OHAYON
Michel Ohayon qui affirme être, avec sa femme, le seul actionnaire d’un groupe aux multiples ramifications, contrôle un patrimoine foncier qu’il évalue à 350 millions d’euros. L’empire immobilier édifié par ce pied-noir quadragénaire couvre dix-sept agglomérations dont Paris, Lille, Marseille et Strasbourg.
Mais Michel Ohayon est particulièrement présent dans sa ville de Bordeaux: son groupe, SPIIC, et ses sociétés civiles y possèdent une partie non négligeable du cours de l’lntendance malgré la revente d’une partie de ce patrimoine au groupe anglais Grosvenor, contrôlé par la famille du duc de Westminster.
L’investisseur girondin a lancé, ces dernières années, deux opérations emblématiques. D’une part il a racheté l’ex-Grand-hôtel et une partie du foncier environnant pour y ressusciter un palace à l’enseigne Radisson qui devrait ouvrir à la mi-2006 (Sud Ouest du 15 février). D’autre, part, il a acquis l’ancien cinéma Gaumont, où il va aménager un auditorium et qui va faire l’objet d’une vente en état futur d’achèvement (Vefa) à la Ville de Bordeaux.
(Bernard Broustet, SO, 12/03/05, p. 2-7)
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Mais où s'arrêtera-t-il? Michel Ohayon, propriétaire du Grand-Hôtel et d'une fraction non négligeable du Triangle, va peut-être devenir l'actionnaire majoritaire du groupe Partouche, numéro un européen des casinos (cf. p. 1-6). En prenant ainsi une position prépondérante dans ce métier très particulier, l'homme d'affaires bordelais qui a déjà su se hisser parmi les cent premières fortunes professionnelles françaises gravirait la plus haute marche d'une incroyable ascension professionnelle difficilement entamée il y a une vingtaine d'années dans cette ville de Bordeaux où il débarqua tout enfant avec sa famille en provenance du Maroc.
Michel Ohayon a au moins provisoirement élu domicile à Paris dans un vaste logement du quartier des Ternes. Il a installé des bureaux à proximité du parc Monceau, qui depuis le second empire est devenu un des symboles suprêmes de la richesse. Il parcourt la France et une partie de l'Europe à bord de son Falcon. Il a réalisé des opérations immobilières conséquentes entre autres à Paris, Marseille, Toulouse, Avignon et dans d'autres villes françaises.
[…] Bref, le possible patron de Partouche est devenu une personnalité nationale et même internationale du monde des affaires.
[…] Après des débuts mitigés dans le commerce, il testa rue Porte-Dijeaux la formule qui allait lui porter bonheur. Il racheta l'immeuble où était installée la cristallerie Pompeia pour en restructurer complètement la surface commerciale et la relouer ensuite à une enseigne de renom.
Depuis lors, à Bordeaux, comme ailleurs, Michel Ohayon a multiplié ce genre d'opération.
[…]
(Bernard Broustet, SO, 21/10/06, p. 2-7)
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