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Les dates sont aussi celles des mises à jour
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Chroniques de Garonne - Avenir : |
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NOTE sur les actions de Garonne-Avenir Considérant le fort intérêt, partagé par d'autres assos, de Garonne-Avenir pour les problèmes du pont et des accostages, ainsi que les rapprochements avec ces assos (Trans'Cub, par exemple), le lecteur trouvera ces sujets communs seulement aux pages "franchirXX", afin d'éviter le double traitement avec des pages du site de Garonne-Avenir. Pour rechercher les mentions à Garonne-Avenir dans "franchirXX" 8 |
07/03/07, Claude Garnier, SO, p. 2-10:
[…]
La nouvelle zone d'accueil des navires de croisière est rejetée en aval, à hauteur de la bourse maritime. A quelques centaines de mètres de là [de la Bourse de commerce], mais qui font toute la différence! Rien à voir avec la place emblématique de Bordeaux, véritable carte postale du "Bordeaux XVIIIe" avec les immeubles majestueux de la Bourse et des Douanes se reflétant dans le miroir d'eau qui leur fait face.
"Une flaque à moustiques", maugrée Jean Mandouze. Il a une autre formule qui résume le sens de son combat: "Qui piétine son passé écrase son avenir." Façon de dire qu'en ne donnant pas à l'activité maritime, héritée de l'histoire, la place qu'elle devrait avoir, Bordeaux tourne le dos à ses intérêts.
"Le coup d'œil à l'arrivée à l'escale, c'est le choc visuel ! C'est ce qui donne le grand frisson aux croisiéristes. Si vous enlevez ça, les armateurs ne seront plus aussi motivés pour mettre l'escale de Bordeaux à leur catalogue. Ce sera autant de perdu pour les commerces de centre-ville et la réputation de Bordeaux sera ternie. Quand on voit ce que Marseille tire de sa position de port de croisière, on ne peut que déplorer l'apathie du port de Bordeaux."
"J'ai l'impression que Bordeaux joue les Narcisse en contemplant son propre reflet dans son "miroir d'eau", analyse pour sa part Michel Suffran. Cela participe d'un repliement frileux, d'une autonégation sacrilège de notre histoire, qui se confond avec celle du port qui a fait la grandeur et la richesse de la ville."
Selon lui, le décor du palais de la Bourse est le seul pertinent pour accueillir les croisiéristes. Le seul qui respecte le "génie des lieux" et symbolise l'ouverture à l'outre-mer et aux cultures du monde. Le "commencement de l'inconnu", pour citer un poète, Jean de la Ville de Mirmont.
03/07, tract contre le pont ba-ba du collectif dont fait partie Garonne-Avenir :
A imprimer 8 , distribuer en le laissant prendre par ceux qui veulent le lire (sans le jeter à terre...), puis en récupérant les tracts remplis complètement.
TRACT, version à imprimer è . NB. pour revenir au web après cette version à imprimer, cliquer "précédente".
22/08/07, Maguy Caporal, SO, p. 2-7:
Garonne-Avenir, association bordelaise qui milite en faveur du fleuve, se proclame favorable au projet de port méthanier en invoquant "l'enjeux que représente la notoriété et l'augmentation de 25% de son trafic pour le PAB, deuxième vecteur d'emplois directs ou induits en Gironde".
L'association souligne qu'elle est "aussi soucieuse que beaucoup de l'avenir de notre superbe région" et précise qu'elle "appuiera certainement les efforts de ses amis écologistes pour exiger des garanties indispensables [...]". Mais elle rappelle que "l'existence du port pétrolier pendant plus de quinze ans n'a nullement perturbé l'effort simultané du tourisme local".
[...]
Voir Ports 04/08/07 et la suite è
11/12/07, Circulaire Garonne–Avenir annonçant le "recours" contre la délibération CUB du 21 sept. 07:
Chers amis de G.A.,
Vous avez peut-être pris connaissance que les médias se sont déjà emparés de la nouvelle du dépôt du recours qu'une douzaine d'Associations (dont TRANS'CUB et GARONNE–AVENIR sont les éléments moteurs) ont lancé contre les délibérations de la C.U.B. du 21 Septembre 2007 entérinant définitivement le projet du pont Lucien-Faure. Ce recours, dont l'élaboration a nécessité une grand nombre de réunions préparatoires, a été confié à la plume d'un avocat parisien.
Nous vous l'adressons en pièce jointe. Vous pourrez constater que, malgré sa longueur, sa lecture est parfaitement claire. Vous pourrez également constater que c'est volontairement un document de pure juridiction (et non de fond) faisant un réquisitoire implacable de toutes les irrégularités de la C.U.B. depuis 8 ans, qui nous placent, malgré les apparences, en totale illégalité dans cette procédure de lancement de l'ouvrage.
Une conférence de presse confirmera tout cela jeudi prochain. Nous ne pouvons vous y inviter, car nous sommes déjà beaucoup trop nombreux pour les locaux très exigus de la rue Mondenard, mais nous ferons très prochainement une réunion-bilan du C.A. de G.A. où toutes les explications vous seront données et où nous évoquerons aussi les possibilités d'appel à l'UNESCO. A bientôt donc.
M.-J. CAZEAUX & J. MANDOUZE
PS: annonce Trans'Cub de la Conf de Presse du 13/12/07 8 .
30/10/08, JEAN MANDOUZE, Communiqué de presse de Garonne-Avenir :
MUSEIFICATION D’UN FLEUVE
Monsieur JUPPE a déclaré qu’il entendait ne pas faire de BORDEAUX une ville-musée.
C’est bien l’avis de GARONNE-AVENIR, association qui se bat depuis 10 années pour la sauvegarde d’une vie maritime urbaine. C’est pourquoi elle lutte aujourd’hui contre le projet du pont levant dit Bacalan-Bastide qui fera fuir les armateurs de paquebots à l’instar de ceux de ROUEN boudant le pont Gustave FLAUBERT.
Et voilà que SUD OUEST du 23/1O nous informe de la probable disparition de la Fête du fleuve qui tous les 2 ans enchante les Bordelais si friands du spectacle des étraves et des mats que leur offrent de beaux navires (3millions de visiteurs pour la Cutty de 1990).
Dans ce port déjà sans musée, sans archives, sans patrimoine naval, sans mémoire, seule régnera la nostalgie du passé. Pour le présent, il restera le terrifiant spectacle des eaux glauques, exemptes de toute vie, s’étalant sur les quatre kilomètres d’un sinistre serpent fluvial.
BORDEAUX " PORT DE LA LUNE " ?
BORDEAUX VILLE TRISTE. BORDEAUX VILLE DU RENIEMENT.
J. M.
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