11/02/02, Jacques Mahuas, SO
Deux fois moins d’escales de paquebots sont inscrites au programme du Port de la lune, à cette date, par rapport à l’an dernier: une trentaine contre cinquante et une.
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D’ailleurs, aujourd’hui, on note dans les réservations des croisières un certain revirement. Ces réservations s’accroîtraient de 30 à 40%. S’ils craignent toujours de prendre l’avion, les Américains redécouvriraient les charmes du train pour gagner les différents coins de leur pays!
Finalement, la première raison de la baisse du nombre d’escales à Bordeaux tient à la disparition de Renaissance Cruise. S’il n’y avait l’absence de la douzaine d’escales auxquelles cette compagnie nous avait habitués, on atteindrait un total d’une quarantaine d’escales, soit un chiffre proche des quarante-six finalement réalisées l’an dernier, qui était l’année record.
Parmi les escales, il en est une, en juin, qui sera étonnante: celle du "World-Residence", qui a été vendu par appartements. Ainsi, on peut vivre à bord comme chez soi, dans ses meubles. On peut se rendre au restaurant ou acheter sa nourriture au supermarché qui se trouve sur l’un des ponts. 140 appartements étaient à vendre. Les nouvelles têtes de cette ville flottante sont à découvrir dans les quatre-vingt-dix cabines à louer. {P} {P} Voir 25/06/02 8 .
Autre bateau d’exception, le "Radison-Diamond", sorte de vaste catamaran déjà venu s’amarrer une fois devant la place de la Bourse, et qui subit des critiques pour sa curieuse silhouette et ses qualités nautiques.
"Europa" fera de Bordeaux sa tête de ligne. C’est une initiative intéressante pour le commerce bordelais.
Les croisiéristes prennent souvent une chambre en hôtel un jour ou deux avant d’embarquer, et ils profitent de leur temps libre pour visiter la ville, aller au restaurant, acheter dans les boutiques que leur signale notamment le dépliant "Bordeaux Shopping", réalisé par la CCI sous la houlette de Thierry Charpentier.

23/04/02, Jacques Mahuas, SO
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Sa silhouette rétro pourrait jouer aussi contre lui auprès de ceux qui préfèrent les géants dotés de terrasses extérieures pour chaque cabine, desquelles on domine le palais de la Bourse.
On aurait tort cependant de se fier aux apparences. […] "Endeavour" […] n'en est pas moins doté de tout le confort moderne. D'ailleurs, les passagers sont de riches Américains qui aiment voyager loin des foules, presque "à la carte".
La croisière actuelle, appelée European Odyssey, coûte par personne entre 7890 et 12000 dollars. Partie de Séville, elle s'achèvera sur la Tamise à Londres.
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Ce n'est pas la première fois que le paquebot accoste à Bordeaux.
Il y a trois ans, de la coupée était descendu et avait pris pied sur le Port de la lune l'astronaute Neil Armstrong, auteur d'un célèbre "grand pas pour l'humanité" 8 .
A cette époque, "Endeavour" portait un nom plus prédestiné: "Caledonian-Star" !

24/04/02, SO
Contrairement à ce qui a été écrit hier, l' "Endeavour" ne venait pas pour la deuxième fois à Bordeaux.
Le paquebot — sous ce nom ou celui de "Caledonian Star" — est un fidèle du Port de la lune: il est venu quinze fois. Il y reviendra d'ailleurs le 7 septembre.

03/05/02, Jacques Mahuas, SO
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Bordeaux tête de ligne pour croisiéristes, ce sera le cas avec la venue du "Clipper-Adventurer", qui achèvera demain […] une croisière Lisbonne-Bordeaux de quinze jours et qui embarquera le soir même […] des passagers pour un nouveau circuit à thème: "Medieval Sea-ports of Western Europe".
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Ensuite, […] c’est un des paquebots actuels les plus curieux qui viendra accoster: le "Radisson-Diamond" est un catamaran géant ou, plus précisément, pour les puristes, un SWATH (small waterface area twin hull). […]
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10/05/02, Jean-Denis Renard, SO
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Alors que le long pont de l'Ascension a vidé la ville l'une partie de ses habitants, cet afflux touristique par la voie maritime fait figure de bénédiction pour l'économie locale, qu'il s'agisse du centre-ville ou des vignobles. La Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux a calculé que la reprise des croisières internationales sur l'estuaire, il y a six ans, avait généré 1,5 million d'euros de retombées directes.
Cette saison (c'est-à-dire jusqu'à la fin octobre), trente bateaux doivent y faire escale, soit plus de 17000 passagers et membres d'équipage. […]

31/05/02, SO
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Plus intéressante sera la venue samedi [01/06] (12h) de l'"Europa" (408 passagers). Ce navire de luxe de la Hapag Lloyd Cruises construit en 1981 a décidé de faire de Bordeaux une tête de ligne. Ce n'est cependant pas sa première visite. [voir 09/07/01 8 ; et 03/06/02 ci-dessous]
Le grand événement du week-end sera l'accostage au Verdon du "Royal Princess". Ce paquebot de Princess Cruises construit en 1984 peut accueillir l200 passagers et 500 hommes d'équipage.
C'est une véritable ville flottante de 230 m de long sur 32 de large […].

03/06/02, Denis Lherm, SO
[…] l'"Europa" était à la fois tête et queue de ligne à Bordeaux. Dans le jargon des croisiéristes, on dit en "turn around", ce qui signifie que certains voyageurs terminaient leur croisière dans le port de la lune, alors que d'autres la commençaient. Fait rare, puisque la majorité des croisières ne font qu'escaler à Bordeaux sans changement de clientèle.
Du point de vue économique, le turn around est plus juteux pour la ville. Il entraîne par exemple un important chassé-croisé de passagers dont les restaurants, parfois les hôtels mais surtout l'aéroport sont les premiers à profiter. L'escale étant plus longue, il permet également de vendre aux croisiéristes non concernés par le turn around des excursions qui grossissent le chiffre d'affaires de l'économie locale. Pour passer le temps, les touristes partent ainsi à la découverte des boutiques de la ville, mais aussi des vignobles du Médoc, de Saint-Emilion ou de Cognac. Plus de 60% des 400 passagers ont acheté ce genre d'excursion à un guichet spécialement installé dans le bateau avant l'accostage à Bordeaux.
Ce n'est pas tout. Les croisiéristes font aussi des achats hors excursions. Selon la Chambre de commerce, les retombées pour l'économie locale sous forme de dépenses à terre s'élèvent à 200 euros par tête. […]
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10/06/02, SO
La croisière Vineyards et vistas qu’effectue en ce moment le "Song of Flower", paquebot de la compagnie Silversea Cruises Ltd, fera escale à Bordeaux aujourd’hui. Il accostera au quai de Douane, face à la Bourse, vers 17 heures.
Il appareillera demain mardi, à 18 heures, après les visites intéressées de Bordeaux et de ses vignobles.

13/06/02, Jacques Mahuas, SO
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Dimanche matin se succéderont deux des paquebots les plus gros qui seront accueillis cette année au port de la Lune.
Le premier devrait être le "Prinsendam" déjà connu sous le nom de "Royal-Viking-Sun". […]
Lancé en 2001 aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire et battant pavillon français, le "Seven Seas Mariner" est encore plus grand que le "Prinsendam". […]
Cette première sera saluée par la remise d’une médaille souvenir du port de Bordeaux au "pacha", un Français, le commandant Guilloux. Le "Seven Seas Mariner" (sister-ship du "Mistral"), qui appartient à la compagnie Radisson Seven Seas Cruises, comme le "Song of Flower" restera une journée et demie à quai.
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Le "Seven Seas Mariner" reviendra le 7 septembre. […]
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25/06/02, Jacques Mahuas, SO
Quelques rares privilégiés seulement ont été admis à bord de l'unique paquebot vendu par appartement, "The World", venu à quai devant la Bourse.
Lancé en mars dernier par les chantiers Fosen Mek Verksteder de Rissa en Norvège, sa réalisation a coûté 1200 millions de dollars. […]
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[…] Dans les résidences medium, on commence à se perdre dans les couloirs internes mais que dire les suites de 300 mètres carrés et de celles de 600 mètres carrés! Il en coûte de 2,25 à 7,5 millions de dollars. […]
La centaine de propriétaires (90% des 110 appartements sont achetés) et les passagers des 88 suites hôtelières (il en coûte environ p 4000 dollars par personne et par semaine) peuvent vivre en totale autarcie dans leur appartement. […] Les courses peuvent être faites aux escales ou à l'épicerie du bord.
Pour ceux qui le préfèrent, il y a le choix entre quatre restaurants. […]
Témoignage de Frédy M. Dellis, PDG de Resident Sea: "Nous ne reviendrons à Bordeaux qu'en 2004. Nous garderons un bon souvenir de notre réception dans la ville et de notre passage à Saint-Emilion et à Smith-Haut-Lafitte." Voir 11/02/02 8 et 12/05/04 8 .

14/08/02, Emmanuelle Elbaz, SO
[…]
Les [touristes] Allemands, Allemands et Espagnols étaient majoritaires de l’avis de tous. Quant aux bateaux de croisière faisant escale à Bordeaux, ils sont une aubaine pour les commerçants(1). M. Castelle [responsable du magasin Grand Quartier] le sait bien: "Ils ont une matinée pour faire leurs courses dans le centre puis ils vont visiter les châteaux."
[…]

[(1) Les commerçants savent-ils que leur maire, d’une façon ou d’une autre, agit comme pour chasser les "bateaux de croisières" de Bordeaux? 8 , 8 ]

30/08/02, Jacques Mahuas, SO
[…]
C'est ainsi que le "Belem" fera escale les 6 et 7 septembre 2002 à Pauillac, alors que se déroulera le marathon des vendanges. […]
Il est possible que le "Belem" 8 vienne faire un tour à Bordeaux [l'an prochain] avant de rejoindre Nantes […].
Le public pourra visiter le "Belem" à Pauillac samedi 7, de 14 h 30 à 17 h 30, et dimanche, de 9 h 30 à 12 h 30. Une montée se fera toutes les vingt minutes (3 euros, gratuit pour les moins de 12 ans). On pourra avoir toutes indications sur les stages et s'inscrire.

06/07/02, Jacques Mahuas, SO
Quant au "Viking Bordeaux", il reprend ses croisières côtières 8 après avoir connu des déboires financiers l’an dernier 8 . Ses passagers sont allemands.

18/09/02, SO
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La ville de Bordeaux est l'une des étapes les plus recherchées de la façade atlantique française, les bateaux restent souvent au moins une nuit. Les passagers apprécient les restaurants et la vie nocturne du centre-ville.
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Mais Thierry Charpentier, chargé de mission au tourisme à la Chambre de commerce de Bordeaux, est confiant pour l'avenir: "2003 s'annonce comme un retour à la normale, avec une quarantaine de bateaux."
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28/09/02, Gilles Parenteau, SO
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Ainsi, au total, vingt-six paquebots de croisière ont fait escale cette année face au palais de la Bourse. Avec, bien sûr, des retombées non négligeables pour le commerce local puisque 17000 passagers ont profité de leur passage en Gironde pour faire quelques visites et achats (Des touristes qui, selon l'association "Bordeaux escale de croisière", dépensent en moyenne 200 euros chacun).
"Certes, en raison des événements tragiques du 11 septembre 2001 à New York, cette saison 2002 est à mettre entre parenthèses. Mais nous avons tout de même tiré notre épingle du jeu", déclare François de La Giroday, le pugnace animateur de l'association Bordeaux escale de croisière. "Car la clientèle Européenne ne nous a pas fait défaut."
Pour l'année prochaine, en tout cas, ce dernier (qui doit se rendre bientôt aux Etats-Unis) table sur la venue de plus de quarante navires. Ce qui aurait évidemment pour effet de conforter la position de leader qu'occupe aujourd'hui le port de Bordeaux sur notre façade atlantique 8 . "Mais à la condition que d'autres événements ne viennent pas changer la donne", ajoute-t-il.
Quant à l'impact que pourrait avoir, plus tard, la construction du pont mobile pour lequel a opté la commission pour un nouveau franchissement du fleuve, il est toujours jugé inquiétant par les armateurs qui craignent de voir un paquebot bloqué pour cause d'incident technique. Pour eux, un paquebot bloqué entraînerait une perte d'argent et de confiance.
"Naturellement, si cette solution est irrévocable, il faudra nous adapter, admet François de la Giroday. Mais il ne faudra pas décevoir cette clientèle qui représente un potentiel important pour l'ensemble des opérateurs économiques locaux."

12/10/02, SO
C'est finalement ce samedi 12 octobre à 11h15 (et non dimanche) que "Le Lapérouse" arrivera à Bordeaux. Bâtiment hydrographique de la Marine nationale, il restera à quai (face au palais de la Bourse) jusqu'au mardi 15 octobre à 14h. II pourra être visité lundi 14 octobre de 10h à 12h.

09/11/02, SO
Le "Croix du Sud", l'un des treize chasseurs de mines de la marine de guerre française, a accosté hier matin devant le Palais de la Bourse, d'où il lèvera l'ancre mardi matin. Ce bâtiment de 600 tonnes (51 mètres), commandé par le capitaine de corvette de Préval, compte quarante-quatre hommes d'équipage. En service depuis 1986, il patrouille de manière habituelle entre la baie de Seine et le golfe de Gascogne. Depuis une semaine, il surveillait les chenaux d'accès de l'estuaire de la Gironde.

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