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Brochure, Rubrique R1) : |
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procédure {?}, plan du site Ø, brochure {B} |
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"Introduction" |
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"R2, Bordeaux naguère" |
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La politique est l’art d’empêcher les gens
de se mêler de ce qui les regarde.
Franchissement de la Garonne, transport public
et
Patrimoine Bordelais
Contribution de Jean-Paul Chaussat
Dans un monde où toutes les cités font preuve d’un souci grandissant, chauvin parfois, pour leur patrimoine, la lourde responsabilité de choix historiques dans ces domaines appartient au maire qui a souhaité un débat ouvert. [SO, 01/11/00 8 ]
Aujourd’hui, trois hypothèses principales se dégagent: au droit du cours du Médoc, dans le prolongement des Quinconces, ou sous forme d’un pont réservé au tramway, en amont ou en aval du Pont de Pierre.
Sachant la grande importance qu’aura cette décision, j’ai souhaité qu’outre la concertation légale prévue par les textes en pareil cas, une large présentation soit organisée à l’intention de tous les habitants de la communauté Urbaine et de Bordeaux.
Chacun pourra à cette occasion, s’informer, réfléchir et choisir. […]
Mon vœu le plus cher est que nous parvenions à décider ensemble, car il y va de tout l’avenir de notre projet urbain. Je compte sur la participation de chacune et chacun d’entre vous. (Alain Juppé, BXMAG, 02/98)
[…] M. Juppé met en place un urbanisme sous l’emprise de techniciens extérieurs à la ville. Moi, je lui demande de faire attention à la ville et à l’exceptionnel patrimoine dont il a la charge.
S’agissant d’un dossier essentiellement bordelais qui engage l’avenir et le patrimoine inestimable de notre ville […]. (Gilles Savary, SO, 29/01/98)
Est en train de naître dans cette ville une mobilisation civique qui dépasse les clivages politiques. Les Bordelais ont dépassé le terrorisme politique qui régnait. C’est l’apport et le résultat le plus réconfortant et porteur d’avenir de ce mois passé.
(Gilles Savary, SO, 06/05/98) Qui veut noyer ses paquebots les accuse de peste savonnique, affection non contagieuse caractérisée par une illusion d'optique portant à confondre paquebots et caisses à savon, lesquelles sont jugées enlaidissantes.
Au contraire, les constructions de La Bastide, jugées embellissantes, ne sont que d'habiles copies de ces caisses à savon accusées de tous les maux culturels. Celles de La Bastide, malheureusement, sont à demeure [SO, 07/05/02], comme si elles étaient étudiées pour soulager, sinon guérir, la peste savonnique. Cette thérapeutique, fondée sur la simple ressemblance, sans usage de produits chimiques, est, on le voit, d'inspiration écologique avant l'heure.
Grâce à son élégant front de mer bastidien permanent, Bordeaux peut se passer, enfin, de la visite de ces insupportables paquebots.
Ce sera tout bénéfice, car nous sommes nombreux à penser que ces foules de passagers débarquant pleins de devises de ces caisses dites à savon, ces foules, qui nous honorent de leur visite et clientèle, encombrent nos boutiques, nos restaurants, nos rues au point de les bloquer et rendre impraticables à force de tourisme.
[Après chaque photo, retour par bouton "précédente":
{P} {P} {P} {P} {P}.] R9Nous sommes nombreux à penser [des noms, des noms!] que le stationnement d'énormes paquebots de croisière devant la place de la Bourse, une fois par mois
R19, 8 , 8 , 8 , stérilise dangereusement ce site; d'abord, l'enlaidit, il n'y a rien de plus laid R10 vu depuis la rive droite {P}, qu'une caisse à savon stationnée devant la place de la Bourse; ça enlaidit le site […] {P}. (Alain Juppé, conseil CUB, 21/01/00)Interrogé sur l’amarrage des grands bateaux devant la place de la Bourse, [Alain Juppé] n’a ainsi pas hésité à qualifier certains d’entre eux de "caisses à savon qui bouchent complètement la façade de la Bourse quand on est rive droite". "[…] Mais je reconnais qu’amarrer les paquebots devant l’ancienne Bourse maritime pose un problème de dragage et de tirant d’eau
R9." Alain Juppé a également, à travers les bateaux, évoqué le franchissement en réaffirmant sa préférence personnelle pour un tunnel à Lucien-Faure, sauf, dit-il, si c’est quatre fois plus cher qu’un pont R9. "Rien n’est tranché concernant le franchissement et les grands navires 8 , […] qui sait, quand l’aménagement des quais et le jardin botanique de La Bastide seront achevés, si on n’aura pas envie d’une passerelle légère pour aller de l’un à l’autre en vélo ou à pied R5. Si on garde les paquebots place de la Bourse, ce ne sera plus possible." (Benoît Lasserre, SO, 07/03/00) 8 , 8 , 8[…] un nouveau pont, ouvert aux voitures, aurait ramené en centre-ville un trafic que nous voulons précisément détourner. […] (Alain Juppé, La Croix, 11/03/00)
[…] [A. Juppé] a confirmé que le pont central au droit des Quinconces ne verrait pas le jour: "Ce n’était pas une bonne idée. […] je tiens à ce que les paquebots puissent continuer à accoster dans le port de la lune."
R6 […] (Patrick Venries, SOD, 18/06/00 8 )Alain Juppé a répété à maintes reprises que le pont des Quinconces n’était plus d’actualité, du moins sous forme routière, le maire n’excluant pas l’hypothèse d’une passerelle réservée aux piétons, aux deux-roues et aux transports en commun. (Benoît Lasserre, SO, 22/06/00)
A BON PORT : BORDEAUX, VILLE ESCALE
44. C'est le nombre de navires de croisière qui ont choisi les quais de Bordeaux pour faire escale entre avril et octobre. Une aubaine pour les commerçants bordelais, mais aussi pour les lieux touristiques de la région. La durée des escales s'allonge: 36 heures en moyenne. C'est autant de temps pour Ies touristes à flâner dans les boutiques, déguster nos produits et aller goûter nos vins. Près de 34000 passagers et membres d'équipage débarquent ainsi cette année. Américains, Scandinaves, Allemands ou Anglais, ils dépensent en moyenne 1000 à 1200 francs par escale. Et la Chambre de Commerce et d'industrie estime à 64 millions de francs les retombées économiques de ces escales.
Pour les Bordelais, l'arrivée des navires offre le spectacle d'un accostage au coeur de la cité: leur demi-tour au pied des piles du Pont de Pierre est toujours impressionnant. (Bordeaux Magazine, n°303, 06/01)
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