe" face aux problèmes du matériel roulant. "alors qu'Alstom a déjà construit plus de 500 rames." François Saglier a amorcé une réponse, mais, devant le visage de son patron, il a préféré rester silencieux.
[
]
Enfin, en commentant le tableau de bord du tramway avec le vice-président en charge du dossier, Alain Cazabonne, et en constatant que l'alimentation par le sol coûte quatre fois plus cher que la ligne aérienne, Alain Juppé s'est demandé s'il ne faudrait pas revoir à la baisse le kilométrage d'APS sur la deuxième phase. Vu les circonstances, on croirait presque que le président de la CUB songe à ouvrir le parapluie.
[On le comprend
Dommage que son idée de supprimer les fils disgracieux soit gâtée par une mise au point, une fabrication et une installation laissant à désirer. Et il peut être "perplexe face aux problèmes du matériel roulant": le carrosse de Cendrillon est-il en train de se révéler une citrouille?]
matériel
è
saglier è
APS è
18/01/04, SOD, p. 18:
Le tramway a connu hier [samedi] son premier accident [le 17/01] de la circulation depuis sa mise en service [21 déc. 2003]. L'accident s'est produit à Cenon [
]. Selon le témoignage d'une personne présente dans le tram à ce moment-là, vers 16h30, une voiture [
] a coupé les voies du tram [
]. La conductrice du tramway a eu le temps de freiner, mais pas de stopper la rame, qui est venue percuter la voiture sur l'aile arrière gauche. Les deux véhicules ont été légèrement endommagés. La rame a été reconduite à l'atelier-dépôt de La Bastide, sans voyageurs à son bord.
[En fait le deuxième accident: avant cette mise en service à caution, un accident typique à ne pas oublier
8
. Un "site propre" (un vrai, pas un de nom 8
) est le seul argument qui aurait justifié un tramway §. Considérant le peu de rotations dans ce mois, sur une ligne A unique et tronquée, doit-on voir cet accident comme une maladresse de jeunesse ou comme le premier d'une habitude résultant d'une conception accidentogène dans un contexte d'indiscipline héréditaire?
Le tram tient déjà ses promesses dans le domaine de la maniabilité: autorail, il freine sans s'arrêter contrairement à un bus.]
accidents
è
19/01/04, Denis Lherm, SO, p. 2-24:
[
] Une grosse panne est intervenue samedi après-midi [le 17/01], comme d'habitude dans le secteur Sainte-Catherine. Selon l'exploitant du réseau, Connex, plusieurs boîtiers d'alimentation électrique par le sol [APS] ont rendu l'âme; entraînant l'interruption du service entre la station Sainte-Catherine (cours d'Alsace-et-Lorraine) et le terminus de Mériadeck. L'incident à demandé beaucoup de temps aux réparateurs [
]
[
]
APS
è
20/01/04, Claude Garnier, SO, p. 2-24:
[
] en cette journée de lundi [hier, 19/10], il s'est agi d'un incident qu'elle [Connex] a déjà connu trois fois au cours des dernières semaines [
].
[
] le conducteur a oublié de relever le patin permettant de capter l'alimentation électrique par le sol, [
]. Or, un patin endommagé et la rame ne peut pas repartir
Un oubli, ça peut arriver et ça arrive, la preuve, mais cela fait désordre. La rame a donc été immobilisée et il aura fallu compter avec une réparation de fortune sur place avant de remorquer l'ensemble jusqu'au dépôt.
[
]
On a déjà évoqué le problème: Alstom, le constructeur des rames, n'a pas pensé à mettre un système d'alerte empêchant que la rame démarre avec un patin abaissé là où il doit être relevé. Un signal optique ou sonore à l'intention du conducteur, ou mieux encore, l'impossibilité pour celui-ci de mettre son tram en mouvement s'il n'a pas effectué la manuvre de relevage, ces solutions sont à l'étude. Vu que les incidents découlant de ces manuvres ont tendance à se multiplier, le plus tôt sera le mieux.
Un malheur n'arrivant jamais seul, peu avant, une rame a eu un accrochage avec une voiture à hauteur de la station Jean-Jaurès. Cela n'a occasionné que de légers dégâts matériels, mais l'incident s'est là aussi accompagné de retards sur la ligne.
[En tant que contribuable, on ne sait quoi admirer le plus: la pédagogie du recyclage, l'aptitude des recyclés, la conception du matériel, le choix de ce dernier. Sans compter la trouvaille qu'on présente administrativement comme site propre
8
§: attend-on un plus grave accident pour réagir? 8
]
matériel: 23/01/04, ci-dessous
23/01/04, SO, p. 2-5:
Troisième accident hier [jeudi], avec une collision voiture-tram cours d'Alsace et Lorraine. Dégâts matériels uniquement. Par ailleurs, le tram n'a roulé qu'à partir de 5h30 en raison de travaux entre Stalingrad et Mériadeck.
collision
è
29/01/04, Denis Lherm, SO, p. 2-5:
Le système d'alimentation électrique du tramway par le sol (APS) va peut-être faire les frais des débuts chaotiques [
].
[
] il est probable que les 4 kilomètres d'APS prévus en deuxième phase ne seront pas réalisés en totalité. [
]
Le prix de l'APS semble bien au cur du problème. Récemment, Alstom a chiffré à 2,9 millions d'euros le coût de l'APS sur le tronçon en cours de construction entre Mériadeck et l'hôpital Pellegrin. Surprise de la CUB, qui s'attendait à une facture de seulement 1,2 million d'euros. Les deux parties ont finalement transigé à 1,7 million d'euros, mais le mal était fait: dans l'esprit des élus, APS est synonyme d'inflation. [
]
A Pessac, on indique que la priorité, "c'est que le calendrier du tram soit tenu, avec une arrivée en centre-ville en 2007, [
]. Pour cela, s'il faut faire l'économie de l'APS, on s'en passera".
Même discours à Mérignac [
].
La situation est embarrassante pour Alstom qui veut faire de Bordeaux sa vitrine pour vendre l'APS dans d'autres agglomérations.
[
]
[Sacré culot, nous faire subir les essais et mises au point mériterait la gratuité de leur machin APS dont Bordeaux aurait pu faire la pub. Au lieu de cela, il veut nous flanquer un coup de barre!
En face de ce que l'on sait, maintenant, quel élu va risquer pour l'instant l'argent de ses électeurs, et son prestige, avec Alstom? Mais:
S'il fonctionne comme prévu, le tram sans fil imaginé par Alstom pour Bordeaux sera une énorme vitrine commerciale pour le constructeur. Plusieurs villes de France observent attentivement, tout comme Singapour ou Florence. [
] (SO, 30/09/03)
8
]
APS
è
03/02/04, Christine Morice, SO, p. 2-5:
Il s'agit du premier accident grave mettant en cause le tramway de Bordeaux en circulation depuis le 21 décembre. Hier, peu après 17h30, le pilote d'un scooter qui roulait en direction du centre-ville a trouvé la mort après avoir été heurté par le tramway, sur le pont de pierre.
[
] le cyclomotoriste a voulu doubler les véhicules qui avançaient au pas sur le pont, à l'heure de la débauche. Pour cela, il est monté sur les voies du tramway, sans s'apercevoir, sans doute, qu'une rame arrivait.
[
]
Les Bordelais regroupés sur le pont de pierre n'en finissaient pas de commenter l'événement. "Ce type d'accident risque de se reproduire, c'est évident puisque les voitures ne disposent que d'une seule voie de circulation dans chaque sens. Automatiquement les deux-roues veulent doubler", disaient une dame.
[
] Malgré le déclenchement du freinage d'urgence, par le conducteur du tramway, la collision n'a pas pu être évitée. Les occupants de la rame ont dû poursuivre leur route à pied, tandis que la circulation était bloquée pour les voitures (en direction du centre) et les tramways (dans les deux sens de Stalingrad à Mériadeck). [
]
[On se rappelle la force avec laquelle une grande partie des Bordelais recommandaient, tant qu'à faire un tramway, de construire une "passerelle tramway en amont du pont de pierre"
8
pour éviter ce gendre "d'accident grave", qui "risque se reproduire".
C'est le premier accident mortel: il s'en produira d'autres, bien que le tram soit présenté comme un monstre de sécurité. Cp.
8
]
2e mort par le tram
è
accident: 04/02/04, ci-dessous
04/02/04, Denis Lherm, SO, p. 2-8:
L'accident mortel survenu lundi soir sur le pont de pierre entre le tramway et un cyclomotoriste illustre de manière brutale que la cohabitation entre les rames et les autres usagers de la rue peut vite tourner au drame! Rappelons que, selon les éléments recueillis sur place, le conducteur du scooter a été percuté par une rame circulant dans le même sens que lui, alors qu'il venait de monter sur la plate-forme du tramway pour remonter la file de voitures. Maintenant que le tramway roule, il faut d'urgence réapprendre à circuler avec lui.
[
]
[
] Seul hic, le tram mélange deux univers: la signalisation routière classique et la signalisation ferroviaire. Ce qui ne facilite peut-être pas la lisibilité.
[
]
Enfin, rappelons que la Communauté urbaine a choisi de mélanger le plus souvent possible le tramway au reste de la circulation. Cours d'AIsace-et-Lorraine, la plate-forme n'est surélevée que de 6cm (justement pour permettre aux voitures de doubler un livreur à l'arrêt). Cours de l'Intendance, les rails sont au niveau de la chaussée. Ce qui implique qu'il faut redoubler de prudence.
[Chaban savait que "Bordeaux n'est pas structuré pour un tramway." Qu'il se soit trompé parfois n'empêche pas qu'il ait pu avoir raison par ailleurs. S'il voyait aujourd'hui la "place du pont" et le cours de l'Intendance, par exemple, il serait pétrifié, minéralisé. Et s'il avait appris cet accident, il aurait dit que "la cohabitation entre les rames et les autres usagers de la rue peut vite tourner au drame." On s'en doutait. Culpabiliser les victimes n'arrivera pas à les effacer ni à corriger les erreurs de pensée flagrantes.]
La compassion de Juppé
:
Alain Juppé a fait part hier de son émotion suite au décès de Bernard Sainz, lundi sur le pont de pierre. Le président de la CUB se dit "navré des circonstances de cette collision mortelle" et témoigne "très sincèrement (
) sa compassion à la famille et aux proches de la victime."
["Ça lui fait une belle jambe". Il aurait préféré que le tram fonce sur la passerelle plutôt que sur le pont de pierre historique. La victime était-elle favorable au tram?]
accident: 06/02/04, ci-dessous
06/02/04, SO, p. 2-6:
Suite à l'accident mortel sur je pont de pierre, Alstom a diffusé les chiffres relatifs au freinage de la rame. Le tram roulait à 54 km/h (maximum autorisé sur le pont: 60km/h) au moment où le scooter a fait irruption sur la plate-forme. Il lui a fallu 38 mètres et 4 secondes pour s'arrêter.
accident
è
07/02/04, SO, p. 2-7:
Hier à 6 heures, une rame de tramway circulant en direction de Bordeaux s'est retrouvée sur la voie de dégagement menant vers le dépôt de la Bastide. Une erreur d'aiguillage qui a dû surprendre les passagers mais qui a surtout provoqué de nombreuses perturbations.
12/02/04, Denis Lherm, SO, p. 2-7:
[
]
[
] "Aujourd'hui, [explique Mehdi Bouderba,] même si les choses se mettent en place, on voit que piétons et voitures n'ont pas vraiment intégré le tram. Le plus stressant, c'est entre les quais et la mairie, avec des piétons, des vélos, des rues qui débouchent directement sur les rails
[
] Il faudra au moins un an avant que les habitudes soient prises".
[
] "Même à Nantes, où le tram roule depuis vingt ans, il y a des accidents mortels trois fois par an. En général, cela concerne des non-Nantais qui ne sont pas habitués au tram".
[
]
[
] les accidents semblent vouloir prendre le relais [des pannes]. Une nouvelle collision voiture-tram s'est produite hier sur [
] l'avenue Thiers [
]. Un réseau de bus de substitution a été mis en place.
[Vous avez dit "dangereux"?
Bizarre (que vous ne le disiez que maintenant
) C'était prévisible, surtout avec un tel réseau
Mais vous êtes couvert, vous avez vos bus de substitution remboursés Sécu!
]
accident
è
19/02/04, Denis Lherm, SO, p. 2-9:
[
]
[
] l'incident de mardi [17 a] été provoqué par [
] un problème de moteur. L'un des six moteurs de la rame s'est bloqué tout seul. Et comme les moteurs sont en prise directe sur les moyeux, sans possibilité de débrayer, les roues se bloquent si les moteurs ne tournent plus. [
] il n'était pas question de remorquer jusqu'au dépôt de La Bastide une rame avec des roues bloquées. C'est techniquement possible, mais au prix d'une grosse détérioration des rails.
La rame devait donc être débloquée sur place [
]. Une intervention complexe car il faut soulever la rame et démonter le moteur pour décoincer les roue. L'industriel ajoute que ce type d'incident, probablement lié à un défaut de fabrication, est rarissime. [
]
[Au moins, une certaine variété émane dans la saga des malfaçons. Le gag du moteur bloqué, fallait le faire! Le fournisseur rassure les contribuables: cette variante colossale de pépin est "rarissime". Qu'est-ce que Alstom sait faire encore? On peut remercier ceux qui ont fait "le bon choix". Voulaient-ils nous prouver que, sans le bus, le tram est impensable? Gagné!]
malfaçon
è
matériel
è
24/02/04, Denis Lherm, SO, p. 2-8:
Le terrain perdu par le commerce du centre-ville lors des travaux du tramway n'a pas été récupéré comme par magie avec la mise en route de celui-ci. Le tram roule, mais c'est moins vrai pour les affaires. Selon la Fédération du commerce bordelais (émanation de la chambre de commerce), les commerces situés le long de la ligne A, la seule en service pour le moment, ont perdu 20% de chiffre d'affaires. Et pour elles, il faut vite partir à la reconquête du client perdu.
[Il n'était pas illégal de croire au Père Noël (ni de faire croire qu'on y croit)
R21. Il n'était pas interdit non plus de tirer les leçons d'expériences connues: il n'était pas déplacé de prévoir le prévisible. Que serait-il arrivé à St-Michel si les Maghrébins n'avaient pas comblé les vides après les travaux et le "remodelage" du square 8
?
Cette pancarte {P}, vite retirée, rappelait inutilement qu'on a joué aux apprentis sorciers: on sait qu'il est difficile, aux marchands et aux chalands, de quitter le confort des centres commerciaux périphériques, et de leurs parkings, pour une grisaille désertée, attristante, quasi interdite aux voitures
De même, après avoir flâné sur les trottoirs confortables du cours de l'Intendance d'antan, qui va se balader sur les nouveaux trottoirs rikiki, au risque de se faire écraser par un autorail zigzaguant sur une chaussée noire transformée en chemin de fer pour TER? {P}
"Et puis c'est gai
" (Jean Gabin, dans La Grande illusion.)
On préférera la rue Porte-Dijeaux, sans tramway.
La seule façon de capter le client, c'est de ne pas le chasser.]
matériel
è
commerce è
27/02/04, Denis Lherm, SO, p. 2-28:
Le tramway de Bordeaux a connu un incident technique hier, après une longue période sans panne grave. Un court-circuit s'est produit sur le câble principal d'alimentation électrique, entraînant une interruption du service de 9 h 50 à 12 h 50 entre la place de Stalingrad et la rue Sainte-Catherine. [
] Lors des nombreuses pannes [
] Alstom avait découvert que le câble principal d'alimentation logé dans le sol avait sans doute été endommagé au montage.
Un renforcement de son isolation a été décidé pour éviter de nouveau courts-circuits, comme celui qui s'est produit hier. [
] Il faut noter que ces travaux entraîneront un arrêt du service dès 22 heures, au lieu de 1 heure du matin normalement. [
]
[Simple confirmation
§.]
matériel
è
02/03/04, Jacques Ripoche, SO, p. 2-11:
On appelle ça "les travaux concomitants". Sous ce vocable quelque peu abscons, sont rangés "des travaux menés par le service des grands travaux de la Communauté urbaine qui participent à l'amélioration de l'espace public le long du tracé du tramway". C'est à ce titre, par exemple, qu'ont été financés (sur une enveloppe hors tram); les aménagements de la place Pey-Berland et de la place de la Victoire, à Bordeaux, dans le cadre de la première phase.
La seconde phase se profile et concerne Mérignac au premier chef. Dans un premier temps, une somme de 3,9 millions d'euros [= 25,6 millions de francs nouveaux = 2,56 milliards anciens] avait été accordée en vue, entre autres, de réaménager le square Maréchal-Leclerc, de créer une voie nouvelle derrière la médiathèque ou de réaménager en zone 30 l'avenue de Verdun et l'avenue de la Libération.
[
]
[
] Michel Sainte-Marie l'avait écrit à Alain Juppé en novembre dernier en lui dressant la liste des travaux qu'il souhaite voir ajouter à la liste initiale.
[
]
L'ensemble de ces opérations représente environ 3 millions d'euros [= 2 milliards anciens] et n'inclut pas le réaménagement de l'avenue de Belfort (jusqu'à la rue des Vosges) sollicité par ailleurs en raison de la modification du carrefour des Quatre-Chemins.
[
] la ville de Mérignac demande également le financement complet par la CUB du réaménagement des avenues de Verdun et de la libération qui n'est jusqu'à présent accordé qu'à hauteur de 60%.
[
]
[Ces deux "lots" supplémentaires, avec les imprévus prévisibles, ne tendent que vers 1% du devis du tram proprement dit, sauf erreur, qui bat le record à 700 milliards anciens (prix avancé pour le grand contournement, sauf erreur).
Un tramway consensuel s'il en fut. Comme répété: "Le tramway ne coûtera pas un sou aux Bordelais."
S'il arrivait, ce que personne ne souhaite, que le tramway ("un tracé très politique") se révèle une erreur comme on en fait tant en politique, avec quel budget la corriger? Autrefois, les recrues apprenaient au régiment les avantages du "chemin de replis", que seul permet un réseau de bus intelligent.
8
, 8
, 8
]
04/03/04, Denis Lherm, SO, p. 2-8:
Le tramway fonctionne de mieux en mieux. Un signe? La Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) a annoncé hier la suppression du point presse hebdomadaire institué début janvier pour renseigner au mieux les journalistes sur un fonctionnement alors très chaotique. [
]
[
]
[Mais que le lecteur se rassure, car, le jour où il lira ces lignes, le tram sera en panne comme à son habitude. Et pire!
Le "point presse" doit suffire pour rassurer les usagers-contribuables-électecteurs patients: silence radio.]
05/03/04, ci-dessous
05/03/04, Denis Lherm, SO, p. 2-7:
[
]
Retour sur une "très dure "journée" [jeudi 4], selon l'expression d'un cadre de Connex. Elle a commencé la veille en fait. Mercredi, tôt le matin, on découvre que le couvercle d'un coffret d'alimentation électrique par le sol (APS) a été ouvert sur le pont de pierre. Fait troublant, il porte des traces d'effraction. [
]
Hier matin, vers 5h29, une coupure de courant est détectée sur le pont de pierre. Les agents de Connex se rendent sur place et découvrent à nouveau un couvercle ouvert et déposé sur le rail électrique, non loin du coffret fracturé la veille. [
]
Deux heures plus tard, deux rames endommagent leur patin d'APS sur le pont de pierre. Stupeur des agents de Connex, car c'est le couvercle du coffret suspect de la veille qui a touché le patin. La série noire continue. Une erreur de manipulation propage l'incident électrique, jusque alors localisé sur le pont de pierre, jusqu'à la station Galin, au milieu de l'avenue Thiers. Au fil des heures, les techniciens d'Alstom constatent qu'au-delà des coffrets fracturés, il y a plus grave: le câble principal d'alimentation est lui aussi sujet aux pannes.
[
]
[
] La remise en service intervient à 17 heures
pour quelques secondes seulement. Une nouvelle coupure de courant neutralise le réseau de Mériadeck jusqu'à Galin.
[
]
[Cette APS à l'instar des boîtes d'entrée de gaz posées aux façades des maisons présentée comme sécuritaire, semble à la merci de tout vandale diplômé.
Une "très dure journée" pour la Connex. Un très dur contrat aussi?
On ferait tout pour nous faire regretter le bus...]
APS: 06/03/04, ci-dessous
06/03/04, Denis Lherm, SO, p. 2-8:
Le pont de pierre est en train de devenir la bête noire du tramway. Les courts-circuits se sont multipliés hier, comme la veille, et c'est à chaque fois là qu'ils se sont produits. Après une journée de jeudi marquée par une succession d'incidents, la galère s'est poursuivie, hier, pour les usagers. [
] ils n'auront pu prendre le tram que durant 3h30.
[
]
Cette fois-ci, devant l'ampleur du problème, l'exploitant Connex et la Communauté urbaine (CUB) ont décidé de ne pas remettre le tram en route de toute la journée. [
]
On connaît mieux aujourd'hui l'origine des pannes. Selon la Mission tramway, les actes de vandalisme de jeudi et les problèmes de courts-circuits sur le câble principal doivent être dissociés. Hier, les incidents ont exclusivement eu pour origine les défauts d'isolation du câble. [
]
C'est sur ce câble que les courts-circuits se produisent, toujours au même endroit, quand il fait un coude pour rejoindre un boîtier [d'APS]. Un passage au microscope a révélé des microfissures de la gaine d'isolation.
[
]
[
] On peut par exemple se demander si Innorail, qui a conçu et posé le système d'alimentation électrique par le sol, n'aurait pas sous-estimé les difficultés.
[
]
[Quelles qu'en soient les raisons et les genres, on trouve aussi des malfaçons.
APS: 09/03/04, ci-dessous
09/03/04, SO, p. 2-6:
[
]
Dimanche, la mise en service a été retardée [
] à cause d'un problème de tension électrique sur le pont de pierre. Même scénario hier, [
] suite à un défaut de boîtiers sur le pont.
Dans l'après-midi, une collision tram-voiture s'est produite avenue Thiers, au niveau de la rue Galin. Selon la Connex, la voiture a franchi la plate-forme de tram sur la mauvaise voie de tourne-à-gauche. Il y a eu seulement des dégâts matériels.
[
] les microfissures dans le câble principal d'alimentation électrique [
sont dus
] "aux conditions d'exécution d'un ensemble de travaux sur ce site, travaux de voirie compris".
[
] Innorail a fait appel aux services d'EDF dès le début de la réalisation de l'alimentation par le sol [APS] "pour s'entourer d'un maximum de garanties" et pas seulement pour se faire conseiller dans le règlement récent des difficultés sur le pont.
[Par nombre de points dangereux (mal pensés?), ce tramway se révèle "accidentogène". Est-on réduit à attendre, comme "un fait accompli futur", le deuxième mort sur un site qui n'a rien de propre? Les accidents déjà observés prouvent qu'il est facile d'en créer. Le cours de l'Intendance
{P}, les carrefours, les croisements, etc. sont dangereux
Par ailleurs, des pannes sont dues aux travaux de construction de la plate-forme et à leur coordination. 8
Il est aussi curieux qu'un "maximum de garanties" produise tant de pannes.]
collision
è
APS; malfaçon; matériel; blocage tram: 11/03/04, ci-dessous
11/03/04, SO, p. 2-9:
Le tramway a connu un nouveau problème d'alimentation électrique, hier, avec le dysfonctionnement d'un boîtier [d'APS] sur le pont de pierre. [
].
Par ailleurs, le trafic a également été interrompu [
] par suite de l'occupation des voies par des manifestants R22 è
, au pied du tribunal de grande instance [
]
blocage tram
è
APS, malfaçon, matériel: 12/03/04, ci-dessous
12/03/04, SO, p. 2-9:
Le tramway en lui-même a encore été victime de pannes à répétition. Hier matin, [
].
[
] en fin d'après-midi, le tramway étant perturbé par des microcoupures de l'alimentation électrique [APS].
[Sans les inévitables "bus de substitution", le tram ne serait pas viable. Ils doublent le tramway et leur coût (personnel, matériel, consommables
) aggrave considérablement le déficit d'exploitation. Qui le paie puisque : "Le tramway ne coûtera pas un sou aux Bordelais"?
Ces "substituts" roulent depuis le 21 décembre 2003 et ce n'est pas fini: ensuite, les lendemains qui chantent?
En attendant, on ne cite pas de chiffres (car le point presse est inutile) mais, déjà, on imagine des économies, après les gaspillages.
APS, pannes: 13/03/04, ci-dessous
13/03/04, SO, p. 2-9:
L'exploitation du tramway a été interrompue hier pendant quatre heures [
]. En cause, deux inondations [
] causées par l'obturation de conduits d'évacuation des eaux sur la plate-forme du tram. [
] sur les portions en alimentation électrique par le sol, les rames ne doivent pas rouler si les voies sont recouvertes par plus de 1 centimètre d'eau. Ce qui risque d'être pénalisant dans les régions à climat océanique
[
]
[Rassurant: quand les malfaçons ne sont pas concernées, les limitations prennent le relais.]
APS, malfaçon, matériel
è
20/03/04, SO, p. 2-9:
[
] C'est une voiture n'ayant pas respecté la signalisation donnant priorité au tramway qui est entrée en collision avec ce dernier au rond-point de Cavailhes, juste avant la station Buttinière dans le sens Lormont-Bordeaux.
L'exploitation a été interrompue sur l'antenne Lauriers [
] A noter que la manifestation des chercheurs à Mériadeck [
] a également provoqué quelques retards sur les horaires. (SO, 20/03/04, p. 2-9)
[Rassurant: quand les malfaçons et les limitations (ci-dessus, 13/03/04) ne sont pas concernées, les accidents de circulation et les manifestations prennent le relais.]
accident: 23/03/04, ci-dessous
blocage tram è
23/03/04, SO, p. 2-8:
Un petit accrochage s'est produit hier vers midi entre une rame de tram et une voiture, avenue Thiers à hauteur de la station Jean-Jaurès. Conséquence: le trafic a été interrompu durant une vingtaine de minutes. [
]
[Il est toujours difficile de dire si le territoire appartient en propre au tram, qui le sous-louerait chichement aux autres usagers, ou l'inverse. Cours de l'Intendance, rue Vital-Carles, etc. l'hésitation est permise et s'entretient par l'inconfort de la promenade hantée par le danger
{P}. Et se résout par la désertion devant l'ennemi.
Quoi de mieux qu'un métro souterrain aurait prévenu ces accidents d'interprétation (qui ont déjà tué un Bordelais).]
collision
è
26/03/04, Denis Lherm, SO, p. 2-2:
Le tramway de Bordeaux est dans le flou, au moment où la Communauté urbaine (CUB) s'apprête à prendre sa décision quant à la date d'ouverture des lignes B et C. La mise en service de la ligne A, le 21 décembre dernier, et les semaines qui avaient suivi, avaient été marquées par de très nombreuses pannes. A l'inverse, le mois de février, sans incident majeur [
]. Mais en mars, les pannes sont revenues en force.
La dernière en date remonte à hier, avec une coupure de courant sur le pont de pierre [
] de 14 heures à 18 heures. Selon la Mission tramway, un court-circuit s'est produit sur le câble principal d'alimentation électrique [APS]. L'incident aurait été causé par une pièce métallique mal posée lors d'une intervention antérieure. Alstom indiquait hier soir que cet incident ne remet pas en cause les qualités du système.
[
]
[Toujours les malfaçons
]
pannes, malfaçons
è
APS, matériel: 27/03/04, ci-dessous
27/03/04, Denis Lherm, SO, p. 2-3:
[
]
[
] les pannes [
] majoritairement concentrées sur le système innovant d'alimentation électrique par le sol (APS), ont révélé une fiabilité technique trop aléatoire. [
]
Sur un tronçon en APS dans le centre de Talence, les courts-circuits se multiplient, sans que les équipes d'Alstom ne parviennent à trouver le remède. il semble que l'origine de ces pannes soit la même que sur le pont de pierre: des eaux résiduelles très corrosives qui attaquent l'isolation du câble principal d'alimentation électrique. [
] En revanche, les tronçons de la rive droite équipés en APS ne sont pas sujets aux mêmes dysfonctionnements. Ce qui semblerait indiquer un défaut dans la construction à ces endroits précis 8
.
[
] Le contrat entre la CUB et Alstom prévoit que dans le cas où l'APS ne fonctionnerait pas, le constructeur du tram devra s'acquitter d'une pénalité (proche de 10% du montant du marché).
Cette hypothèse n'est pas fantaisiste: rappelons que lors de la construction du tram, les emplacements des poteaux supportant les lignes aériennes ont été réservés dans le sol sur les tronçons en APS, au cas où le système ne marcherait pas.
[Grâce à un étage supplémentaire d'alimentation (composé de sortes de "sous-sous-stations"), ne pouvait-on travailler en plus faible tension au niveau boîtiers-boucles d'alimentation, afin d'éviter les conséquences des courts-circuits à des ingénieurs qui manquent visiblement de câble isolé pour 750 volts?]
APS, matériel
è
01/04/04, Denis Lherm, SO, p. 2-5:
[
] Vendredi dernier, Alstom a terminé des réparations censées mettre un terme aux courts-circuits à répétition constatés lors des essais de cette ligne B. Mais les réparations n'ont pas apporté l'amélioration attendue.
[
] Alstom serait parvenu à la conclusion que les réparations à nouveau nécessaires s'avèrent bien plus lourdes que prévu. En particulier, le câble d'alimentation électrique du tramway par le sol serait à changer, et son isolation, à renforcer, dans le centre de Talence. Une opération longue et délicate, qui impose un report conséquent de l'ouverture de la ligne. [
]
[
]
02/04/04, Denis Lherm, SO, p. 2-5:
[
]
Les techniciens estiment que la ligne C est apte à fonctionner correctement. Elle est en essais depuis le 10 mars et aucun problème technique majeur n'est relevé. Il n'en va pas de même sur la B, affectée par des courts-circuits à répétition dans le centre de Talence. Cette ligne va devoir bénéficier d'un remède de cheval: le remplacement du câble d'alimentation électrique par le sol par un câble bien plus performant, utilisé dans le transport d'électricité sous l'eau. Un câble sous-marin, en fait, doté d'une isolation supérieure.
[
] Tous ces travaux sont pris en charge par Alstom, dans le cadre de la garantie.
En sortant de la réunion du bureau, Pierre Brana, maire d'Eysines, président de la commission transports à la CUB, mais aussi ancien d'EDF, se disait très dubitatif sur les soucis rencontrés par le tram: "Je me demande s'il n'y a pas un défaut de conception industrielle. Le passage entre un système testé en laboratoire et son exploitation dans des conditions réelles de fonctionnement n'a pas été bien fait. Je crois que ce système d'alimentation par le sol marchera, mais pour l'instant, on essuie les plâtres."
[
]
[Curieux que Alstom, qui fabrique des TGV pour les Coréens, ne soit pas fichu d'installer un fil sous terre comme les bricoleurs en enfouissent dans leur jardin. Ce genre de "plâtres" n'aurait jamais dû exister.
8
]
matériel
è
06/04/04, Benoît Lasserre, SO, p. 2-24:
[
]
La Communauté urbaine de Bordeaux a donc mis la deuxième phase sur les rails alors même que la première n'est pas encore complètement mise en service et, surtout, que le financement de cette deuxième phase n'est pas réuni.
[
] Alain Juppé [
] a assuré que le surcoût occasionné, par exemple, par le remplacement d'un câble à Talence serait pris en charge par Alstom, il n'a pas non plus caché que ces aléas auraient des conséquences financières puisque cela retardait la restructuration du réseau de bus. C'est ainsi que la ligne 1 sera maintenue quelque temps en doublon de la ligne C du tramway, au cas où celle-ci subirait les mêmes pépins que la ligne A. 8
, 8
[
]
[
] Alain Juppé a rappelé que Jean-Pierre Raffarin, suite au gel des subventions gouvernementales en faveur des TCSP (transports en commun en site propre), s'était engagé à contractualiser avec toutes les collectivités en cours d'équipement.
[
] Alain Juppé a annoncé à ses collègues que la Communauté urbaine avait obtenu deux prêts longue durée (trente ans) et à taux réduit (3,5%). Un de 100 millions d'euros de la part de Dexia (l'ancien Crédit local de France), l'autre de la Caisse des dépôts et consignations, situé entre 40 et 80 millions d'euros.
En dépit de cette incertitude financière, "nous attaquons la deuxième phase dans les délais" s'est réjoui Alain Juppé. [
]
[
]
[Il est de moins en moins évident que le tramway ne coûtera pas un sou aux Bordelais.
Sa construction n'en finit pas et il faudra en payer l'exploitation, et le déficit, plus coûteux que ceux d'un bus.
On est de moins en moins sûr du sens de l'expression "site propre"
8
.
Quant "au surcoût" du "bus en doublon", c'est Alstom ou les impôts qui le paient, ou les deux?
On se demande si un autre constructeur aurait plongé les Bordelais dans une situation aussi douloureuse, qui aura frappé leurs esprits par des travaux aussi critiqués et "des conséquences financières" aussi lourdes.
Il est de moins en moins évident que "le tramway ne coûtera pas un sou aux Bordelais".
Et il eût fallu une grande ingénuité pour croire qu'un chantier de cette ampleur allait se faire sans "pochettes-surprises".]
07/04/04, Denis Lherm, SO, p. 2-11:
Après le cours de l'Intendance il y a peu, c'est le cours de l'Argonne qui se désole. Avec à peu près les mêmes arguments: depuis la fin des travaux, en attendant le tram, c'est le désert. A se demander si la CUB n 'y a pas été un peu fort en chassant les voitures et en comptant sur le tramway d'un côté, et sur la piétonnisation des espaces de l'autre, pour ramener de la vie. Car pour l'instant, elle se fait attendre. Cours de l'Argonne en tout cas, plusieurs commerçants le pensent. "C'est simple: c'est aujourd'hui pire que pendant la période des travaux, résume Céline David, responsable du salon les Coiffeurs de la Victoire. Les voitures ne peuvent plus entrer dans le cours depuis la Victoire. Elles ne peuvent plus se garer dans les rues derrière, car on a posé des potelets partout, et le tram ne sera pas là avant cet été. Depuis janvier, il n'y a plus un chat."
[
]
Remontons le cours. On tombe sur Alfredo, boulanger [
: "
] On est tous acculés, prisonniers dans un cours sans voitures, ni piétons, ni tram. On a tous joué le jeu, fait des investissements pour saluer l'arrivée du tram, mais aujourd'hui, les banquiers ne nous suivent plus."
Tous déplorent la fuite générale de la clientèle du centre-ville. "la moitié des bars de la Victoire sont à vendre", affinne Alfredo. "On a expliqué aux gens qu'il ne fallait plus venir à cause des travaux. Ils sont partis faire leurs achats en périphérie et ne sont pas revenus", ajoute Patrick Barraud, patron de Good Loc [
].
[
]
"Les commerçants qui sont là, iI faut bien les regarder, parce que, dans quelques années, y'en aura plus! Ils auront été remplacés par des banques ou des compagnies d'assurance", prévient Patrick Barraud. R21, 8
commerce
è
09/0404, Benoît Lasserre, SO, p. 2-10:
[
]
Pour Jacques Dubos [successeur de Denis Teisseire], l'emprunt de 140 à 180M annoncé lundi dernier par Alain Juppé pour financer cette deuxième phase, dont le coût est estimé à 463 M et à laquelle manque la subvention gouvernementale de 105M, est "une faute politique et financière".
"Nous sommes dans la logique du troc communautaire. Les maires veulent tous leur bout de tramway et tant pis si cela plombe les finances de la CUB, accuse Jacques Dubos. Pour rentabiliser le tramway, il faut 2200 voyageurs par heure et par sens. Or, aucune des lignes de la deuxième phase ne se justifie. Selon le bureau d'études Systra, les prévisions à dix ans les plus optimistes prévoient une fréquentation maximale sur Mérignac de 1200 voyageurs et de 1500 sur Bacalan."
Le président de Trans'CUB demande donc aux élus "d'avoir le courage de renoncer à l'actuelle deuxième phase. Avec le budget correspondant à 18,7 kilomètres de tramway (hors subvention), on peut réaliser 30 kilomètres de bus en site propre et 5 kilomètres de tram [souligné=corrections du 10/04, p. 2-9] qui rendront le même service aux usagers. C'est quand même ça l'essentiel, même si cela semble moins prestigieux. D'ailleurs, ajoute-t-il, il existe des nouveaux bus ressemblant à des tramway qui ont un confort et une vitesse commerciale équivalents."
[
]
Jacques Dubos fait le même commentaire à propos de l'alimentation par le sol qui, dit-il, "n'est absolument pas nécessaire à Talence, pas plus qu'elle ne l'était à Cenon ou Lormont. Là encore, c'est le marchandage communautaire où les maires de la périphérie veulent tous leur petit bout d'APS sans tenir compte des conséquences financières."
[On n'en finirait pas de stigmatiser les gaspillages combinés.
Si l'on supprime les lignes de tram inutiles honnêtement parlant, il reste un réseau rikiki comparé à celui des bus, indispensable lui (ne serait-ce que pour se "substituer" au tram indisponible
8
, 8
).
"Réseau de tram" modeste, mais ruineux: deux mondes technologiques parallèles coûtant chacun à lui seul autant que s'il faisait tout le travail.
Ne parlons pas de la défiguration de Bordeaux qui devient une gare de triage grise où le piéton n'aime (ou n'ose) plus se promener, tant son confort, et sa sécurité, sont entamés aussi. La différence d'animation entre le cours de l'Intendance et la rue Porte-Dijeaux, d'une façon ou d'une autre, c'est le tram 8
.
On se rappelle des textes juste vieux de quelques années, qu'il est piquant de survoler aujourd'hui: R21, R22.]
10/04/04, Denis Lherm, SO, p. 2-9:
[
]
Autre changement consécutif à la mise en route de la ligne C [
] Sur les lignes 7-8, réduction du nombre de parcours pour se rendre à la gare, puisqu'il sera possible d'y aller en tram.
[
]
[Il semble qu'on n'a pas interrogé tous les usagers de ces lignes 7/8, plus nombreux à les emprunter pour se déplacer dans Bordeaux (passer à Gambetta par exemple) que pour prendre le train. Il s'agit de deux usages différents.
On ne peut demander aux Bordelais circulant dans le centre et les cours de faire des allers et retours à pied pour prendre la ligne C des quais juste pour justifier cette ligne à tout prix. Ils prennent logiquement une ligne de bus centrale, telle la 7/8, offrant plus de possibilités que la ligne C, moins fréquentée, qui singe le bus 1 sans nécessité, comme lavoue la longueur réduite des rames C
8
, 8
.
Avant l'ouverture quasi secrète de la gare de bus parmi les platanes des Quinconces, davantage de lignes passaient à Gambetta venant de l'ouest (entre autres la 14, jadis très prisée pour cette raison). Ne restent plus que la CITE-U, à ses heures, et la 7/8 ("la plus chargée de France" mais qui s'en soucie?), qui a vu ses rotations allégées récemment pour pousser à l'usage du tram inutile des quais. Rotations moins nombreuses signifie foule plus dense. Ça n'empêche qu'il peut arriver un 7 et un 8 en même temps après une longue attente
Tous les élus ne doivent pas prendre le 7/8 tous les jours pour se rendre à leur travail. Dommage, ils y verraient plus de monde que dans le centre-ville.
Sur TV7, le 22/11/03, dans un débat, M. Courbu, sans se déchausser, déclarait: "la gare enfin reliée à lhypercentre." On savait bien que le 7/8 était pris dassaut par la France den bas dans lignorance politique de la France den haut à laquelle il faisait honte. Pour résoudre ce problème, il a simplement fallu et suffi de supprimer ce galeux de 7/8, si direct, si commode, si apolitique, et de le remplacer par des détours ridicules et inutiles en tram et par de la marche ("à pied", bien sûr).]
13/04/04a, Denis Lherm, SO, p. 2-6:
[
] Depuis que la ligne A est, ouverte, elle ne fait plus ses courses qu'ici. Pourtant, elle habite Saint-Michel, où les commerces abondent. Mais les courses en tram, c'est ce qu'elle préfère. "Avant, j'allais au Leader Price de la Barrière Judaïque", explique la jeune femme. "On s'y rendait à plusieurs et à vélo! Maintenant, c'est Auchan-Mériadeck deux ou trois fois par semaine. Et je connais plein de gens qui font pareil. Avec le tram, c'est très pratique."
Selon la direction de l'hyper-marché, l'arrivée du tramway a entraîné une hausse de la fréquentation. [
]. "[
] on est devenu le commerce de proximité de toute la ligne A", estime Bertrand Ouzo, directeur adjoint d'Auchan-Mériadeck.
[
] L'effet tram est confirmé par l'enseigne Go Sport [
].
[
]
L'effet positif du tram sur Mériadeck est également confirmé par Olivier Martin-Rouville, directeur d'Espace Expansion, gestionnaire de tout le centre commercial CMK. [
]: "On pense que la ligne A nous apporte 700 clients supplémentaires par jour. [
]."
[
]
13/14/04b, ci-dessous
13/04/04b, SO, p. 2-7:
La reconquête commerciale du centre est en route. Fin des travaux du tram et nouvelles habitudes des consommateurs conduisent les commerçants à s'adapter. Dans ce cadre, la Chambre de commerce et d'industrie organise un forum du commerce le 26 avril. Thème choisi: "Ecoutez vos clients, gagnez du chiffre d'affaires". [
]
commerce
è
21/04/04, SO, p. 2-13:
De la tôle froissée, mais pas de victimes, hier en début d'après-midi, dans le quartier des Gravières, à Lormont, où un car de la ligne 91 des Cars de Bordeaux est entré en collision avec le tramway qui roulait en direction des Lauriers [
].
[
] il a fallu l'intervention d'une grue pour dégager le véhicule des Cars de Bordeaux, sous-traitants de la Connex sur cette ligne [
]. Il a fallu remettre la motrice sur les rails, qu'elle avait quittés au moment de l'accident.
["L'accidentogénéité tramique" se confirme: sauf erreur, une dizaine d'accidents à ce jour, dont un mortel.
Voir ci-dessous, 27/04/04.
Véhicule supplémentaire, le tram a augmenté l'hétérogénéité de la circulation bordelaise et donc son accidentogénéité. S'ajoute celle d'un tram et de son domaine flou qualifié de "site propre"!
8
Tram + piétons, c'est, comme vélos + piétons, des accidents en perspective.
Seul un métro peut être conçu en site propre. Mais il se paie plus cher
]
accident
è
24/04/04a, SO, p. 2-2:
[
]
Mise en garde: le tramway est très silencieux. Mieux vaut donc faire attention. Un de nos lecteurs [
] a failli être surpris par une rame qui arrivait alors qu'il regardait de l'autre côté et n'avait rien entendu.
[Très silencieux signifie très dangereux, qui plus est dans le bruit de la rue pour une population devenant de plus en plus sourde sans le savoir. De plus en plus inattentive aussi. Et avec un train qui se vante de mal freiner. Seraient-ce des raisons grâce auxquelles le tram de Nantes "se vante" de 3 morts par an en moyenne?
8
, 8
, 8
]
27/04/04b, SO, p. 2-8:
La Chambre de commerce et d'industrie a réuni hier des commerçants de la ville [
].
En toile de fond, le recul du commerce de Bordeaux-Centre depuis les travaux du tramway. Selon la Fédération du commerce bordelais, 20% des clients qui venaient avant se sont évaporés. Devant les difficultés liées aux travaux, ils ont modifié leurs habitudes d'achats et ne sont pas revenus avec l'ouverture du tram. [
].
[
] R21
commerce
è
28/04/04a, SO, p. 2-9:
Hier, [
]. L'alimentation électrique [APS] a été interrompue entre Sainte-Catherine et Mériadeck entre 5h30 et 6h20. Plus gênant: l'alimentation électrique a connu une panne de 9h15 à 13h20 entre Buttinière et la Morlette. [
] Déjà, lundi, le trafic avait été interrompu entre Sainte-Catherine et Mériadeck de 16h25 à 21 heures.
[Alimentation par le ciel?]
APS, matériel
è
28/04/04b, SO, p. 2-12:
Deux automobilistes [
] ont été légèrement blessés lors d'une collision avec un tramway. L'accident s'est produit hier, à 19h40, sur l'avenue Thiers, près du pont Saint-Emilion, dans le sens Bordeaux-Cenon. Le trafic n'a été rétabli qu'à 21h10.
collision
è
30/04/04, SO, p. 2-10:
[
]
[
] Seuls trois [ ! ] incidents techniques ont été relevés depuis lundi. L'un, sur la partie alimentée en ligne aérienne suite à un problème sur une armoire électrique. L'autre est dû à une erreur humaine; cela s'est passé mercredi, vers 12h30, quand la rame [
] s'est engagée sur la zone en alimentation aérienne sans que son pantographe soit déployé.
[
]
Enfin, troisième incident, la ligne C a été victime d'une interruption d'alimentation électrique [APS] hier après-midi [
].
De son côté, la ligne A a encore régulièrement des soucis. Le dernier incident en date s'est produit hier après-midi sur le pont de Pierre: à 17h20, un couvercle de protection d'un boîtier électrique s'est détaché lors du passage d'une rame. [
]
Le matin même, la circulation avait été interrompue entre Sainte-Catherine et Mériadeck. Tout comme la veille sur cette même portion. [
]
[
]
APS, matériel: 07/05/04, ci-dessous
07/05/04, -X. S., SO, p. 2-12:
Trois nouvelles pannes hier: [
] la ligne C a ouvert le bal [
]. Une fois encore, ce sont les coffrets électriques [APS], qui n'ont pas supporté l'humidité.
[
]
La recette miracle n'a pas encore été trouvée pour fiabiliser les éléments fondamentaux de l'alimentation par le sol (APS). La génération H (soit la huitième évolution) est actuellement à l'essai sur la ligne A. [
]
La pluie a causé bien des malheurs aux voyageurs, mais elle n'est pas à l'origine de tous les dysfonctionnements de la journée. [
] Un rame est restée à l'arrêt. Motif: impossible de remonter les patins frotteurs qui viennent capter l'alimentation par le sol. [
]
08/05/04a, ci-dessous
08/05/04a, SO, p. 2-6
Nouvelle panne, hier matin [vendredi], sur la ligne A. Un problème est survenu sur l'équipement frein-traction d'une rame [
].
La circulation a été fortement perturbée. Les rames suivantes ont été contraintes de faire demi-tour [
]. La ligne C a été victime d'une courte interruption [
].
La faute à un coffret électrique [APS] [
].
matériel début
é
blocage tram é
APS ê
retour tram matériel §
08/05/04b, SO, p. 2-6
[
]
"C'est Anne-Marie Idrac, présidente de la RATP, qui a demandé à Alain Juppé de mettre fin au détachement de François Saglier [chef de la mission tramway]", précise un proche du président de la CUB.
[
]
[
] François Saglier est au centre de l'information judiciaire ouverte après l'attribution controversée du marché du matériel roulant à Alstom et la plainte déposée pour favoritisme par le concurrent ADtranz.
[
]
[Ce concurrent, lisant les récents articles rapportant les ennuis pécuniaires d'Alstom, s'il avait jamais cru que le "favoritisme" se justifiait pour sauver Alstom, comprendrait que cela aurait été peine perdue.
Qui plus est, les diverses prouesses du Citadis à Bordeaux auront été une bonne contre-pub pouvant aggraver et l'image et les fins de mois du "concurrent Alstom".
8
]
matériel
è
Saglier: 11/05/04, ci-dessous
11/05/04, Dominique Richard, SO, p. 1-9:
[
]
François Saglier, qui bénéficie de la présomption d'innocence, est soupçonné d'avoir favorisé, lors de la procédure d'appel d'offres relative au marché du matériel roulant et de la pose des voies, la proposition déposée par le constructeur français [Alstom]. Ce dernier, adossé notamment au groupe girondin de travaux publics Fayat § et à la société dirigée par Henri Cassou, alors président de la Fédération régionale des travaux publics, avait coiffé sur le fil Adtranz-Seco-DGC à la suite d'une procédure controversée.
[
]
[
] Chef de file du groupement éliminé, Jean-Louis GiraI, par ailleurs ancien élu RPR de Paris et ancien président de la Fédération nationale des travaux publics, maintient que la consultation était "truquée" [
].
[
]
Saglier: 12/05/04, ci-dessous
12/05/04, Benoît Lasserre, SO, p. 2-5:
[
]
"C'est quelqu'un qui a les certitudes de l'ingénieur et qui veut toujours avoir raison, poursuit ce proche d'Alain Juppé. Mais c'est grâce à lui, à cette assurance et à sa capacité de travail, que le projet a pu avancer malgré toutes les vicissitudes. Si ses relations avec Juppé n'ont pas été forcément tendres, ils se sont toujours respectés."
[
]
[
{P} Vous avez dit technocrate? Vite, un contre-pouvoir!
("Là où y a contrepoison, y a poison!")]
Saglier
è
17/05/04, Alain Mangini, SO, p. 2-13:
A la suite de l'enquête d'utilité publique, la rue Achard va changer de physionomie. Le début des travaux est prévu pour le 15 juin et les riverains viennent de découvrir les premiers inconvénients: cinq entreprises seront expropriées, un particulier propriétaire également. Ce qui angoisse le plus les entreprises, ce sont les difficultés, voire l'impossibilité de travailler en raison des travaux qui handicaperont les déplacements. Une nouvelle voie devait être construite le long des berges de la Garonne mais cette promesse faite aux entreprises l'an dernier ne semble plus être réalisable.
Les commerçants de "la seule rue commerçante du quartier" appréhendent également les travaux et les difficultés qu'ils engendreront. "Nous risquons de perdre une partie de notre clientèle", déplore Mme Sieuzac, présidente de l'association Bacalan Dynamic. "Et l'arrivée du tramway n'arrangera rien car de nombreux commerces ne pourront plus être livrés."
La disparition pure et simple de certains commerces est envisagée très sérieusement. "C'est une erreur d'amener le tramway rue Achard", confie Mme Catherineau, présidente de l'AERA. "Perturber le travail de près de 800 emplois, c'est perturber la vie économique de Bacalan."
[
]
commerce
è
Achard è
19/05/04, SO, p. 2-7:
Un jeune homme de 19 ans, qui traversait les voies du tramway, avenue Thiers, a été heurté par une rame, hier, vers 19h20. Légèrement blessé, il a été secouru par les pompiers et a été dirigé au tripode.
accident
è
22/05/04, Xavier Sota, SO, p. 2-7:
[
]
Séquence nostalgie: "A l'époque, nous nous parlions, il y avait des rencontres. La vie de quartier a disparu. Il n'y a plus rien, on vient par pitié. Enfin presque", estime Marie Destrac. Avec elle, chaque rideau de fer tiré sur le cours raconte une histoire [
]. "En haut du cours, on ne meurt pas de faim. Des sandwiches, des pizzas, ça il y en a! Des assurances, des loueurs de films, on ne fait pas un quartier avec ça. L'esprit du lieu a disparu avec ses artisans", s'emporte Marie-Gabrielle Roux.
[
] Ça fait deux ans que nous vivons dans un chantier. Tout le monde est parti à Nansouty, c'est bien normal. Est-ce qu'ils reviendront? Ça, je ne le sais pas, mais je l'espère", coupe Marie-Gabrielle Roux.
[
] A 11 heures du matin, le cours de l'Argonne ressemble à un désert urbain.
[
]
[
] "Nous allons recréer un véritable cur de quartier autour de la station de tram et d'une nouvelle esplanade, avec commerces et habitations mixtes. Un centre de vie, dans un lieu où, jusqu'ici, on ne faisait que passer", explique l'adjoint à l'urbanisme, Michel Duchène.
[
]
Séquelles:
Des travaux vont débuter dans les anciens locaux de la société Vidéo Futur, place Stalingrad. Ceux qui avaient parié sur l'installation d'une banque (il y en a déjà cinq sur la place) ont perdu. Il s'agira en fait d'une agence de la mutuelle Ociane. Encore merci pour le commerce de proximité. (SO, 18/05/04, p. 2-7) ]
Au 30 juillet dernier, la commission l'indemnisation dont les travaux ont commencé en septembre 2000 s'est réunie quatre-vingt-quatorze fois. 625 enseignes ont demandé un dossier; 370 l'ont rempli et retourné à la mission tramway; 250 enseignes ont été indemnisées pour un montant total dépassant 9 millions d'euros.
[
] Sur l'avenue Thiers, une baisse moyenne de chiffre d'affaires de 21,5 % a été constatée. Elle était de 20,14 % sur le cours Gambetta et de 16,93 % sur le cours de l'Intendance. [
] (SO, 24/09/04, p. 2-9) ]
[
]
[
] "Au début, pendant les travaux, on me [M. Piganau] disait que c'était provisoire; aujourd'hui, je constate que je suis enclavé rue des Argentiers. Ma clientèle industrielle ne peut plus me livrer", dit-il en regrettant que la CUB et la ville ne lui aient pas proposé un déménagement.
Les difficultés d'accès, les travaux, les problèmes pour stationner, le changement d'habitudes de consommation, le prix du foncier sont avancés par tous les artisans pour expliquer l'hémorragie. [
]
"C'est une hécatombe car la clientèle ne peut plus venir", enchaîne un fourreur installé rue de Grassi. "Avec les bornes d'accès, comment fera un dépanneur s'il doit intervenir après 11 heures pour colmater une fuite d'eau dans un appartement?", questionne un troisième.
[
]
[
] "L'enjeu de notre projet urbain est de redynamiser le centre-ville", assure Michel Duchène, maire-adjoint en charge de l'urbanisme. Le plan que va mettre en place la chambre de métiers veut profiter de cet élan. (SO, 22/09/04, p. 2-6)
[La Chambre de métiers ne serait pas obligée de "profiter de cet élan" propre à "redynamiser le centre-ville" peut-être en vain si ledit centre n'avait pas été dédynamisé par l'implantation du tram.
{G}
Personne ne veut être le premier à faire remarquer que le cours de l'Intendance agonise à l'ombre de son parallèle prospère, la rue Porte-Dijeaux. Noter la différence, c'est trouver l'erreur. L'une "bénéficie" du tram, l'autre pas. L'une croyait au ciel, l'autre n'y croyait pas.] 8
, 8
commerce
è
27/05/04, Xavier Sota, SO, p. 2-9:
[
]
Le début des ennuis a commencé sur la ligne A entre 16h10 et 16h45. Subitement, l'alimentation a été coupée au niveau de la station la Morlette. [
]
Il ne s'agissait que d'une mise en bouche. C'est la ligne C qui a essuyé les plus grosses déconvenues. A partir de 16h50, les rames de la ligne C (Quinconces - Gare Saint-Jean) sont restées bloquées. [
]
[
] Trois heures d'interruption de réseau au total.
A l'origine de l'incident, ce que les techniciens ont baptisé le câble basse tension [
] destiné à envoyer des signaux de sécurité aux différents coffrets. [
]
[L'intérêt, pour le contribuable-électeur-passager, c'est que 6 mois après "l'inauguration", des pannes viennent encore égayer le service qui plus est, des pannes tous les jours plus originales pour entretenir le suspense. Une sorte "d'émulation", comme diraient les informaticiens, du crime de l'Orient Express. "Une première mondiale", mais n'est pas Hercule qui veut.]
matériel: 28/05/04, ci-dessous
28/05/04, Xavier Sota, SO, p. 2-8:
Qui jusqu'à hier, connaissait les sous-stations de redressement? [
] Successivement les lignes A, B et C ont laissé les voyageurs à quai pendant une grande partie de la journée.
Ces éléments à la terminologie nébuleuse sont en réalité des gros transformateurs électriques. Leur fonction consiste à transformer le courant de 15000 volts fourni par EDF en 750 volts [continus]. Il y en a en tout vingt et un sur tout le réseau, disposés environ tous les kilomètres.
[
]
[
] Mieux, valait ne pas être pressé hier matin.
[
]
[
] Reste qu'hier soir à la Connex, on s'interrogeait sur les origines de ces pannes. [
]
Une journée à marquer d'une pierre blanche, le tram a connu sa journée la plus noire depuis l'exploitation des trois lignes.
[On ne peut que se répéter, comme les pannes. On a dit hier: "
pour le contribuable-électeur-passager, 6 mois après "l'inauguration", des pannes viennent encore égayer le service des pannes tous les jours plus originales pour entretenir le suspense."
{D}]
matériel: 29/05/04, ci-dessous
29/05/04a, SO, p. 2-3:
Une barre métallique déposée sur la ligne C du tramway, quai des Salinières, a contraint la Connex a interrompre la circulation, hier, au départ des premières rames, vers 5 heures. Le trafic a été perturbé pendant une heure.
matériel
é
29/05/04b, Benoît Lasserre, SO, p. 2-7:
AIain Juppé avait déjà manifesté sa mauvaise humeur contre les petits incidents du tramway, notamment lorsqu'il avait appris que les boîtiers d'alimentation électrique prenaient l'eau. Hier matin, le président de la Communauté urbaine a franchement poussé un coup de gueule après les nouvelles pannes à répétition de jeudi (notre édition de vendredi [28 mai] 8
).
[
]
Le réquisitoire s'est poursuivi avec la climatisation qui marche quand elle veut, les annonces horaires plus ou moins fantaisistes, les poubelles qui débordent, les stations qui ne sont pas suffisamment nettoyées ou la signalétique défaillante. Bref, "ça ne va pas" pour Alain Juppé qui considère que "après cinq mois de fonctionnement, certains problèmes ne devraient plus se produire" et met clairement en cause le constructeur (Alstom) et l'exploitant (Connex) qui, selon lui, "se renvoient la balle". [
]
[
]
Tel est aussi l'avis de Pierre Brana, le président de la commission des transports, qui s'inquiète à la perspective du 3 juillet, date à laquelle le réseau de tramway sera entièrement mis en service, entraînant la restructuration du réseau de bus. Il ne devrait donc plus y avoir de bus de substitution en cas de panne du tramway.
Autre intervention, celle du Vert mérignacais Gérard Chausset: "Quand j'avais évoqué les petits défauts des stations de tramway, vous m'aviez renvoyé dans mes vingt-deux, mais je persiste à penser que ceux qui les ont conçues ne doivent pas souvent prendre le tramway."
[
]
Son colistier Pierre Hurrnic a, de son côté, souhaité qu'Alstom fasse un effort financier pour la deuxième phase puisque Bordeaux "a servi de laboratoire à l'alimentation par le sol" 8
. Le socialiste Jacques Respaud, pour qui le sondage de satisfaction "a dû être fait un dimanche matin", a réclamé une commission d'enquête [
].
[Depuis qu'Alain Juppé a constaté des défauts divers
8
, et depuis 6 moins que le tram roule tant bien que mal, pourquoi avoir attendu si longtemps pour "gueuler"?
Ces 6 mois entacheront la réputation, et l'avenir, autant du tram de Bordeaux que de l'APS d'Alstom. {D}
Tant qu'à avoir un tram, et si cher, encore vaut-il mieux qu'il marche. Les Bordelais apprécient qu'on défende leur position de passagers-électeurs-contribuables prisonniers: qui les défend, par ailleurs?]
Le Piéton veut circuler en tramway. Cela étant dit, il aimerait bien que ce tramway soit un peu plus fiable. Hier, il a vu passer une rame tractée par une autre, place Pey-Berland, et, la veille, en revenant de la gare via les Quinconces, il a dû supporter plusieurs pannes successives. Certes, le tram a fini par partir après chaque arrêt intempestif. Mais attendre dans ces rames surchauffées toutes portes fermées, on ne peut pas dire que cela soit vraiment jubilatoire. Même pour le Piéton, réputé pour sa patience.
(SO, 20/05/04, p. 2-8)
Bilan tram
29/05/04c, Benoît Lasserre, SO, p. 2-7:
[
] les résultats 2003 du réseau de transports en commun affichent un déficit en hausse de 10% par rapport à l'an passé, avec une somme de 87,11M. [
]
[
]
Autre chiffre qui a contrarié Alain Juppé, le taux de fraude s'est élevé à 20,3% en 2003, contre 18,7% en 2002 [
]. Les infractions sont croissantes à l'extérieur des boulevards et sur la rive droite, mais diminuent sur les lignes 16, 9, 15 et TBL. [
]
[
]
29/05/04d, Gilles Guitton, SO, p. 2-11:
[
] le "pôle muItimodal" des transports en commun [de Pessac
] accueillera (en 2007 en principe) les usagers du tramway, des TER Aquitaine, et des bus urbains.
[
]
En résumé, il s'agit de créer un espace comprenant hall d'accueil, nouvelle gare TER, local d'exploitation pour les transports urbains, local technique RFF, espace location de vélos. L'immeuble (un rez-de-chaussée et deux étages) accueillera aussi un bureau de tourisme de la commune et un local pour la police nationale, ainsi que des surfaces de bureaux commercialisés par le promoteur.
[
]
[
] début des travaux à l'automne 2004. Le rez-de-chaussée devrait être livré en juillet 2005 et être aménagé dans les mois suivant. "Sous réserve des glissements toujours possibles", précise prudemment l'adjoint à l'urbanisme. {S}
{P}
é