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-Héritage bordelais-
2006-2007

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plan du site Ø

"héritage 2005"

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"héritage 2008"

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20/01/06, Claude Garnier, SO, p. 2-12:
[…] Le corps consulaire de Bordeaux est l'un des tout premiers de l'Hexagone, devant Lyon. Les Etats-Unis y ont créé leur première représentation diplomatique au monde en 1790 avec Joseph Fenwick. Les consulats installés à Bordeaux ont subi les aléas de l'Histoire. […]

[L'hôtel Fenwick, voisin de la bourse maritime {G}, n'est remarqué que par peu de Bordelais malgré son histoire et sa valeur symbolique. Voisin aussi du centre Pompidou bordelais qui mélange ses ferrailles aux tours de St Louis. Encore en 2006, il est témoin "des travaux" {P}.

Fenwick

25/01/06, Francis Schwarz, SO, p. 2-11:
[La Mémoire de Bordeaux possède
8 ] une colossale documentation contemporaine de la deuxième moitié du XXe siècle sur l'agglomération bordelaise: 3000 cassettes vidéo, 11000 photos, 500 caisses d'archives diverses soit la bagatelle de 224 mètres linéaire.
Michel Naud, directeur de la Mémoire de Bordeaux, et son équipe permanente […sont à même de] poursuivre la sauvegarde de documents et témoignages de toute nature dans tous les domaines: économique, social, culturel ou sportif…
[…]

mémoire de bordeaux

31/01/06, Jean-Paul Vigneaud, SO, p. 2-12:

Là où aurait marché Aliénor…

Les archéologues ont découvert ce qui constituait au Xlle siècle l'entrée principale de la première cathédrale de Bordeaux, un porche où seraient passés le jour de leur mariage, en 1137, Aliénor d'Aquitaine et le futur roi de France Louis VII. […] Une nécropole à sarcophages s'est alors installée autour de l'ancien porche et le rez-de-chaussée de la tour [fut] transformé en crypte.
[…]
[…] De là, a été édifié, quelques mètres en retrait, le nouveau portail nord que l'on connaît et qui sert de nouveau d'entrée principale à la cathédrale, la porte dite Royale étant, elle, condamnée.

porte Royale

10/02/06, Denis Lherm, SO, p. 2-2:
[…] Jean Gueguinou, ambassadeur de France auprès de l'Unesco, vient de transmettre officiellement le dossier de candidature au classement mondial, au nom du gouvernement.
Cette étape fait suite à la présentation de la candidature bordelaise devant le Comité national des biens français du patrimoine mondial, le 12 décembre dernier, et l'avis favorable donné par le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres. L'Unesco va maintenant nommer des experts qui se rendront à Bordeaux courant 2006, pour analyser le dossier plus en profondeur et étudier le patrimoine sur place.
[…]

[Espérons qu'ils ne se formalisent pas de certaines fioritures typiques du patrimoine local. {P}]

candidature Unesco

15/02/06, Marie-Claude Aristégui, SO, p. 2-7:
[…]
[…] après l'achèvement du chantier de construction du parking, dans le hall ainsi que dans les accès à cette partie de la chambre consulaire, des fissures ainsi que des descellements de pierres ont été constatés. […]
Il s'agit en fait de savoir si oui ou non la construction du parking de BP3000 est responsable de ces désordres.
[…]

è R21

bourse fissurée

18/02/06a, Hervé Mathurin, SO, p. 2-2:
[…]
Jean Cousinet […] se souvient même avec nostalgie d'une époque [1955-1969] où Bordeaux était tourné vers le grand large: "Nous n'étions pas loin de 5000 à bosser sur le site. Il y avait deux ou trois bateaux lancés par an; quand ils quittaient le chantier [naval de la Garonne], ils occupaient tout le lit de la Garonne, qui était elle-même envahie de remorqueurs. Les ouvriers venaient de la cité Lumineuse de Bacalan, juste en face; une navette fluviale les amenait au boulot."
[…]

chantiers navals de Lormont

18/02/06b, Stéphane C. Jonathan, SO, p. 2-5:

Un bâtiment chargé d'histoire…

Face à la Garonne, sur le Pavé des Chartrons, le CAPC-Musée d'art contemporain est installé dans l'ancien "Entrepôt réel des denrées coloniales". Destiné à abriter les marchandises exotiques dont le port de Bordeaux faisait commerce, cet imposant édifice a été construit au début du XIXe siècle, sous la direction de Claude Deschamps, ingénieur déjà responsable du Pont de pierre. La construction a duré 21 mois et s'est achevée en 1824.
Désaffecté, l'édifice a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en janvier 1973 et acquis par la ville. A cette période, le lieu est investi par Roger Lafosse et le festival Sigma qu'il a créé en 1965. Fondé par Jean-Louis Froment, l'associatif Centre d'arts plastiques contemporains (Capc) s'y installe dès 1974, soit dix ans avant de devenir officiellement musée d'art contemporain.
Trois chantiers de réaménagement (de 1979 à 1990) ont donne sa configuration actuelle à l'Entrepôt de la place Lainé, qui abrite, outre le CAPC, le centre d'architecture Arc-en-Rêve et un restaurant.

entrepôt Lainé

27/02/06, Bx7, p. 02:
Vingt-deux ans après avoir été volée dans une église, une sculpture en albâtre du XVe siècle, classée monument historique, sera rendue jeudi 2 mars à la ville de Bordeaux, au terme de plusieurs années d'enquêtes à rebondissements. […] L'histoire, racontée par Marie-Anne Sire, conservateur en chef des monuments historiques, commence en 1984 lorsque le relief et six autres panneaux du retable sont volés par un ou des individus, qui les remplacent par des copies en plâtre. Il faudra alors neuf ans pour que le vol soit découvert. […] L'enquête déterminera que les sept albâtres sont passés en de multiples mains, dont cinq ont été exportés avec les autorisations nécessaires, le vol étant alors inconnu. […]. Bordeaux a donc aujourd'hui retrouvé trois des sept panneaux qui lui ont été volés, avec l'objectif de convaincre le détenteur actuel des quatre autres aux Etats-Unis de les restituer.

albâtres

04/03/06, Cadish, p. 2-11:
[…]
D'abord utilisée par les gens du quartier Saint-Seurin, l'eau de la fontaine de Figueyreau entra dans le réseau commun de distribution. En 1624 les jurats conduisirent les eaux de cette source jusqu'au cours du Chapeau-Rouge. Autrefois située en pleine campagne, elle se trouve aujourd'hui [rue Laroche] complètement emprisonnée par les lotissements successifs.
Le lieu-dit Higueyreau, qui signifie en gascon figuier, est mentionné dès le XIe siècle dans le cartulaire de Saint-Seurin. La source, toujours abondante, était connue dès l'antiquité pour ses vertus miraculeuses. […]
La première fontaine bâtie au XVIe siècle nous est connue grâce à une aquarelle de Pierre Brun. Il agissait d'un petit édifice de forme pyramidale décoré des fleurs de lys et des armes de Bordeaux. Ce petit édicule, ébranlé par les mouvements des pompes à bras nécessita une complète restauration par l'architecte Gabriel-Joseph Durand en 1832, qui lui donna une forme de petit temple néo-classique. […] Il est loin le temps où poussait un figuier au pied de la fontaine et où se rassemblaient les blanchisseuses de la ville pour laver le linge et le sécher dans les prairies environnantes. Les lavoirs ont disparu ainsi que les frondaisons qui les protégeaient des ardeurs du soleil. Les marchands d'eau ne chargent plus sur leurs charrettes les tonnes et les grandes cruches destinées aux habitants de la ville. L'auberge de Cassignol située juste en face de la fontaine Figueyreau ne raisonne plus des rires de ses clients qui venaient manger et boire, peut-être, l'eau miraculeuse.

autres fontaines §
fontaine de Figueyreau
{P}

[Figues ou pas, il n'est pas interdit d'entretenir cette fontaine historique qui se délabre à vue d'oeil.]

07/04/06, Denis Lherm, SO, p. 2-6:
Le marché des Fossés, cours Victor-Hugo, vient de disparaître comme les 31 tilleuls ratiboisés il y a quinze jours: sans tambour ni Trompette. La mairie n'a fait aucune annonce officielle, mais les services de la voirie confirment : le marché des Fossés a été déplacé autour des Capucins pour cause de travaux sur le cours Victor Hugo. Et demain, quand les travaux seront finis, il n'y reviendra pas, même si le site Internet de la mairie continue d'indiquer qu'il se tient, comme d'habitude, tous les dimanches de 8 heures à 13 heures, sur le cours Victor Hugo.
[…]
[…] Les commerçants n'ont pas tous été prévenus du déménagement vers les Capucins et encore moins de la suppression définitive du marché sur le cours. […]
[…]

[Fin programmée, mais pas annoncée de bien des choses.
Que dire des arbres?
{P}]

cours V-Hugo, fin commerces

25/04/06a, SO, p. 2-12:
Pont du Pertuis :
Daniel Binaud, président de Bordeaux-Marinopole, collectif qui s'est fixé pour objectif de conserver la mémoire du passé maritime de Bordeaux, réagit: "Ce pont, qui date de 1912, est réparable. Il fait partie, comme les formes de radoub et les écluses, du patrimoine industriel de la ville. C'est aussi le seul pont qui subsiste en France de cette dimension, utilisant un système de manœuvres original. Pour cela, j'ai écrit aux affaires culturelles afin de demander une procédure de classement du pont du Pertuis. Il peut et doit être réparé. De plus, le pont neuf envisagé réduirait le passage entre les deux écluses de 24 à 9 mètres."{P} {P}

pertuis, suite è

25/04/06b, Benoît Lasserre, SO, p. 2-6:
Les Voûtes Schyler, ces anciens chais des Chartrons, ne seront pas restées longtemps dans le patrimoine de la ville. Celle-ci en avait fait l'acquisition à la fin des années 90 dans le cadre du projet de la ZAC des Chartrons, ce nouveau quartier piloté par Domofrance entre les quais et le cours Balguerie, les rues Poyenne et Barreyre. L'objectif de la municipalité était d'y aménager un équipement public.
Plus de six ans après, les Voûtes Schyler, d'une superficie d'environ 1000 mètres carrés, n'ont pas bougé d'un iota et la ville n'a plus l'intention d'y faire quoi que ce soit. […]
[…] l'opposition de gauche qui, d'une voix unanime, a dénoncé "une nouvelle mise en vente du patrimoine municipal au profit d'un opérateur privé". Conseillère générale du canton, Michèle Delaunay (PS) a de surcroît rappelé que la ville avait acquis les Voûtes au prix de 185000 euros.
"C'était bien au-dessus de l'estimation des Domaines, mais le maire avait estimé que cette acquisition était indispensable pour la ville. Aujourd'hui, poursuit Michèle Delaunay, alors que le foncier aux Chartrons s'est envolé, la ville revend ces 1000 mètres carrés pour 130000 euros." […].
[… les Voûtes] seront mises aux enchères et le prix montera forcément," [déclare M. Duchène] "Je prends l'engagement qu'on ne les vendra pas moins cher qu'on les a achetées", conclut Hugues Martin.
[…]

[Il semble que personne d'élu ne déclare souhaiter en faire un musée maritime de Bordeaux ?…]

14/11/06, Alain Mangini, SO, p. 2-12:
[...] L'occasion de recenser les monuments du quartier à préserver, dont la grande écluse sauvée grâce à un "mouvement populaire d'ampleur considérable".
[...] Dominique Sentagnes, président du PAB participait à la réunion. Il a affirmé sa volonté de défendre ces lieux, en commençant par la cale inclinée de Lucien-Faure, "dernière de ce type à Bordeaux", mais aussi les deux bassins de radoub, qui pourraient, après des années d'abandon, connaître un avenir [...] de reprise d'activité.
De plus, deux bâtiments, au sud des écluses, sont sur le point d'être classés. [...] ces deux bâtiments, construits en briquettes, [...], qui servaient à l'embauche et à l'accueil des dockers, seront préservés [...]. Tout comme les magasins des vivres de la marine rue Achard, protégés depuis 1992.
[...] le pont du Pertuis, qui sépare les deux bassins à flot, est un vestige à conserver. [...]
[...] Le choix semblait se tourner vers la construction d'un pont neuf réduisant le Pertuis à 9 mètres. [...]
Inconvénient majeur, donc, plus aucun bateau de plaisance d'un gabarit de multicoque actuel, soit près de 18 mètres de largeur, ne pourrait l'emprunter. [...] De plus, le pont du Pertuis, qui laisse un passage de 25 mètres, est le dernier pont connu de ce type en France. Sa sauvegarde devient nécessaire.
[...]

pont du Pertuis, grande écluse, cale inclinée, bassins de radoub, deux bâtiments, construits en briquettes, magasins des vivres de la marine.
pertuis, suite
è

01/12/06, Isabelle Castera, SO, p. 2-2:
[...] une délégation d'une dizaine de personnes [est] venue sonder les murs, la lumière et l'ambiance de Bordeaux, en vue du classement au patrimoine mondial de l'UNESCO 2007. Parmi eux, [...] se promène un expert espagnol, envoyé par le conseil international des monuments et des sites (ICOMOS). Une visite guidée dans les quartiers concernés par le classement.
Le dossier piloté par Martine Moulin-Boudart [adjointe au patrimoine], se décline autour des thèmes suivants: la place du port de Bordeaux dans le négoce international, Bordeaux capitale du vin, un urbanisme créé au siècle des Lumières, sa participation au mouvement des idées, et enfin, la continuité de l'architecture classique et néo-classique de la ville.
[...] ICOMOS est une organisation consultative censée fournir au comité du patrimoine mondial des évaluations des biens culturels proposés pour inscription sur la liste du patrimoine mondial. [...] L'expert d'ICOMOS ne devrait pas repartir avant quelques jours. [... le] Comité du patrimoine mondial [...] doit se réunir du 23 juin au 1er juillet 2007 à Chris Church en Nouvelle Zélande.
A cette date, on saura si oui ou non Bordeaux obtient le Graal.

8

[On reste dans le vague]

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port, 11/01/07 è

13/01/07, SO, Tire-Bouchon, p. 32:
[...] On sait que le projet de grand contournement, s'il se concrétise, menace de détruire cette "frontière" [le ruisseau le Brouillon entre les langues d'oïl et d'oc]. Visiblement, le Brouillon n'a guère impressionné le préfet. S'il n'en tenait qu'à lui, César Idrac n'hésiterait pas à franchir le Rubicon.

[Pierre Dac disait: "Eduquons, éduquons!"

Un autre a dit: "La culture est ce qui reste quand on a tout oublié". Encore faut-il avoir quelque chose à oublier.
On peut penser qu'une erreur fut de supprimer le service militaire grâce auquel on comblait des lacunes de l4enseigne;ent officiel.]

port, 30/01/07 è

10/02/07, Cadish, SO, p. 2-12 :
[...]
Aujourd'hui, à ce même endroit [où fut implantée la guillotine…] subsiste une borne en pierre. Des générations de Bordelais sont passées devant elle sans la voir. À cause de son caractère désuet, elle est tombée progressivement dans l'oubli. Au milieu du XIXe siècle, elle constituait l'origine du bornage de la commune de Bordeaux, kilométrage zéro, à partir duquel était calculées les distances, ce point étant censé être le centre de la ville. Plus tard, par commodité et parce qu'elles étaient très visibles, les mairies furent choisies pour établir les distances de ville à ville.

27/02/07, Alain Mangini, SO, p. 2-11:

Le pont du pertuis. Il est formé de deux travées inégales, l'une franchissant le pertuis, la travée de volée, l'autre formant le contrepoids ou la culasse. Une cabine de manœuvre avec bow window et ossature métallique abrite le moteur et le treuil de rotation.
Robert Venturi décrit: "C'est un pont tournant constitué d'une structure type treillis en acier riveté, avec passerelle piétonne de chaque côté. Il a été construit en 1911-1912. C'est le dernier pont connu dans cette technique et de ces dimensions. Surtout, il est parfaitement intégré au site des bassins à flot et par sa proximité avec la Base Sous-marine forme un ensemble remarquable. Démanteler le pont du pertuis actuel pour le remplacer par un petit pont levant enlèverait toute la force historique du lieu, cassant du même coup un des derniers éléments du patrimoine industriel de la ville.
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pertuis, suite ci-dessous 29/03/07

29/03/07, Hervé Mathurin, SO, p. 2-11:
[...]
Première étape: les trois ponts des bassins à flot. Le passage du tramway sur la grande écluse, on s'en souvient, avait provoqué, il y a quelques mois, une polémique entre les partisans d'un pont fixe condamnant l'accès au plan d'eau et ceux qui voulaient garder celui-ci ouvert, tout en préservant l'ensemble du site industriel, datant de 1911, autour du pont du pertuis (actuellement inopérant).
[...]
Le maire envisage désormais l'élargissement du pont du pertuis (près de la base sous-marine) de 9m à 22m, afin de favoriser le flux de circulation dans un quartier qui commence à s'embourgeoiser. Alain Juppé a indiqué qu'un nouvel appel d'offres serait lancé pour la restauration des trois ponts, dont le coût prévu jusqu'alors dépasse 5 millions d'euros, mais reste sujet à réajustement. "Au bilan, une visite utile qui va nous permettre de revoir le projet."

["Réajustement", "revoir le projet": mise en œuvre de deux aspects d'un concept digne d'un vrai décideur.
"Le pont aux Quinconces" en profita. Dommage que d'autres "projets" cruciaux (marre aux moustiques, pont BaBa...) ne furent pas "revus".]

pertuis, suite è

02/04/07, Julie Millet, 20", p. 3:
Nouvelle victoire pour les Bacalanais. Alain Juppé, maire de Bordeaux, vient d'annoncer qu'il allait proposer au port d'intégrer la réhabilitation de pont du pertuis dans l'appel d'offres, alors qu'initialement, cette œuvre de Gustave Eiffel, condamnée depuis une dizaine d'année, devait être détruite puis reconstruite. [...]

09/04/07, SO, p. 20:
Des Girondins, passionnés de bateaux à vapeur, rêvaient de construire une réplique des gondoles de Bordeaux, ces petits bateaux à vapeur, qui égayaient autrefois le port de la lune. Pour cela, ils ont créé l'association La gondole de Bordeaux et sonné à toutes les portes. Faute de moyens et de soutien, ils annoncent aujourd'hui l'arrêt total de leurs activités.
Michel Rapeau, ancien maire du Verdon, number one des spécialistes des bateaux à vapeur en Gironde, ne cache pas sa peine.
"C'est foutu! Mais que voulez-vous qu'on fasse", dit-il. Notre projet n'intéresse personne et nous n'avons pas suffisamment d'argent [...]." Bien triste fin pour une démarche originale. [...]
Les "bus du fleuve" avant l'heure à la fin du XIXe siècle, sous le pavillon de plusieurs sociétés locales. La Compagnie des Hirondelles en 1865 tout d'abord, puis les Gondoles et les Abeilles, toutes proposant de navettes régulières entre les deux rives [...]. Avec des embarcations ne dépassant pas 22m, fabriquées à Bordeaux, toutes coiffées d'une haute cheminée et de grands panneaux publicitaires "Bénédictine de Soulac", "Cafés Masset", "Picon"...).
[...]
Ne restait plus qu'à trouver l'agent! Beaucoup d'argent. "Entre 5 et 6 millions de francs à l'époque", précise Michel Rapeau. Malgré tous leurs efforts, les membres de l'association n'ont jamais pu trouver le financement. [...]
Aussi, l'association va-t-elle disparaître. [...]

["Sonner à toutes les portes", donc à "la mairie"? "N'intéresser personne", dans un port grouillant de passé maritime?

En tout cas, sans aller loin, on sait que La Rochelle (port de croisières, touristique et culturel concurrent), Bristol (jumelé à Bordeaux), etc. entretiennent, eux, des chantiers comparables: "L'Hermione" et le "Great Britain", respectivement.
Les chantiers ce ces municipalités sont l'objet de visites payantes: les gondoles auraient pu se visiter comme le "Mayflower" aux USA et se vendre comme les pinasses d'Arcachon, ce qui aurait créé au moins une industrie fluviale.

"Bien triste fin pour une démarche originale."]

11/07/07, Pont du Pertuis : courriel reçu de pontdupertuis@orange.fr

(la chaîne des extraits pertuis reprend à 27/12/07 après ce courriel sur le pertuis.)

Bonjour,
Ci-dessous, dernier texte publié dans le blog :
  http://www.pontdupertuis.canalblog.com/

Bordeaux, patrimoine mondial de l'inanité

  Il pleut aujourd'hui sur Bordeaux. Notre pont du pertuis attend son arrêt de mort. Après lui, le bassin à flot n°2 sera une mare aux canards, comme les deux magnifiques cales sèches du bassin n°1. Plus tard, on réalisera que c'était une bêtise, alors on laissera traîner comme on a laissé tout le quartier de Bacalan en déshérence pendant 60 ans, ou bien on décidera de combler le bassin qui servira de parvis à la splendide base allemande qu'il n'a jamais été question de détruire tout comme la douzaine de blockhaus qui égayent ce quartier, ou bien on décidera que, pour exploiter à nouveau le bassin et élargir le pertuis, il faut détruire le petit pont tout neuf que le capitaine du Port Autonome de Bordeaux a imposé aux administrateurs, au président de la CUB, au maire de Bordeaux.
Mais alors, c'est comme ça que les choses se passent? C'est comme ça
que nos grands responsables élus voient l'aménagement de la ville et
son avenir?

  Dans le rôle de capitaine du port : Philippe Deiss (vous le reconnaîtrez à son sourire en coin pour le bon coup qu'il vient de faire, revanche après son échec des écluses)
Dans le rôle du président de la CUB (futur ex-président) : Alain Rousset, parti socialiste, parti sans retour.
Dans le rôle du maire de Bordeaux : Alain Juppé, UMP, parti aller-retour à suivre.

Dans le rôle des administrateurs :

  Bureau
PRÉSIDENT : Dominique SENTAGNES,
Président des sociétés : L'ELECTROLYSE, DIMETAL et REDA.
VICE-PRÉSIDENT : Patrick THOMAS, Président de BALGUERIE SAS.
SECRÉTAIRE : Daniel FINON, Directeur général de SODISTOCK.

  Comité de direction
Henri HOUDEBERT, Vice-Président du Conseil régional d'Aquitaine.
Philippe LAFOUGE, Conseiller d'Etat.
Jean TOUZEAU, Vice-Président du Conseil général de la Gironde,Maire de Lormont.
Jacques VALADE, Vice-Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux,
Adjoint au Maire de Bordeaux.

  Autres membres
Franck ALLARD, Président du Directoire du groupe FILHET ALLARD.
Philippe BEN RAAL, Représentant des salariés.
Dominique BERLAND, Vice-Prt de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bordeaux.
François BOYER de La GIRODAY, Membre titulaire de la Chambre de commerce et
d'Industrie de Bordeaux.
Jean-Marie CHADRONNIER, Membre associé de la Chambre de commerce et
d'Industrie de Bordeaux.
Jean-Yves BERGOGNAT, Représentant des cadres.
Clément FAYAT, Président-Directeur Général du groupe FAYAT.
Alain FILATREAU, Représentant des salariés.
Yves GARCIA, Représentant des ouvriers dockers.
Pierre DUBOURDIEU, Trésorier-Payeur Général de la Région Aquitaine et
du Département de la Gironde.
Frédéric GEDON, Officier de port. Représentant des salariés.
Christophe GRESTA, Second Maître sondages au Département de l'Hydrographie et
des Dragages, Représentant des salariés.
Francis IDRAC, Prefet de la Région Aquitaine et de la Gironde.
Alain MARTINET, Maire du Verdon sur Mer.
Patrick NICOLAS, Directeur raffinage marketing Total. TotalFinaElf.
Xavier OUIN, Directeur régional SNCF, Poitou-Charentes-Aquitaine.
Arnauld de PERE, Directeur Central Administration et Développement
Agences CMA CGM.
Jean-Pierre TURON, Vice-Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux,
Maire de Bassens.

  Assistent aux séances du Conseil d'administration :
René GENEVOIS, Commissaire du Gouvernement.
Thierry ZIMMERMANN, Contrôleur général.

Sacré générique de piètres comédiens pour un film en noir et blanc intitulé
"Bordeaux pleure".

Robin de Bacalan
________________________________

14/09/07, Francis Schwarz, SO, p. 1-11 :
Au cœur d'une ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco, des chercheurs, dans le cadre de l'archéologie préventive de 2001, viennent de découvrir des trésors de connaissances sur deux importants chantiers bordelais.
L'un est situé cours Clémenceau sur l'emplacement de l'ancien Gaumont [...].
L'autre, rue du Hâ [...].
[...]
[...] les gisements font apparaître une voie romaine de 18m de large, de la 1re moitié du 1er siècle, à 7 ou 8m de profondeur, et des traces de murs bien visibles déterminant un bâti assez dense. On a trouvé un atelier de fabrication de dés à jouer, ainsi que 200 dés en ivoire.
Les archéologues ont également trouvé des figurines pour attacher les toges, des morceaux de vaisselles, des broches, des vases et surtout deux fours pour couler le verre. Il était alors fabriqué en Mésopotamie et, dans les pays civilisés, on le transformait en produit luxueux. [...]
[...] rue du Hâ [...], les archéologues ont découvert des thermes vastes. [...]
[...] Du côté de la rue des Palanques, on a découvert une voie romaine d'axe nord-sud de la 1re moitié du 1er siècle, axe majeur de la ville romaine.
Au centre, à 3m de profondeur, on peut voir un espace balnéaire assez vaste avec les fondation d'une salle chaude avec un système hypocauste et les vestiges de la chambre de chauffe baptisée præfurnium. [...]
Les archéologues ont également découvert un sol décoré de mosaïques et un morceau de mur peint avec des fresques encore très peu visibles. Enfin, un atelier métallurgique et du mobilier céramique des IVe et Ve siècles montrent, avec les autres découvertes, que la vie bordelaise se développait bien dans ce quartier. [...]
{P}

27-28/12/07, Pertuis, suite de la chaîne è

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mots clés: jpc33