TRAM VERSUS COMMERCE.COM
La saga laissera des traces indélébiles dans le tissu commercial bordelais.
On peut commencer par (re)lire §.
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Les travaux, quels qu'ils soient, sont funestes pour le commerce. Ceux du tramway sont parmi les meilleurs exemples. Pouvait-on l'ignorer? C'est un cercle vicieux ironique puisque ceux qui les ordonnent dépensent l'argent de ceux qui le gagnent par le commerce mis en difficulté…
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(Julien Rousset, SO, 06/05/04, p. 2-10 :)
[…]
Le "Ventre de Bordeaux" a maigri. Il ne s'est pas remis du départ des grossistes, achevé au milieu des années 90, et d'une longue période de travaux avec rénovation intégrale du site en 99 et chantiers massifs dans le quartier de la Victoire. "On essaie de redémarrer mais pour l'instant:..", estime Alain Larrieu, fameux poissonnier situé aux abords de la halle.
Après une légère reprise, le nombre de marchands sous la halle est reparti à la baisse. 79 abonnés cette année contre 85 il y a quelques mois. Et la société concessionnaire du marché, Géraud, annonce un déficit de 200000 euros sur l'activité de l'an dernier.
[…] Mais le reste de la semaine, le marché n'est plus que l'ombre de lui-même. D'ailleurs, une partie des commerçants a renoncé à venir le mardi ou le mercredi, et le vide gagne les carreaux.
[…] la baisse [dit Philippe Bos] a été assez brutale au moment des travaux."
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(J.-P. Vigneaud, SO, 05/12/09, p. 21 :)
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"Le tram a fini par tout gâcher", lâche Françoise Châtelin. [Commrce de meubles, cours d'Albret.] "Durant les travaux, les clients se sont faits de plus en plus rares et aujourd'hui, on les voit passer le nez collé aux vitres des rames bondées. Ils ne s'arrêtent plus ici pour acheter des meubles."
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