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DEUX-ROUES
versus PIETONS et autres...

(SO, 29/05/02 : )
[Le Piéton de Bordeaux] redoute qu'un nouveau chapitre de la rubrique faits divers ne doive être ouvert prochainement: celui des accrochages de cyclistes entre eux et de cyclistes avec les piétons dans les parties de la voie publique normalement dévolues aux… piétons. En effet, l'emprise des chantiers du tramway et du nouveau plan de circulation est telle dans le centre de la ville que les vélocipédistes envahissent à qui mieux mieux les trottoirs. Or, certains d'entre eux sont incontestablement affligés du syndrome du dépassement, de sorte qu'ils se croient obligés à tout bout de champ de jouer les météores, avec brusques changements de direction. Dangereux.
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(SO, 10/10/02 : )
[…] nouveau jeu sur la soi-disant piste cyclable du pont de pierre. Ce jeu, rendu possible par la pluie, consiste pour les amis cyclistes non plus seulement à éviter les piétons mais aussi leurs parapluies. Le cycliste qui traverse le pont sans avoir reçu un seul coup de parapluie est déclaré vainqueur. Le port du casque est bien sûr recommandé mais il est aussi conseillé de se munir de lunettes de natation, voire d'un casque de soudeur pour protéger ses yeux. Précision Importante: utiliser sa sonnette ou crier "Attention" ne sera pas considéré comme une tricherie.
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(Benoît Lasserre, SO, 25/10/02 : )
[…]
Droits du piéton mène une action commune avec Vélo-Cité pour un meilleur partage de la rue. A condition que certains cyclistes respectent eux aussi les piétons, comme le fait remarquer un nouvel adhérent, Bernard Lahouse, qui stigmatise le comportement de certains d'entre eux. "Environ 50% des cyclistes roulent sur les trottoirs et beaucoup grillent les feux rouges sans le moindre scrupule. […]", ajoute Bernard Lahouse qui souhaiterait que la police applique le Code de la route, y compris pour les vélos. […]
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(SO, 28/10/02 : )
Le Piéton de Bordeaux comprend le courroux du riverain de Mériadeck qui a adressé plusieurs lettres au maire de Bordeaux, au procureur de la République ou au préfet de police pour exiger des sanctions à l'égard des cyclistes ne respectant pas le Code de la route. Le piéton n'apprécie pas non plus les cyclistes qui prennent parfois les trottoirs pour des pistes de vitesse, mais considère néanmoins que la police devrait d'abord utiliser ses carnets de contra-ventions contre ceux qui confondent ces mêmes trottoirs avec des places de station-nement gratuit et qui sont malheureusement plus nombreux.
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(SO, 06/12/02 : )
Le Piéton de Bordeaux a été indigné, hier matin, rue du Cerf-Volant, par l'attitude d'un cycliste qui roulait allègrement sur le trottoir en raison d'un embouteillage et a menacé physiquement un piéton qui osait réclamer de sa part un minimum de prudence. […]
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(SO, 15/01/03, p. 2-12 : )
[…]
[…] le président de Vélo-Cité a vivement déploré que la plupart de ses congénères roulent de nuit sans aucun éclairage.
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(SO, 30/01/03, p. 2-9 : )
Le Piéton de Bordeaux a appris avec tristesse que le président de Vélo-Cité, Michel Baillard, qui, dans sa vie, a déjà parcouru sur selle 26000 kilomètres sans peur et certainement sans reproche, a été victime de son premier accident de bicyclette.
Le pire est que cet accident a été provoqué par un autre cycliste, qui arrivait d'une rue en sens interdit. Michel Baillard s'est retrouvé au sol avec de légères contusions aux genoux et aux poignet. Quant au fautif, il s'est enfui sans prendre de nouvelles de sa victime. Après les voyous ses mers, va-t-il désormais falloir déplorer les cyclistes voyous?
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(SO, 24/03/03, p. 2-7 : )
[Le Piéton de Bordeaux] a bien rigolé en entendant une Bordelaise raconter à un commerçant qu'à la mairie, on lui avait demandé de rendre en mai le vélo gratuit dont elle se sert. "Il paraît que je l'ai depuis trop longtemps. Ils n'ont qu'à en acheter d'autres!" Achat qu'elle-même n'envisage absolument pas, malgré ses besoins à Bordeaux. Et "au Pyla, l'été, c'est sympa". Contrairement à ce qu'elle avait prévu, impossible d'emporter au Bassin ce vélo de la mairie. Un scandale!
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(SO, 28/03/03, p. 2-3 : )
Un Bordelais de 21 ans a été interpellé par la police et placé en garde à vue, hier, vers 6h45, après avoir brisé deux vitres d'un bus à l'aide l'une chaîne de vélo. Ce passager avait été tout simplement invité par le conducteur à quitter le bus alors qu'il venait de monter à bord avec sa bicyclette à un arrêt de la rue Charles-Martin.
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(SO, 28/03/03, p. 2-3 : )
[Le Piéton de Bordeaux] se méfie de tous les engins roulant sur pneumatiques qui parais-sent en vouloir à son intégrité physique. Les gros, les lourds, les pressés en priorité. Mais aussi des cyclotouristes en goguette qui, tout à la contemplation des belles façades d'immeubles ravalés, ne regardent pas devant eux. Et ignorent tout aussi ingénument les feux rouges.
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(SO, 17/05/03, p. 2-9 : )
[Le Piéton de Bordeaux] en a ras le bol de la dictature du vélo. Certes, c'est un moyen pratique pour se déplacer en ville et cela contribue à limiter la pollution, mais cela ne donne tout de même pas le droit de mépriser les piétons, qui s'agacent d'entendre tinter les sonnettes des cyclistes sur les trottoirs. C'est pénible de ne pas pouvoir cheminer tranquillement sans entendre ces "dring! dring!" qui obligent à se coller contre les murs, voire à descendre sur la chaussée encombrée par les voitures, qui ne respectent pas davantage les marcheurs…
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(SO, 16/08/03, p. 2-5 : )
[Le Piéton de Bordeaux] a été interpellé cours Victor-Hugo, par une touriste à vélo. A cette jeune fille égarée, il a indiqué les quais qu'elle recherchait.
Mais voilà qu'à peine avait-il le dos tourné, que le Piéton se fit insulter. La cycliste, les fesses à terre, lui reprochait de ne l'avoir pas avertie des dangers de rouler sur la voie du tramway.
[…]
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(SO, 06/09/03, p. 2-9 : )
Le piéton s'inquiète de la vitesse à laquelle certains cyclistes descendent la rue Sainte-Catherine, zigzaguant entre les piétons et les frôlant au risque de les accrocher. Certes le mode de transport n'est pas en cause, mais un minimum de prudence s'impose s'agissant d'une rue avant tout piétonne où l'on a quand même le droit de lécher les vitrines sans risquer de voir débouler quelque furieux de la pédale.
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(SO, 17/10/03, p. 2-7 : )
(Le Piéton) ne supporte plus les scooters qui circulent dans les rues piétonnes. Récemment, le Piéton a été témoin d'une scène affligeante rue Sainte-Catherine: en début de soirée, un adolescent a dû se plaquer contre la vitrine d'un magasin pour éviter un énergumène à Vespa […].
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(Benoît Lasserre, SO, 06/12/03, p. 2-8 : )
Comme le souligne Serge Naud [Monsieur Circulation de la CUB], avec son délicieux langage d'ingénieur: "Le conflit entre automobiliste et cycliste se reporte sur un conflit entre cycliste et piéton."
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(SO, 12/12/03, p. 2-6 : )
Comme tous les ans à la même époque, l'association Vélo-Cité invite à découvrir Bordeaux illuminée à bicyclette. Rendez-vous est fixé allées de Tourny, à côté du manège, à 18 heures. Le circuit se fait en une heure et demie environ. Vélos illuminés bienvenus.

["Illuminés" ? — à la rigueur, mais surtout pas avec les feux réglementaires qui risqueraient de rendre visibles les deux-roues et ruineraient l'effet de surprise indispensable pour décontenancer les piétons, et les conducteurs au volant de leur auto en train de téléphoner.]

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(SO, 31/12/03, p. 27 : )
[…] Trop [de cyclistes] se comportent en terrain conquis, empruntant les sens interdits [bientôt tous à eux], montant sur les trottoirs [légalement], slalomant entre les passants [qui fait la différence des vitesses permises et non permises?], ignorant les feux de signalisation et circulant de nuit sans éclairage [banal: pas visible pas prenable]. Désinvolture, irrespect d'autrui: ces comportements abusifs sont connus [des victimes], même s'ils sont le fait d'une minorité [d'usagers totaux des rues sinon de cyclistes?]. Mais on se joindra à notre correspondant pour prier l'association Vélo-Cité de faire son possible pour "éduquer" à la civilité ceux dont elle défend les intérêts. Cela étant, les piétons eux-mêmes ne sont pas indemnes de tout reproche !
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(Marie-Claude Aristégui, SO, 16/12/03, p. 2-3 : )
Selon Alain Géhin [Préfet], la seule solution pour libérer les rails, c'est de distribuer des PV: "On va matraquer", dit-il. Et il s'étonne de l'indiscipline bordelaise: "Y compris au feu rouge. On ne regarde même plus. Je ne parle pas des cyclistes qui, eux, ne regardent rien."
[Cf. SO, 18/12/03, p. 2-10]
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(SO, 01/01/04, p. 2-5 : )
Vu et entendu rue Porte-Dijeaux: Un cycliste et un automobiliste (avec un fourgon de livraison) se disputent verbalement mais violemment, chacun estimant avoir été gêné par l'autre. Ce qui est sûr, c'est que tous les deux gênaient les piétons dans cette rue… piétonne.
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(Mme B., Rosny-sur-Seine, in SOD, 11/01/04,
Fémina, p. 48 : )
[…] Il y a 255 morts et 6520 blessés par an à vélo en France. Pour éviter cela, il faudrait absolument que les cyclistes portent un casque et respectent les règles de circulation, les mêmes que pour les voitures. J'ai évoqué ce sujet à la mairie, auprès d'associations de parents d'élèves, des clubs sportifs et même à la gendarmerie. Tous me répondent qu'ils le savent bien, mais qu'on ne peut rien faire et que c'est aux automobilistes de faire attention. Je ne suis pas d'accord. Il faudrait que les enfants à qui on offre un vélo apprennent les règles du code de la route afin que ce loisir ne devienne pas une cause de handicap, ou pire encore.
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(SO, 07/02/04, p. 2-7 : )
Le piéton comprend mal l'insouciance de ses amis cyclistes qui, au mépris de leur propre sécurité, enfreignent allègrement les règles du Code de la route. En entreprenant par exemple de brûler deux feux rouges en suivant et de prendre une rue en sens interdit, tout cela en moins de trente secondes […] pas un képi à l'horizon pour sanctionner une conduite qui aurait pourtant mérité un bon PV.
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(SO, 11/02/04, p. 2-5 : )
Le piéton a aperçu dimanche […] un cycliste qui zigzaguait […]. Le bipède a tout d'abord cru qu'il agissait d'un pochard qui cuvait son vin. Sa stupéfaction fut grand quand il s'aperçut que la personne qui pédalait tenait son guidon d'une main et composait un numéro de téléphone sur son portable de l'autre. […]
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(SO, 23/02/04, p. 2-5 : )
[Le piéton …] a du mal à supporter le nombre incalculable de cyclistes circulant sans éclairage […], les parents traversant la chaussée avec leurs enfants en dehors des passages piétons et.., le nombre d'usagers ne respectant pas les feux de signalisation. Piétons compris. Qu'en pensez-vous?

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(SO, 03/03/04, p. 2-7 : )
Le piéton répète qu'il aimerait bien que les cyclistes ne prennent pas les rues piétonnes pour des vélodromes. Il veut bien les tolérer, puisqu'il n'a pas le choix, mais il ne s'habitue pas à les voir lui foncer dessus comme ce fut encore le cas hier dans la rue Porte-Dijeaux.
En plus, ces quidams pédaleurs se montrent goujats: pas un mot l'excuse. Dans une ville où la voiture a de moins en moins droit de cité, la moindre des choses est de respecter les courageux piétons. Surtout dans les rues piétonnes.
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(Bx7, 19/10/04, p. 2 : )
[…] C'est en tant que piéton que je fulmine. Halte au manque de civisme! […] Soit, il manque de pistes cyclables! Mais ce n'est pas une raison pour devenir des chauffards du trottoir. Que ces "voyous" du vélo mettent donc pied à terre et qu'ils vivent ce que nous vivons chaque jour en tant que piéton. […]
(Cf. MM. forum www. bordeaux7.com)
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(Bx7, 19/10/04, p. 2) :
[…] Même si le vélo ne demande aucun permis, il ne dispense pas de connaître les règles élémentaires de circulation. Au quotidien et en allant au boulot à pied, je constate les "classiques" du cycliste moderne: non respect des feux, du sens de circulation, on roule sur les trottoirs (la sonnette pour avertir les piétons est facultative…) avec parfois la bonne idée de téléphoner en même temps… […]
(Cf. Franck. forum www. bordeaux7.com)
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(SO, 10/12/04, p. 2-9 : )
Le Piéton rappelle à ses cousins cyclistes que si la municipalité met en œuvre une politique qui tend à leur faciliter la vie, notamment en élargissant le périmètre des rues qu'ils peuvent emprunter à contresens de la circulation automobile, le respect des règles de conduite, et du Code de la route en particulier, s'impose à eux.
Par exemple, ils ont le droit de rouler dans les rues piétonnes, mais seulement "au pas de l'homme"…
En revanche, les trottoirs leur sont interdits.
De même doivent-ils s'abstenir de prendre un sens interdit (même s'il est apparemment sans danger) sauf à encourir une amende de 135 € […].

[On parle de radar, de voitures ou de tenues banalisées, mais quelle autorité aura la "volonté politique" d'appliquer ces finesses aux vélos?
Il n'est pas "responsable" de promouvoir et favoriser sans encadrer.]

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(SO, 22/04/05, p. 2-6 : )
Le Piéton constate que certains cyclistes ne se contentent pas d'ignorer les feux tricolores des rues de la ville; ils franchissent aussi allègrement les (rares) petits feux rouges qui leur sont destinés. […]
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(Colete, Bx7, 10/10/05, p. 2 : )
[…] En tant que piéton, je râle non seulement contre les automobilistes garés sur les trottoirs, mais également contre les cyclistes qui empruntent ces mêmes trottoirs (je reconnais que si moi aussi, je devais me déplacer à vélo, je serais tentée d'emprunter cette voie de facilité). Des actions sont menées pour que les vélos aient leur place dans la cité; on dit que Bordeaux possède de plus en plus de pistes cyclables, mais on ne dit pas qu'une fois de plus ce sont les automobiles qui occupent cet espace réservé. Mais que font les pouvoirs publics? Quand donc rendra-t-on les pistes cyclables aux cyclistes et les trottoirs aux piétons?
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(F. M., SO, 28/01/06, p. 2-11 : )
Un jeune à scooter, franchissant un stop sans marquer l'arrêt, hurlant dans son téléphone portable. Une mère transportant son enfant sur un siège vélo, qui grille un feu rouge pour gagner du temps. Un autre cycliste qui préfère les trottoirs au risque de bousculer un piéton et s'affranchit des sens de circulation. Un deux-roues pratiquant le rodéo nocturne. "Des comportements irresponsables qui deviennent habituels pour certains qui roulent 'arrogant' ", commente le contrôleur général Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique, qui entend les traquer.
[…]
[…] Réponse en chiffres: en quinze jours, les policiers ont constaté 364 infractions commises par des possesseurs de deux-roues, dont 74 feux rouges grillés, 96 équipements non conformes et… 165 stationnements d'automobiles sur des trottoirs ou bandes cyclables.
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(SO, 11/02/06, p. 2-8 : )
Toujours au chapitre sécurité routière, les infractions des deux-roues en ville (scooters ou vélos) sont encore en forte hausse.
80 relevées depuis le début de la semaine, dont 24 pour non-respect d'un feu rouge et 7 pour un sens interdit. Hier, des contrôles ont eu lieu à Gambetta notamment, et la police a relevé 36 infractions concernant des deux-roues, contre 23 pour des voitures.

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(Bx7, 08/06/06, p. 3 : )
[…] 1500 PV ont été dressés ces 5 derniers mois par les services de police à l'encontre des conducteurs de deux roues dont plus de 500 pour non-respect de feux rouges, défauts d'équipements, sens interdits et circulation sur le trottoir. […]

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(SO, 07/10/06, p. 2-5 : )
Jeudi, 14h45, un piéton a été renversé par une bicyclette […]. Collision qui n'a rien d'accidentel. Le cycliste venait de griller un feu rouge […]. Des policiers postés non loin du carrefour lui ont alors fait signe ostensiblement de s'arrêter. L'homme a évité un premier fonctionnaire en montant sur le trottoir. Bloqué […], il a foncé sur un capitaine de police de 45 ans. Les deux hommes ont chuté. Le cycliste s'est relevé et a pris la fuite […]. Le policier souffre d'une fracture au poignet et au nez. […]
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(Christian Seguin, SO, 14/10/05, p. 2-9 : )
[…]
[…] Il y a d'ailleurs une aberration. L'automobile a le droit de rouler sur la voie du Tram pour doubler, mais pas le vélo. 0r, cette voie est devenue un refuge. Pour échapper aux voitures qui les pressent, les frôlent et parfois les insultent, les cyclistes s'y retrouvent. Comme moi, ils calculent le mouvement du tram. Paradoxalement, c'est l'endroit le plus sûr, alors que la lisse
§, par exemple, la pièce de métal qui suit le trajet, est mortelle pour tous les deux-roues.
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(Henry Vergnon, SO, 15/10/05, p. 1-12 : )
[…] une campagne d'information sur les dangers et risques extrêmes que font courir à la population ceux et celles qui roulent sans aucun respect sur les trottoirs dans le centre de Bordeaux. Et dans un deuxième temps, proposer à la municipalité de rendre un arrêté permettant de verbaliser ces dangereux citoyens bordelais qui méprisent leurs concitoyens et je ne parle même pas du danger qu'ils font courir aux enfants.
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(Denis Lherm, SO, 22/12/06, p. 2-8 : )
[...]
[...] Albert Dourtre, Directeur départemental de la Sécurité publique, connaît ce discours [de la police antivélos] par cœur: "Je réponds qu'à Bordeaux, les conducteurs de deux-roues sont impliqués dans 49% des accidents corporels, alors que la moyenne nationale est à 33%. Il y a donc un problème spécifique à cette ville. Les deux-roues pensent que tout est permis. On ne pourra pas longtemps tolérer cette anarchie. Circuler sans éclairage, c'est du quasi-suicide. On fait de la prévention, mais ça a ses limites. Il faut aussi de la répression.
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(J.-M. Desplos, SO, 12/10/07, p. 2-11 : )
Le Code de la route s'applique aussi aux cyclistes. Certains d'entre eux le savent, d'autres l'ignorent. [...]
Les accident sont toute fois nombreux. La semaine dernière, 23 blessés on été recensés chez les deux-roues, alors que 120 étaient verbalisés pour diverses infractions.
Hier matin, peu avant 8h, [...]
En l'espace d'une demi-heure, 13 infractions ont été constatées, notamment pour défaut d'éclairage et des passages au feu rouge. [...]
Pour les neuf premiers mois, 4290 infractions ont été constatées, soit +84% par rapport à la même période de 2006.
[...]
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(J.-M. Desplos, SO, 21/02/08, p. 2-8 : )
[...] au mois de janvier, la circonscription de Bordeaux a enregistré 50 accidents de deux-roues sur un total de 55 dans le département. Les 5 autres accidents se sont produits à Arcachon.
30,9% de ces accidents sont dus à un refus de priorité et 10,9 à un défaut de maîtrise. Les feux rouges, [...] l'alcool et [...] stupéfiants représentent 5,5% des accidents. 52,77% sont dus à une circulation en sens interdit ou sur la partie gauche d'un axe à double sens. [...]
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[Apparemment, les risques courus par les Piétons résultent, d'une part de leur ignorance que la possession d'un deux-roues confère l'impunité universelle concernant le code de la route, et de l'autre, le droit d'emprunter tous les endroits existants: trottoirs, rues piétonnes…

Ainsi, trottoirs et zones piétonnes sont lieux dangereux pour les vélos, qui risquent de s'y faire écraser par les piétons, lesquels s'y croient chez eux en toute bonne foi (de même que les voitures risquent en permanence se faire écraser par les passants sur les voies piétonnes…).
Si les accidents de deux-roues n'y sont pas plus nombreux, c'est grâce à la vitesse à laquelle ils évitent les piétons, vitesse si grande que la police n'a pas le temps de les apercevoir.
Les élus marchent-ils ("à pied") sur les trottoirs et les zones "piétonnes" aussi nombreux et aussi souvent que les contribuables, pour se rendre compte du danger?]
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Il y a des assos vélos, mais il semble manquer une asso des Usagers du Tram.

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